Surgeloose au Brabo : bonne chance !

La nouvelle était dans l’air depuis quelques semaines et, déjà avant les Jeux, Glenn Surgeloose avait indiqué qu’il aurait du mal à poursuivre son parcours à Liège Natation, car il pouvait difficilement supporter de s’entraîner seul à Crisnée.
On peut évidemment comprendre son choix de rejoindre le Brabo, où il aura Timmers, De Koninck ou Bauwens à ses côtés.
Et lui souhaiter le meilleur pour la suite de sa carrière…
Il laissera à Liège Natation le souvenir d’un gars introverti, travailleur et qui ne rechigne jamais à la tâche.

André Henveaux a maintes fois rappelé le plaisir qu’il a éprouvé à bosser durant près de deux ans avec ce forçat des bassins, capable de supporter des séances complètement folles, sans jamais émettre le moindre signe réprobateur.
On aurait sans doute aimé qu’il participe davantage à la vie du club, mais il avait un agenda déjà très chargé, entre ses entraînements et ses cours.

Voici l’article paru ce jour dans la DH à propos de son départ au Brabo :

Le Gantois tourne le dos à Liège-Natation pour “progresser” au contact de Timmers

NATATION ANVERS Après avoir suivi sa compagne Sarah Wegria (qui a entre-temps mis fin à sa carrière) à Liège-Natation au mois de février 2011, en provenance de la Topsportschool de Merxem où l’ambiance n’était plus au beau fixe, Glenn Surgeloose a décidé de retourner à Anvers, mais au Brabo cette fois. Même si les toutes les formalités administratives n’ont pas encore été remplies, le détenteur du record de Belgique du 200m libre (1:48.29) a arrêté son choix et a même disputé, dès hier, sa première séance d’entraînement au Wezenberg en compagnie de ses nouveaux équipiers.

Un sentiment d’appartenance à un groupe qu’il ne ressentait plus à Crisnée : “Les conditions d’entraînement en Wallonie étaient bonnes, ce n’est pas la cause de mon départ de Liège, mais je n’avais plus de partenaire d’entraînement (NdlR : suite au départ de Pholien Systermans) et cela rendait les séances particulièrement difficiles à supporter au plan mental. Il était préférable pour moi de chercher une équipe car je ne me voyais pas poursuivre seul beaucoup plus longtemps…”

Les possibilités n’étant pas légion en Belgique, c’est assez naturellement que Glenn Surgeloose a atterri au Brabo, où il travaillera en compagnie de Pieter Timmers, de Dieter Dekoninck, de Ward Bauwens, d’Egon Van der Straeten et de Stijn Depypere, sans oublier Kimberly Buys, Jolien Sysmans et Jasmijn Verhaeghen. “La reprise ? Elle a été difficile, mais elle l’est toujours et pour tout le monde, peu importe le club dans lequel on se trouve. Mais cela s’est bien passé…” indique le nouveau transfuge, qui va déménager à Anvers prochainement. “Avec des entraînements qui débutent à 6h du matin, je n’ai pas vraiment le choix !”

Désormais, Glenn Surgeloose évolue donc sous les ordres de Ronald Gaastra, lequel combinera, à partir du 1er octobre, son rôle d’entraîneur de club avec celle de coach des élites néerlandophones étant donné qu’il succédera bientôt à un autre Néerlandais, Fedor Hes. “Nous n’avions jamais travaillé ensemble mais nous nous connaissions bien sûr à travers les compétitions internationales”, reprend le nageur de 23 ans. “Je suis convaincu qu’à Anvers, je peux encore progresser au contact de Pieter Timmers, notamment, qui a pris une autre dimension cette année. Je veux me qualifier pour les Championnats d’Europe en petit bassin dans un premier temps, puis disputer les Championnats du Monde de Barcelone en juillet. Et porter mon record national du 200m à 1:47…”

Finaliste olympique à Londres avec le relais 4×200 m, Glenn Surgeloose ne considère pas son passage à Liège comme un pas de côté. “Ce n’est absolument pas un échec”, résume le nageur, qui n’a atteint une demi-finale individuelle en championnat qu’à une reprise, à l’Euro 2012. “Si l’on regarde mes temps, en particulier à la fin de mon séjour chez André Henveaux, on s’aperçoit que j’ai établi mon meilleur chrono du matin et que j’étais revenu, globalement, à mon meilleur niveau. À Anvers, je sais que je vais devoir me battre tous les jours à l’entraînement et cela m’aidera fatalement à aller encore plus vite.”

 

Laurent Monbaillu

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