En préambule à l’Euro en petit bain qui débute demain matin à Chartres, le Président de la Fédération Belge de natation a livré une interview au magazine “Sport-Magazine”, publié ce mercredi 21 novembre.
Après avoir évalué les chances de nos représentants en France, il évoque les infrastructures, et, également, la natation francophone, en quelques mots que voici retranscrits :
Sport-Mag : Ronald Gaastra, le coach flamand, ne tarit pas d’éloges sur les efforts de la ligue flamande, mais il estime que les clubs peuvent mieux faire.
Michel Louwagie : “Il a raison. Le Brabo en est l’exemple parfait. Gand a une belle piscine et je m’attends à une réaction. On parle aussi d’un nouveau bassin olympique à Bruges. Une meilleure infrastructure relève le niveau des sportifs.”
Sport-Mag : Vous ne parlez que des nageurs et de la natation flamande. Que se passe-t-il côté francophone ?
Michel Louwagie : “Pas grand-chose (sic). On y effectue trop peu de travail en profondeur, peut-être faute de moyens. Pour le moment, la natation belge fonctionne à deux vitesses.”
Et vlan !
Certes, les chiffres lui donnent totalement raison, puisqu’à Chartres, sur 18 nageurs belges présents, figurent uniquement 2 francophones, à savoir Fanny Lecluyse et Yoris Grandjean. Et nous ne rentrerons pas ici dans le détail, afin de ne pas remuer le couteau dans la plaie…
Peut-on cependant admettre qu’un Président national tienne de tels propos ? Chacun appréciera.
Mais on espère surtout que les pouvoirs publics réagiront enfin un jour pour nous éviter d’encore devoir subir de pareils affronts, malheureusement justifiés…
A bon entendeur, plouf…
Yo, tu sais ce qu’il te reste à faire dès demain matin pour relever le niveau francophone et montrer au Président qu’il y a encore de bons nageurs dans nos contrées !