Un subside communal de 55 000 € à la piscine

CRISNÉE – Sans aide financière, la piscine privatisée ne survivra pas. La Commune va lui remettre un subside de 55 000 €

Comme l’a rappelé le député-bourgmestre Philippe Goffin (MR) lors de la séance du conseil communal vendredi soir, la piscine de Crisnée ne recevait plus aucun subside sous aucune forme que ce soit depuis 2007.

L’an dernier, André Henveaux, l’exploitant privé, « qui est proche de la retraite, s’est associé avec une autre personne dans l’espoir de remettre petit à petit son activité à cette personne», selon Philippe Goffin.

Face aux problèmes financiers que connaît cette PME, employant sept personnes, André Henveaux a sollicité un subside de 55 000 € au Collège communal pour faire face aux dépenses en énergie. « On a vu les comptes, les difficultés financières sont réelles», précise le bourgmestre. Qui rappelle que la piscine a un rôle essentiel pour toute une région. Avec 99 000 entrées annuelles, le bassin accueille 26 écoles.

Le subside a été prévu au budget communal 2013. Une convention, pour cinq ans, sera élaborée et signée début juillet. «On reviendra d’ici là avec un projet concernant le sport.»

L’opposition divisée

Dans les rangs de l’opposition Crisnée Plurielle, on n’est pas d’accord avec l’octroi de ce subside. Car «même si le bâtiment appartient toujours à la commune, la piscine est privatisée, elle est gérée par une société anonyme».

Quatre des conseillers ont voté contre, alors que Raphaël Amiéva s’abstenait. « Le MR a voulu privatiser la piscine mais une société privée, quand elle se lance, doit avoir un plan financier qui tient la route. Dans ce cas-ci, on a affaire à soi-disant un problème financier or nous n’avons eu aucun bilan, aucun état des comptes. Une réunion préalable avec le gestionnaire aurait été nécessaire pour qu’on puisse juger des dépenses et prendre ainsi une décision de gestion à long terme de l’établissement.» Pour Raphaël Amiéva, «le groupe Crisnée Plurielle est pris en otage  : si on n’aide pas la piscine, ce sont de nombreuses écoles qui sont concernées.»

Source : Vers l’Avenir

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