Compétition de renom pour les jeunes talents des bassins, la Comen Cup se disputera du 15 au 17 octobre en Serbie. Trois de nos nageurs ont décroché leur sésame grâce à leurs récents chronos : Thomas Courbois, Maxime Courtois et Florentin Lovens. Une grande fierté pour Liège Natation. « Trois nageurs en même temps, c’est le top », se réjouit André Henveaux. « C’est une récompense pour leurs prestations aux championnats de Belgique à Anvers, fin juillet, ainsi qu’aux tournois belges qualificatifs organisés en fonction du coronavirus. »
Une belle occasion pour Thomas Courbois, le transfuge du club voisin de Waremme, de se mettre en évidence sous ses nouvelles couleurs. Il s’alignera sur 6 distances: 100 et 200m dos, 400 et 1500m crawl, 200 et 400m 4 Nages. Florentin Lovens prendra lui le départ du 400m nage libre. « Mais j’ai demandé qu’il puisse aussi participer au 200m », précise André Henveaux. « Idem pour Maxime Courtois. »
Ce dernier tentera de se mettre en évidence sur le 1500 nage libre, sa distance de prédilection.
« Voir plus loin »
Maxime a pourtant hésité avant d’accepter l’invitation. « Il ne se sentait pas prêt », poursuit André Henveaux. « Mais, de toute façon, personne ne sera prêt. Quand elle tombe en juin, la Comen Cup fait partie des objectifs d’une saison. Ici, vu qu’elle est décalée à cause du covid, elle se dispute alors que les clubs sont en pleine période de travail. Nous sommes d’ailleurs dans une grosse semaine d’entraînement. On construit les fondations de la saison. On voit donc beaucoup plus loin que cette compétition et je n’ai pas envie de tout perturber à cause de quelques affûtages. »
« De l’expérience »
Dans ces conditions, que peuvent espérer nos représentants ? « Presque tous les nageurs seront au même niveau. Il est donc possible qu’on décroche des médailles, même si on ne s’est pas préparé spécifiquement. Si c’est le cas, tant mieux… mais le but premier est que nos trois garçons engrangent de l’expérience. Par contre, je ne m’attends pas à des miracles au niveau des chronos. Les miracles, c’est à Lourdes qu’ils se produisent, pas dans les bassins (rires). »