Le grand moment est arrivé. Lucas Henveaux est arrivé à Paris ce mercredi midi, trois jours avant la première course de ses premiers Jeux Olympiques. Pour éviter de se disperser et s’enfermer au maximum dans sa bulle, Lucas a décidé de s’isoler du monde extérieur en éteignant un téléphone qui serait source de multiples sollicitations.
C’est donc son paternel, André, qui nous a expliqué le déroulement de cette première journée dans la Ville Lumière. « Il s’est entraîné ce mercredi matin à Crisnée puis on a pris le train à Liège en direction de Bruxelles », commentait-il en fin d’après-midi. « L’Eurostar nous a ensuite amené dans la capitale française. Nous avons été pris en charge par un bus destiné aux Belges et nous sommes allé chercher nos accréditations avant de rejoindre le village, qui est immense ! Nous sommes installés dans un super building, très bien placé. Lucas comptait profiter de la fin de journée pour voir quelques amis, dont Wiffen. Mais pas trop longtemps car, à 21h30, direction le lit jusqu’au lendemain 7h. Moi, j’en profiterai pour aller voir la piscine. Il aura deux entraînements jeudi et un vendredi. On essaiera de calquer les heures d’entraînement sur les heures de compétition pour le mettre dans des conditions optimales. Il faudra bien calculer les temps de trajet car, malgré des lignes qui sont censées être prioritaires dans le trafic, il faut 35 à 40 minutes pour arriver à la Défense, le site qui accueille les nageurs. »
Pas de stress
L’heure du premier rendez-vous est fixée à 12h17, samedi, pour les qualifications du 400 mètres. Place ensuite au 200m (dimanche) et au 800m (lundi)… en espérant bien évidemment que notre Crisnéen passe le cap des qualifications sur certaines distances. « Sur 400m, il est dans les bonnes séries, les 3 dernières, avec les gens de sa valeur », souligne André avant d’évoquer l’état de forme de Lucas. « Il se sent très bien. Les tests sont bons et il n’y a aucun stress par rapport à son corps ou ses épaules. Il est calme aussi et n’a pas été impressionné à notre arrivée. Bien sûr, la pression va augmenter à l’approche de la course mais cette pression doit être positive. Quoiqu’il arrive, le soleil se lèvera le matin et se couchera le soir… »
Après les compétitions, André et Lucas comptent bien profiter de l’événement en tant que spectateurs. « C’est beau à voir et plein de couleurs. C’est varié, amusant et c’est l’occasion de découvrir des sports que l’on ne connaît pas. »