Les finales du Challenge Jules George (qui propose uniquement des courses de 400m NL) se déroulaient ce dimanche après-midi à la piscine de Jonfosse (petit bain). Liège Natation termine à la 2e place du classement derrière Waremme, très représenté comme à chaque fois.
Le groupe pré-compétition d’Els Gitsels a décroché deux victoires (Noah Lambert et Typhanie Paques) ainsi que deux 3es places (Célya Paques et Clémence Bajot). « Je suis très contente de la prestation de Noah, qui a géré sa compétition de main de maître », commente son entraîneur. « J’espère qu’il est enfin lancé. Même si elle ne décroche pas de podium, j’ai également apprécié la très belle progression d’Eléa Stas, alors qu’elle revenait du ski. Elle a très bien nagé. Eléa Schmidt aussi… et les autres aussi d’ailleurs car, à part Ilana Carlos Da Silva, tout le monde améliore son chrono. »
Le groupe va pouvoir profiter d’une semaine de repos bien mérité avant d’aborder le 2e volet de l’année 2023.
Jade Maloir (3e) épate la galerie
Chez les plus petits, Sylvie Hainaux affichait également un large sourire. Le bilan : une médaille d’argent (Louise Scaglione) et deux médailles de bronze (Jade Maloir et Finn Jorissen). « A part Noéline Moreno (6e), qui a sans doute péché par excès de confiance après de très bons éliminatoires où elle avait fini 2e, tout le monde a amélioré ses temps », analysait Sylvie. « Louise (malade en éliminatoires) a nagé au niveau espéré (2e) et termine devant Jade qui a vraiment étonné tout le monde. Elle n’a commencé qu’en septembre ! Pour son 2e 400m, sa 3e compétition, c’était excellent. Derrière ce duo, Lynn De Buyst (4e) progresse aussi. Finn (3e) a aussi réussi une belle course. Quant à son pote Clément Poes s’améliore de 5 secondes alors qu’il n’a pas connu une préparation optimale (malade). Les filles 2013 en finale B (Pauline Van Hove et Lorane Stas) ont bien nagé aussi. »
Prochain objectif : les éliminatoires du Challenge Dauven, le 2 avril.
Tous les yeux seront braqués sur la piscine de Jonfosse ce dimanche après-midi. C’est là que se dérouleront les finales du Challenge Jules George, une compétition réservée exclusivement aux 400m nage libre.
Seize nageurs équitablement répartis entre nos deux groupes pré-compétition s’aligneront dans le petit bassin du Mosan, non sans ambition… « Le George n’est plus ce qu’il était et n’est donc plus un objectif majeur de la saison », commente Els Gitsels. « Avant, le vainqueur du challenge valait un podium aux Championnats de Belgique. A présent, il ne reste que quelques clubs… et aucun flamand. challenge tout de même 1 et 2 de la part des jumelles Paques dans leur catégorie d’âge. Durant le stage, elles ont réalisé des trucs de dingue. Si elles reproduisent cela en compétition, ça va être du solide ! Elles se boostent via une rivalité très saine. Une fois c’est l’une qui est devant, une fois c’est l’autre. Elles sont vraiment en train de décoller. »
Quid des ambitions du reste du groupe ? « Janne Jorissen et Clémence Bajot viseront des podiums mais cette dernière, partie au ski puis malade, n’est pas au mieux de sa forme. Ce serait bien aussi si Noah Lambert et Anaïs Mardaga parvenaient à se hisser sur un podium. Pour Eléa Stas, cet objectif est trop élevé. Quant à Ilana Carlos Da Silva, on espère un top 6. Tout le groupe est bien, avec un excellent travail fourni durant les 18 séances du stage. Ils sont dans de super conditions. »
4 Crisnéennes sur 6 pour un tir groupé ?
Chez les plus petits, Sylvie Hainaux était aussi contente du stage (4x1h30) dispensé pendant les vacances. « Seul Clément Poes (qui sort d’une bronchite) n’aborde pas les finales du George dans les meilleures conditions. Avec Finn Jorissen, ils ont les 4e et 5e chronos. On espère donc qu’ils décrocheront une médaille. La première place est inaccessible mais les 4 suivants se tiennent en 4 secondes. »
La course la plus intéressante pour son groupe sera le 400m des filles (9 ans). « La première nage 1 minute plus vite que les autres. J’aimerais un tir groupé 2-3-4-5 pour mes 4 filles. Ce sera aussi une revanche pour Louise Scaglione qui était très malade lors des éliminatoires. Chez les filles 2010, j’espère les 2 premières places pour Lorane Stas et Pauline Van Hove dans la finale B. »
Les grands à Bastogne et à Edimbourg
Quant aux nageurs d’André Henveaux, ils viennent de rentrer de stage avec la Fédération. Camille Henveaux et Ambre Franquinet étaient aux Canaries, les autres à Majorque. « Et tout s’est bien passé pour tout le monde », explique André Henveaux. « Seule Emma Govaerts a été un peu freinée par une blessure à l’épaule. »
Elle est forfait ce week-end. Les garçons et Camille se rendront à Bastogne pour se tester sur des 200m NL samedi matin. Ambre Franquinet et Grace Palmer ont, elles, pris l’avion à destination d’Edimbourg pour une compétition avec la Fédération nationale destinée à préparer les championnats de Belgique (fin avril), le gros objectif du club. « On y visera une qualification pour les Championnats du Monde pour Lucas Henveaux et des tickets européens pour plusieurs juniors. Actuellement, seuls Camille et Maxime Courtois sont déjà qualifiés. »
Lucas Henveaux efficace aux Etats-Unis
Lucas Henveaux, justement, poursuit ses études et sa carrière aux Etats-Unis depuis le mois de janvier. Après avoir battu le record de son université sur 1000 yards il y a quelques semaines, le Crisnéen continue à s’illustrer. « Il s’est distingué lors des duels entre Université et, le week-end dernier, il a ramené pas mal de points à Berkeley en décrochant l’argent sur 500 yards et le bronze sur 1650 yards. Du coup, son université est 2e de la Division 1. »
On a déjà hâte de voir cette progression lors des championnats de Belgique…
Avec nos trois groupes engagés à La Louvière (Championnats francophones) et une partie du groupe compétition présent à Anvers (Championnat néerlandophones), les points d’attention étaient nombreux ce week-end. Et les souhaits ont été exaucés en grande partie.
André Henveaux espérait des qualifications européennes pour certains de ses protégés. C’est le cas pour sa fille Camille et pour Maxime Courtois sur 5000m. « Même si elle n’est pas au top de sa forme, Camille n’a pas eu beaucoup de difficultés à se qualifier lors de son 5000m. Quant à Max, il a signé une grande performance. Il a survolé la compétition avec près d’une minute de mieux (56:52) que le chrono exigé (57:41). Par contre, Thomas Courbois ne fera plus de 5000m. Cette distance n’est pas pour lui. Il a trop de masse musculaire. 400m ou 1500m, ça va. Au-dessus, c’est trop pour lui. »
Quant à Noah Franquinet, il a frôlé la qualification et a été victime de circonstances défavorables. « Après 4900m, les officiels doivent siffler pour lui signaler qu’il lui reste 100 mètres à parcourir. Ils ne l’ont pas fait. Cette confusion l’a certainement perturbé. Il n’a donc pas sprinté comme il l’aurait fait s’il avait été correctement informé. Il échoue de 5 secondes… sur 1 heure de course. Ce sera pour la prochaine fois… »
Notons aussi le triplé LGN pour le trio Courtois–Lovens–Marti sur 800m.
Du très bon à Anvers aussi
A Anvers, il y a aussi eu plusieurs motifs de satisfaction, à l’image d’une Emma Govaerts qui a amélioré ses 3 chronos (50-100-200m brasse) sur l’ensemble du week-end. « Bravo à elle », se réjouissait André. « Ambre Franquinet a également tiré son épingle du jeu même si elle n’a pas amélioré ses chronos. Elle est encore capable de faire beaucoup mieux. »
Ambre remporte notamment le 400m devant… Grace Palmer. « Grace a fait un excellent meeting, avec deux meilleurs temps sur 100 et 200m brasse. Elle revient vraiment bien dans le coup. Je suis vraiment content de ce qu’on a fait ce week-end. »
Les vacances de carnaval seront synonymes de stage avec l’équipe nationale. « Les mecs et Emma à Majorque, Ambre et Camille aux Canaries », précise André.
De quoi préparer au mieux le prochain gros objectif du club : les Championnats de Belgique fin avril.
Six titres pour Clémence Bajot !
Dans le groupe d’Els Gitsels, on ne lorgnait pas vers des qualifications européennes mais vers des titres francophones. Comme l’an dernier, Clémence Bajot a cartonné : 6 médailles d’or, une d’argent et une de bronze. Difficile de faire mieux. « Ce qui me réjouit le plus », commente sa coach, « c’est qu’elle retient les leçons. Dans chaque course, elle a appliqué ce qui a été travaillé. Avant, elle écoutait à moitié. Clémence semble avoir compris que, si elle veut évoluer, elle doit bosser et ne pas rester sur ses acquis. »
Une qui a tout compris, c’est Janne Jorissen. « Sur l’ensemble de ces championnats francophones, elle a décroché les 3 médailles. Sur le 400m NL, elle était excellente, confirmant ainsi sa performance du 800m de la semaine dernière. Elle a démarré tout seule ! C’est une fille travailleuse et hyper motivée. Les jumelles Célya et Typhanie Paques ont fait un magnifique 200m dos notamment. Eléa Stas aussi. Sur 200m et 400m, elle pouvait mieux faire, avec plus d’agressivité. En fait, tout le monde a fait son meilleur temps en grand bain dans toutes les courses. Ilana Carlos Da Silva a bien nagé samedi mais a été victime d’une indigestion le lendemain. Par contre, je suis déçue d’Eléa Schmidt qui n’a pas mis en place les techniques qui ont été travaillées à l’entraînement. Quant à Léane Malherbe, elle n’a réussi aucun temps qualificatif pour les Championnats de Belgique. »
Deux médailles pour Clément Poes
Sylvie Hainaux était également ravie des performances de ses jeunes. Elle espérait des médailles et elle en a eu deux ramenées par… son fils, Clément Poes (argent sur 100m brasse, bronze sur 100m dos). Une coach et maman comblée, donc. « Ils ont tous très bien nagé », souriait-elle. « Ils ont donné, ils ont géré et ont offert de belles bagarres. Comme je m’y attendais, cela s’est parfois joué sur des détails. Finn Jorissen termine 4e en crawl et Pauline Van Hove passe près du podium en brasse. »
Prochain rendez-vous pour les deux groupes pré-compétition : les finales du Challenge George.
André Henveaux va encore passer quelques heures derrière son volant, ce week-end. En effet, son groupe compétition se partagera entre les Championnats francophones longues distances de La Louvière et les Championnats néerlandophones d’Anvers.
Le duo Florentin Lovens–Théo Marti visitera même les deux bassins dans la même journée ! « Le 800m de La Louvière constituera un bon échauffement pour le 1500m qu’ils disputeront à Anvers en fin de journée », explique le coach crisnéen. « Maxime Courtois s’alignera aussi sur le 1500 chez les Flamands avant d’enchaîner, le lendemain par le 5000m à La Louvière. Un 5000m que couvriront aussi Thomas Courbois, Noah Franquinet et Camille Henveaux. Et on espère bien en voir certains décrocher leur ticket pour les Championnats d’Europe ! Sur les plus courtes distances, toujours dans la métropole anversoise, j’espère un bon 100m brasse d’Emma Govaerts. Peut-elle décrocher une qualification européenne ? Elle en a le potentiel. A elle de le transférer en compétition… »
Clémence Bajot aussi performante qu’en 2022 ?
Pour le groupe d’Els Gitsels, ces championnats francophones jeunes seront l’occasion de confirmer les résultats enregistrés la semaine dernière, sur les longues distances, à Charleroi. On suivra tout particulièrement Clémence Bajot qui avait explosé la saison dernière en écrasant la concurrence avec 4 médailles d’or et une d’argent. Ce week-end, elle s’alignera sur 8 distances.
Chez les garçons, Noah Lambert (3 médailles l’an dernier), aura à cœur de se mettre en évidence une semaine après un 1500m en-deçà des espérances. A moins qu’une bonne surprise ne vienne d’autres membres d’un groupe qui ne manque pas de qualités…
Sylvie Hainaux : « Sur des détails »
Les nageurs de Sylvie Hainaux, nés en 2013, seront également de la partie. Cinq d’entre eux en tout cas. Clément Poes, Finn Jorissen, Lorane Stas et Pauline Van Hove ont réussi les temps qualificatifs sur 100 m NL, 100 dos et 100 brasse et s’aligneront donc sur les 3 distances. Nathan Geysenberghs se consacrera uniquement au 100m brasse.
Avec quel objectif ? « On espère 1 ou 2 médailles », commente Sylvie. « Sur papier, Clément et Finn sont les mieux placés. Lorane, avec son 3e temps aux inscriptions sur 100m dos a des chances également. Mais ce sera serré. Ils peuvent terminer à la 2e place… ou à la 6e, pour quelques centièmes. Cela se jouera sur des détails. On a bien travaillé les flèches, les virages et les départs. Après, tout dépendra de leur forme du jour, de leur concentration et de leur détermination. Il faut une mentalité de gagnant, se donner à fond et vouloir remporter le duel face à celui qui nage dans le couloir voisin. En petit bassin, ils commencent à mieux gérer les distances. En grand bain, ils n’ont pas encore l’habitude. Il faut donc être capable de ne pas ralentir durant les 50 mètres. »
Il n’y a pas que sur le territoire belge que Liège Natation performe. Ce week-end, Lucas Henveaux a déjà frappé fort en décrochant sa première victoire avec son Université américaine de Berkeley. Une adaptation éclair pour un nageur qui n’est aux Etats-Unis que depuis 10 jours. « Il s’agissait d’un duel entre l’Université de Californie et celle de Los Angeles », explique son papa. « Dans chaque course, chaque université aligne 4 nageurs. Lucas s’est imposé sur le 1.000 yards (918 mètres) et se classe 2e sur 500 yards (459 mètres). Il a donc rapporté beaucoup de points à ses couleurs. »
Deux records d’Europe pour Fred Tonus
Liège Natation peut également être fier de Fred Tonus, son ancien nageur expatrié au Luxembourg. Ce week-end, à Anvers, il a battu le record d’Europe du 100m papillon en 58.79 et celui du 50m pap en 26.12. « A 50 ans, il aurait encore figuré sur le podium à Charleroi », commentait André Henveaux, admiratif. « Et il a encore battu un record d’Europe il y a quelques semaines ! »
Liège Natation n’a pas fait le déplacement pour rien à Charleroi, à l’occasion des Championnats FFBN Open. Même si André Henveaux avait prévenu que le bassin ne permettrait pas de grosses améliorations au niveau des chronos, le club a tout de même quitté la piscine de l’Hélios avec la satisfaction du devoir accompli au terme d’un week-end éreintant. « On démarre de Crisnée à 6 heures du matin, on rentre à 20 heures et les courses se succèdent pendant deux jours », expliquait André Henveaux. « Thomas Courbois, Camille Henveaux et Ambre Franquinet doivent avoir nagé une vingtaine de courses chacun si on additionne les éliminatoires, les finales et les relais. »
Au bout du week-end, une belle moisson de médailles. « C’est bon pour la confiance des nageurs et pour les quelques primes qu’ils ont pu empocher. Cela nous place en tête du classement des podiums. Mais je retiendrai surtout nos 5 meilleurs temps : Thomas Courbois au 100m dos, Emma Govaerts au 200m brasse, Maxime Courtois et Théo Marti sur 200m ainsi que Calypso Lambert sur 400m, où elle s’adjuge la finale B en 4:50.05. A part cela, on savait que les conditions n’étaient pas réunies pour signer des temps qualificatifs pour des Championnats du Monde… »
L’or pour Anaïs Mardaga sur 800m
De son côté, Els Gitsels était ravie de la tenue de la majeure partie de son groupe. Les filles s’alignaient le samedi sur le 800m tandis que Noah Lambert ne plongeait dans le bassin que le dimanche, pour un 1500m.
Bilan : l’or pour Anaïs Mardaga, l’argent pour Janne Jorissen et Noah Lambert, le bronze pour Clémence Bajot et Célya Paques. « Janne, c’est une bête de course », expliquait sa coach. « Elle sait se faire mal, comme Anaïs d’ailleurs. Ces deux-là ont une grande capacité à supporter la douleur. C’est un peu ce qui manque à Clémence. Quant aux jumelles, on sait qu’elles sont très stables et toujours au rendez-vous. Une fois, c’est Célya qui devance Typhanie. La fois suivante, c’est l’inverse. »
Deux zones d’ombre viennent tout de même ternir le tableau crisnéen au Pays Noir. « Toutes les filles ont transposé leur temps de petit bain en grand bain, même Ilana Carlos Da Silva, alors que son gabarit la désavantage sur cette distance. Toutes les filles sauf Eléa Stas. Noah Lambert n’y est pas arrivé non plus. En général, un nageur fait semblant de nager plus vite sur quelques mètres quand il passe devant son entraîneur. Eux pas, même quand on s’excite pour tenter de les booster. Eléa avait une belle occasion de signer un temps pour se qualifier pour les championnats de Belgique car, pour l’instant, elle n’en a réussi aucun sur courtes distances. Elle progresse bien pendant 5 semaines puis elle perd cet acquis en partant au ski pendant les vacances alors que les autres s’entraînent deux fois par jour en stage. Quant à Noah, certes il améliore de 20 secondes son temps par rapport à son 1er 1500m en grand bassin, mais il ne parvient pas à réussir ses temps de petit bain. Il est super à l’entraînement mais ça ne sort pas en course. C’est frustrant pour moi… et je pense qu’il en était affecté aussi ce dimanche. »
Prochaine étape pour les plus jeunes : les Championnats francophones sur courtes distances le week-end prochain, à La Louvière.
C’est sont deux gros week-ends qui attendent nos nageurs. Avant de se partager entre La Louvière et Anvers la semaine prochaine, place tout d’abord à la première étape : les Championnats Francophones Open à Charleroi. Le groupe compétition d’André Henveaux s’alignera sur les courtes distances tandis que le groupe pré-compétition d’Els Gitsels défiera les longues distances (800m pour les filles et 1500m pour Noah Lambert).
« Je ne m’attends pas à des miracles », prévient d’entrée le « boss » crisnéen. « Tout le monde monte en puissance mais c’est le bassin qui n’est pas idéal. Il est rapide dans un sens et lent dans l’autre. On y fait rarement de bons chronos. Ils ont donc tous une appréhension par rapport à cet outil. C’est surtout le week-end suivant, à La Louvière et à la Zwemfed, qu’on peut espérer certaines qualifications pour les Championnats d’Europe juniors. »
Celui qui a la plus belle carte à jouer, c’est Thomas Courbois. En progression constante, il endosse aussi le nouveau rôle de « locomotive » des garçons, en l’absence d’un Lucas Henveaux qui poursuit ses études aux Etats-Unis. « C’est l’homme en forme », confirme André. « Il monte en puissance au niveau de tous les paramètres : vitesse, endurance, résistance. Et quelle mentalité ! Il ne se plaint jamais. Après une blessure au karting il y a quelques mois ou après une maladie, il revient et il s’y remet. Ceux qui se disent fatigués tous les jours devraient prendre exemple sur lui ! Avec Thomas, je peux avoir pleinement un rôle d’entraîneur, pas d’assistant social… Il doit juste reproduire en compétition les prestations fournies lors des entraînements. »
Un message clair et direct bien nécessaire quand on veut atteindre le haut niveau.
Thomas ne sera pas le seul à nourrir des ambitions lors de ce diptyque. « Maxime Courtois doit montrer quelque chose. Il a le talent mais il doit se développer et gagner en force. J’attends aussi beaucoup de Florentin Lovens, un compétiteur extraordinaire. Quand le match est là, il est différent. Noah Franquinet doit aussi profiter de ses mois de travail sérieux. Il doit encore apprendre à gagner, à passer devant les autres. Il se voit comme un second couteau mais, pour moi, c’est un premier couteau ! »
Les filles ne doivent pas être en reste. « Ambre Franquinet doit remontrer le bout du nez. Il est temps, c’est désormais la seule adulte du groupe. Elle doit devenir leader de par ses qualités aquatiques. Malgré des soucis à l’épaule, j’espère que Camille Henveaux pourra s’éclater ce week-end, sur les courtes distances, avant de se qualifier, la semaine suivante, pour les Championnats du Monde juniors. Je compte aussi sur Emma Govaerts, une athlète formidable, qui bosse bien en semaine mais qui doit sortir de sa coquille et gagner en confiance. Il est temps qu’elle arrête de se laisser dominer par ses adversaires. »
Tristan Federigo nouveau préparateur physique
En ce début d’année 2023, Liège Natation s’est doté d’un nouveau préparateur physique : Tristan Federigo. Il remplace un Pierre-Yves Romanini qui, vu son emploi du temps surchargé, ne savait plus suivre régulièrement le groupe crisnéen.
Typhanie Paques convaincante au Luxembourg
Le week-end dernier, Typhanie Paques et Calypso Lambert s’alignaient à un meeting international à Luxembourg. Elles y ont connu des fortunes diverses. « J’ai eu une gastro le vendredi donc j’étais affaiblie le samedi », grimaçait Calypso. « Le dimanche, j’ai fait un bon 100m mais j’ai fait l’erreur de calquer ma course sur une fille qui, d’habitude, nage 4:45. Or elle a fait… 5:02. »
« Typh » a mieux géré sa compétition. « Pour son premier meeting international, elle a très bien nagé », se réjouissait Els Gitsels. « Merci au District pour cette sélection et cette belle expérience. »
A Charleroi, c’est sur le 800 qu’elle tentera de s’illustrer ce samedi, tout comme ses copines d’ailleurs. « Cette distance, tout le monde l’aime bien sauf Ilana… mais elle a quand même tenu à y prendre part », poursuit la coach. « Elles ont bien nagé la dernière fois sur 400m, qui est une course importante, et elles ont bien travaillé à l’entraînement, donc j’attends de bons résultats. »
Noah Lambert nagera, lui, le 1500m. « J’espère qu’il montrera un meilleur visage qu’au Challenge George. « Lui aussi, il a bien bossé aux entraînements. A présent, en tant que garçon, il doit franchir un palier et passer au-dessus des jumelles. »
Depuis deux ans, un nom revient très régulièrement lors des compétitions nationales : Lucas Henveaux. Que ses adversaires se rassurent, ils ne le croiseront plus au cours des 3 prochains mois ! Lucas s’est en effet envolé ce mardi matin pour les USA, via une escale à Londres. Pas pour des vacances, rassurez-vous, mais avec le double objectif de poursuivre ses études et de progresser, encore, dans les bassins. C’est à l’Université de Berkeley (San Francisco) qu’il a choisi de poser ses valises. Il nous a expliqué son choix avant de décoller.
Lucas, pourquoi et comment avez-vous choisi l’Université de Berkeley ?
Tout a commencé par l’idée d’un ami de mon père d’inviter quelques nageurs pour une tentative de record du monde du… 33 mètres dans sa piscine, près de Bruxelles. J’y suis allé avec Jérôme Emo, qui m’a battu sur le fil. Il y avait aussi un gars qui détient la particularité d’être à la fois le plus jeune et le plus vieux champion olympique du 50 mètres (en 2000 et 2016). Son coach m’a vu nager, a fait quelques vidéos et les a montrées à son chef, à Berkeley. J’ai été contacté au début de l’été pour les rejoindre et j’ai décidé de tenter ma chance. Berkeley est une des 3 meilleures écoles de business du monde… et ils ont gagné les championnats américains à 3 reprises sur les 5 dernières années.
C’est donc du solide pour les cours et pour la natation…
Exactement. Au niveau scolaire, cela me permet de faire la première partie de mon Master et d’obtenir un diplôme des Etats-Unis. Au niveau sportif, j’espère bien continuer à progresser. Douze gars issus du monde entier présents aux derniers J.O. sont passés par Berkeley !
A quoi ressemblera une journée-type ?
En Master, on a moins de cours. J’en aurai 16 heures par semaine (répartis sur 4 jours) pour une vingtaine d’heures dans l’eau. En général, c’est une séance de 7h30 à 9h30 et une autre de 16h30 à 18h30 plus 3×90 minutes de musculation par semaine. En fait, ce n’est pas beaucoup plus que ce que je fais à Liège Natation, car je m’entraîne déjà presque comme un pro. Il ne faut donc rien espérer de révolutionnaire. Je ne reviendrai pas avec les capacités d’être champion du monde. Je ne m’attends pas non plus à faire 1:43 sur le 200m en 3 ou 4 mois. Pour qu’il y ait un impact à long terme, il faut que leurs techniques changent de façon durable ma façon de travailler.
«Je ne reviendrai pas dans 3 mois avec les capacités d’être champion du monde »
Lucas Henveaux
Qu’attendez-vous exactement alors ?
Là-bas, je m’entraînerai avec des nageurs de mon âge et de mon niveau, voire même meilleurs. Sur l’aspect endurance, je pense qu’il n’y en a pas beaucoup qui ont ma vitesse. Dans d’autres domaines, par contre, ils me pousseront à me surpasser. L’énorme expérience des coaches, qui ont dirigé les équipes nationales olympiques, me sera bénéfique également.
Que devez-vous améliorer pour, notamment, décrocher un record de Belgique que vous titillez depuis quelques mois mais qui ne tombe pas ?
Il faudra mettre un gros focus que les départs, les virages et les coulées. Je dois améliorer mon développement technique. Au niveau musculation, leurs experts vont m’aider aussi. Actuellement, je n’ai toujours pas trouvé ce qui me convenait le mieux ici. Je ne parviens pas à bien l’intégrer dans ma natation. Et puis, c’est quand même plus agréable de s’entraîner au soleil et en extérieur, non ? (rires)
Combien de temps partez-vous ?
Pour espérer me qualifier pour les Championnats du Monde, je dois m’aligner aux Championnats de Belgique, fin avril. Je reviendrai donc à ce moment puis je repartirai probablement jusqu’à la fin de mes examens, fin mai.
Et après ?
Après juin, je ne serai plus éligible pour le circuit universitaire car il y a un délai de 5 ans après avoir commencé l’Université. Or, c’est pour ce circuit que j’y vais. Cela m’étonnerait donc que j’y prolonge ma carrière.
Vous débarquez dans l’inconnue…
Oui mais, heureusement, je connais déjà deux Suédois de l’équipe. Je m’entends bien avec eux. Je logerai avec un Espagnol, qui est Champion d’Europe et qui, comme moi, arrive pour un semestre. Et puis, j’ai déjà discuté des heures avec le coach. Il m’a appelé à plusieurs reprises. Ça va être bien. Il faut juste que je fasse attention à ce que je mange et que je me prépare des petits plats sains…
Après trois semaines de préparation à Sierra Nevada avec le Team Belgium, on avait à cœur de voir ce que nos nageurs avaient dans le ventre. Malheureusement, les bienfaits de l’altitude ne se sont pas affichés de la même manière chez chacun d’entre eux à Anvers.
Une déception palpable dans la voix d’André Henveaux qui se disait épuisé par les contrariétés du week-end au moment de tirer le bilan. « Thomas Courbois, Florentin Lovens et Noah Franquinet (18 secondes de mieux sur 1500m) sont les 3 mecs du week-end. Je peux ajouter Théo Marti, qui a fait de bonnes choses aussi (gain de 10’’ sur 1500m), et Emma Govaerts chez les filles (MP sur 200m brasse). Calypso Lambert s’améliore aussi mais elle espérait mieux. Les autres… »
Thomas Courbois améliore ses chronos dans 4 courses. « Il fait notamment 1:55 au relais du 4x200m avec l’équipe nationale et 4:04 sur 400 (en plus du succès sur 1500m, qui a vu notre club s’emparer des 5 premières places). Il a très bien nagé. Florentin aussi. Quand on voit l’attitude positive des mecs du 1500m qui s’amusent, se motivent, se lancent des deals et s’encouragent, je me dis que les filles devraient parfois en prendre de la graine plutôt que de se plaindre ! »
Camille à 80 centièmes d’une qualification européenne
Les fers de lance habituel n’ont pas brillé dans le bassin anversois pour diverses raisons. Après un 3:52 sur un 400m où il est apparu à l’aise durant les qualifs, Lucas Henveaux a été malade le reste du week-end… ce qui a empêché sa sœur Camille de dormir la nuit. « Lucas est excessif en tout, je ne sais pas ce qu’il a foutu », râlait « coach André ». « Du coup, ils sont tous les deux rentrés à la maison dimanche midi. C’est dommage car, la veille, Camille avait fait un bon 200m et elle avait raté sa qualification pour les championnats d’Europe de 80 centièmes… sur un 800m qu’elle boucle en 8:55. En passant mieux ses virages, elle obtenait son ticket ! Maxime Courtois n’y était pas non plus. Quant à Ambre Franquinet, même si elle remporte le 4x400m, elle était un peu à côté de ses pompes aussi. »
On attend une revanche de la part de notre groupe compétition aux Championnats francophones longue distance, dans moins de deux semaines.
Ce dimanche n’est pas un jour comme les autres pour Liège Natation. Un personnage clé de son histoire, et de son présent, entre dans une nouvelle dizaine (on lui laissera le soin d’annoncer laquelle…) ? De qui s’agit-il ? De sa secrétaire Brigitte Legros.
Le moment est donc venu de placer cette travailleuse de l’ombre sur le feu des projecteurs… même si sa discrétion aurait préféré le contraire. Oui, Brigitte, c’est TON jour. Joyeux anniversaire, et profites-en bien. Tu le mérites.
Au club depuis sa création en 1987 !
Quand on pense à Liège Natation, on pense évidemment à André Henveaux. Mais notre « boss » sait parfaitement que Brigitte est incontournable au sein de son club. Doué pour former ses athlètes pour le haut niveau, André a également eu le nez fin au moment de la naissance de son « bébé ». C’était… en 1986. Un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, comme le chantait Charles Aznavour.
Tous les postes, sauf la présidence
« J’étais Directeur technique au Mosa. Quand on m’a poussé dehors, j’ai trouvé un accord avec le Bourgmestre de Crisnée de l’époque, Jean Stassart (N.D.L.R. : qui a donné son nom à la rue où est installée la piscine). Pour lancer le club, j’avais besoin d’être entouré. Je connaissais Philippe Noël, un professeur de l’Université qui donnait cours en 1re et 2e licence. Je lui ai dit que je voulais ses deux meilleurs élèves pour m’épauler : un homme et une femme. Il m’a renseigné Eric Hoste et Brigitte Legros. Elle a de suite était très enthousiaste, Eric était plus mesuré. Brigitte avait nagé à Spa et connaissait donc bien le milieu. Avec Robert Arnould, nous avons fait les statuts du club qui est né en 1987. On a ensuite créé un sport-études avec l’IPES, situé juste derrière la piscine, et Brigitte y a entraîné. Au club, elle a été monitrice et a formé son équipe : acclimatation, apprentissage, perfectionnement, pré-compétition, compétition. Elle m’accompagnait aussi dans les stages. Avec Eric et elle, on a vraiment créé toute la structure. Elle a donc tout fait au club… sauf en occuper la présidence. »
« Sans elle, jamais je n’aurais réussi à amener le club où il est actuellement »
André Henveaux
« C’est notre Ma Dalton »
Et qui d’autre qu’André pouvait mieux parler des qualités de notre secrétaire ? Personne… « Brigitte, c’est une personne comme on n’en fait plus. Elle est d’une gentillesse et d’une générosité extrême. Beaucoup trop même, à mon goût, ce qui peut lui jouer des tours. C’est une femme intelligente, franche, honnête, droite, spontanée et avec un caractère fort. Brigitte a toujours réponse à tout et toujours avec à-propos. C’est aussi une mère de famille qui a élevé 4 gamins, et elle continue à les élever même s’ils ont tous passé la vingtaine d’années. C’est un peu notre « Ma Dalton » (rires). C’est aussi une très bonne copine, qui ne dit jamais un mot de travers sur les autres. Elle est très sociable et sait enlever le stress de tout le monde quand on prend un verre au coin du bar. Je suis son « chef » mais je la considère comme ma partenaire. De son côté, elle m’a toujours respecté. Comme je vous disais, on ne trouve plus des personnes comme elle. On ne la remplacera pas. »
Et ça tombe bien car elle ne compte pas abandonner le navire… « Ce qu’on a fait ensemble, ce n’est pas anodin. C’est clair que, sans elle, jamais je n’aurais réussi à faire de Liège Natation un club performant et à l’amener où il est actuellement. »
Une semaine après la première sortie en 2023 de nos jeunes, ce sont nos cadets, juniors et seniors qui se produiront ce week-end. Ils ont rendez-vous à Anvers pour la Flanders Swimming Cup.
De retour d’un stage de 3 semaines à Sierra Nevada (Espagne) avec l’équipe nationale, nos Crisnéens comptent bien mettre à profit les bienfaits de l’altitude pour poursuivre la progression enregistrée en 2022. Ils n’étaient, en effet, pas là pour passer les fêtes en dilettante. « En additionnant les séances dans l’eau et les parties musculation-échauffement à sec-étirements, cela représente 7 à 8 heures de sport par jour », explique André Henveaux. « C’est ça le haut niveau. C’est autre chose que le foot, hein… Il n’y a même pas eu de soirée spéciale pour le réveillon. Certains ont juste regarder un feu d’artifice au loin. »
Du groupe compétition, seule Naya Dominiczak était absente (arrêt). Théo Marti (sélectionné par le Luxembourg) et Noah Franquinet (qui va intégrer le groupe de haut niveau) étaient du voyage aux côtés des autres habitués du Team Belgium. Le mentor de Liège Natation a donc suivi avec attention ce stage même s’il n’en était pas aux commandes. « Fred Vergnoux ne travaille pas de la même façon que moi. Cela fera une nouvelle expérience à mes athlètes. Je les prenais juste une fois au bout de 4-5 entraînements. Les kilomètres et les heures étaient là. Tout a été fait. On verra le résultat. Même si ma responsabilité et celle du nouveau coach sont engagées, c’est à eux de nager, maintenant… A cause de quelques malades au sein de la délégation, la préparation n’a cependant pas été optimale. Chez nous, Lucas Henveaux a été fiévreux durant 2 jours mais les plus touchés ont été Emma Govaerts et Maxime Courtois. Mais je reste confiant et d’un optimisme béat pour ce week-end, comme d’habitude (rires) »
Un record de Belgique sur 200m ou sur 400m?
A Anvers, la concurrence devrait être rude. « Il y a un mois et demi, on a clairement ciblé cette compétition. Il y a des temps limites à signer pour se qualifier pour des compétitions européennes. Ce sera notamment le cas de Thomas Courbois (repris pour le 4x200m avec l’équipe belge), de Camille Henveaux (relais 4×200 féminin) ou de Lucas Henveaux (relais en vue des championnats du monde de Fukuoka). J’attends aussi un bon 1500m de Florentin Lovens. »
Sur 200m et sur 400m, Lucas tentera aussi de décrocher un record de Belgique dont il est proche depuis le mois de novembre mais qui se refuse jusqu’à présent à lui. Un dernier essai avant de s’envoler pour les States mercredi prochain. « Il a été recruté par l’Université de Berkeley (San Francisco) qui figure dans la meilleure division américaine (NCAA) pour nager sur des distances de 500 yards (452 mètres) », poursuit son papa.
Les éliminatoires du Challenge George se déroulaient ce dimanche à la piscine de Jonfosse, en petit bassin. Nos deux entraîneurs attendaient de leur groupe des progrès tangibles au niveau des chronos et de la technique sur 400m NL. Le message est visiblement bien passé.
« Je suis très très très contente », insistait Els Gitsels au moment de tirer le bilan du week-end. Presque tout le monde a amélioré son temps de 5 secondes. Les jumelles ont signé une superbe performance en 4:48. J’attendais depuis longtemps qu’elles sortent ce genre de chrono. Cette fois, c’est Célya qui a devancé Typhanie, à la touche. Je les sépare à l’entraînement mais elles font toujours des temps équivalents. Elles sont vraiment inséparables. C’est la première fois qu’elles battent les jumelles Gillet de Waremme. J’espère que ça va leur donner confiance et leur servir de déclic. Ce sont des bosseuses et elles peuvent être fières d’elles. »
La famille Pâques n’était pas la seule satisfaction du week-end. « Anaïs Mardaga a fait un super 400m en descendant sous les 5 minutes (4:58). Janne Jorissen et Ilana Carlos-Da Silva signent leur meilleur temps avec 5 secondes de moins. Eléa Stas s’améliore aussi même si elle a manqué une semaine de stage à cause de vacances au ski. Quand le moteur est lancé, elle a un potentiel intéressant… mais elle ne le lance pas toujours. Elle doit croire en elle, prendre confiance et être moins prudente. »
La déception vient du seul garçon du groupe. « C’est la 2e fois que Noah Lambert nage très mal à Jonfosse », grimace-t-elle. « Pourtant il était bon aux entraînements et en forme. Il n’y avait donc aucune raison. Il a pris un bon départ et s’est vite retrouvé avec 4-5 secondes d’avance. Puis il a perdu le rythme dans le 3e 50 mètres. C’est dommage, même si ça devrait suffire pour lui offrir une qualification (N.D.L.R. : près de 6 secondes de mieux que le 2e). »
Plus d’une minute de mieux en un an
Sylvie Hainaux était également ravie du comportement de ses petits. « Les filles 2014, qui n’avaient jamais disputé de 400m en compétition, se sont bien appliquées et réalisent un beau tir groupé (2-3-4-6 pour Noéline Moreno, Louise Scaglione, Lyne De Buyst et Jade Maloir). Chez les 2013, Laurane Stas et Pauline Van Hove finissent 6e et 7e. J’espère qu’elles feront partie des 12 sélectionnées pour la finale. Lucille Tombeur (10e) a bien nagé aussi. »
Les garçons ont bien presté également. « En un an, j’ai noté des amélioration de plus d’une minute. C’est donc réjouissant. Clément Poes (3e) et Finn Jorissen (4e) ont très bien nagé, Nathan Geysenberghs (14e) progresse bien et Maël Renouard (16e) a dû gérer son stress pour sa première compétition. »
Le seul bémol, c’est le 400m de Camille Broen. « Elle est partie trop vite puis a oublié la technique et n’avançait plus. A sa décharge, c’était sa première fois… »
Prochain rendez-vous : les Championnats francophones de La Louvière les 11 et 12 février. Les plus grands, eux, ont déjà coché dans leur agenda les longues distances qui se disputent le week-end précédent.
Sept semaines après leur dernière sortie, à l’occasion du meeting de Crisnée les 25 et 26 novembre dernier, les nageurs d’Els Gitsel et de Sylvie Hainaux retrouvent les joies de la compétition. Ce dimanche, c’est à la piscine de Jonfosse (25 mètres) qu’ils tenteront de s’illustrer à l’occasion des éliminatoires du Challenge George.
Comme d’habitude lors de cette compétition organisé par le Mosan, seules des distances de 400 mètres sont au programme.
C’est avec confiance qu’Els Gitsels aborde le week-end. « Après une semaine de congé, on a enchaîné avec deux autres de stage, ce qui représente tout de même 9 séances de 90 minutes. Et on n’a pas eu trop de malades, donc on n’a pas à se plaindre. On a travaillé sérieusement en vue des Championnats francophones. »
Vous l’aurez compris, le George ne constitue pas la priorité de l’épouse d’André. « Avant, cela représentait presque une finale de championnats de Belgique. Ce n’est plus le cas. Les Flamands ne participent plus et les autres provinces n’ont plus une journée dédiée à 100% à cette compétition. C’est donc moins représentatif… mais cela permet de tester l’état de forme et, éventuellement, d’ajuster la préparation à 4 semaines des Championnats Francophones. »
Ceux-ci se dérouleront le week-end des 11 et 12 février, avec les longues distances (800-1500m) la semaine précédente.
« Je regrette aussi que les finales du George ne se disputent plus en grand bain alors que toutes les grandes compétitions des prochains mois se font dans des piscines de 50 mètres… »
Premier 400 pour Jade Maloir et Maël Renouard
De son côté, Sylvie Hainaux, satisfaite du stage de la 2e semaine des vacances (4x1h30), aura deux objectifs différents pour ses ouailles. « Ceux qui sont nés en 2013 ont déjà participé à cette compétition la saison dernière. Ils savent ce que c’est. J’attends donc d’eux une amélioration au niveau de la technique et de la vitesse. Maintenant, un 400 reste difficile au niveau tactique. Il faut bien le gérer… mais ça devient intéressant. »
L’approche sera différente pour les plus jeunes. « Ils ne seront que deux : Jade Maloir et Maël Renouard. Ils ont commencé à nager en septembre mais, techniquement, ils sont prêts. Les autres ne le sont pas encore. J’espérais aussi voir Norah Kaim mais elle ne pourra s’aligner. C’est un beau défi car Jade et Maël n’ont nagé que des 100 mètres à Crisnée. Ils vont découvrir ce que c’est de nager 16 longueurs sans s’arrêter, dans une autre piscine, de bien négocier les virages et de faire de belles flèches. On se focalisera donc sur l’application plutôt que sur le temps. Et si la nage est bonne, le temps suivra… et peut-être la qualification. »
Comme ce fut le cas il y a douze mois. « On sortait du covid et tout le monde n’avait pas brillé… mais je pense qu’ils s’étaient tous qualifiés. J’espère la même chose. On verra ce qu’on peut espérer pour Louise Scaglione qui était malade et n’a pas su se préparer comme les autres. »
Une nouvelle fois, c’est avec un grand sourire qu’André Henveaux peut tirer le bilan de notre meeting hivernal. Nombreux ont été ceux qui l’ont félicité, lui et son équipe, pour l’organisation et la convivialité de l’événement. « Quel succès ! Et quel monde ! », savourait-il.
En effet, il y avait même une nageuse du club de… Nouméa (Nouvelle-Calédonie) ! Elle a d’ailleurs reçu un t-shirt LGN de la part de notre président.
La soirée du vendredi commençait par une des attractions principales : le 800m NL messieurs. Tous les regards étaient tournés vers Lucas Henveaux qui visait le record de Belgique. Pour 44 centièmes, il doit finalement se contenter d’une meilleure performance personnelle doublée d’un record francophone. « Indépendamment du record, j’ai fait une bonne course en m’améliorant de 2 secondes et demi », commentait Lucas peu après sa sortie de l’eau. « Ce record, c’est du bonus car mes objectifs à long terme se situent au niveau international. Mais ce serait quand même bien pour le moral d’en signer un. Depuis un an et demi, je nage bien, je progresse, mais je ne fais jamais un truc exceptionnel. Je voudrais une fois une course qui m’épate. Car je suis capable de mettre 2-3 secondes à un record ! »
Cette course, il espérait que ce soit celle du lendemain soir, sur 400 mètres. Malheureusement, il boucle son parcours une seconde plus lentement que son meilleur chrono. Peut-être avait-il dépensé trop d’énergie au cours d’un 100m au cours duquel il avait brillé 3 heures plus tôt. « Avec son 48:65, il aurait remporté les Championnats de Belgique sur 100m », analysait son papa. « C’est donc un temps formidable. Le record, ce sera pour la prochaine fois. C’est toujours bien pour lui, pour la famille ou pour le club mais, le plus important, cela reste les compétitions internationales et les Championnats du Monde à Fukuoka. On va donc rester calme et ne pas pleurer pour ces records… »
Noah Lambert et Anaïs Mardaga épatent sur 1500m
André était également très satisfait de l’ensemble des nageurs du club, jeunes comme moins jeunes. Parmi toutes les bonnes notes, on pointera notamment les gros progrès de Noah Lambert et d’Anaïs Mardaga sur 1500m. Vendredi soir, cette dernière se battait contre elle-même dans un solo de 1,5 km. Malgré un bonnet perdu à 300 mètres de l’arrivée, Anaïs a explosé ses chronos d’entraînement. « Je suis très contente d’elle », expliquait d’ailleurs Els Gitsel. « Elle a géré comme un chef. Et si elle ne perd pas son bonnet, elle fait 8 à 10 secondes de mieux. »
12 courses pour Thomas Courbois !
Soulignons aussi le courage d’un Thomas Courbois qui s’est aligné sur 12 courses, dont certaines assez improbables pour lui comme le 400m 4 nages. En voilà un qui a dû passer une bonne nuit samedi soir…
« On a de bons nageurs à tous les niveaux et un bon esprit d’équipe », concluait André Henveaux. « Quand l’un est moins bien, les autres le soutiennent. J’espère que cet esprit va perdurer. »
Notons qu’une partie du groupe compétition disputera une compétition à Rotterdam dès jeudi avec la Fédération. Il s’agit de Thomas Courbois, Florentin Lovens, Maxime Courtois, Ambre Franquinet, Camille Henveaux, Emma Govaerts et Grace Palmer.
La piscine de Crisnée va vibrer au bruit des encouragements et, on l’espère, des performances de haut niveau ce week-end. Ces vendredi et samedi, place, en effet, à notre traditionnel meeting d’hiver.
On attend 18 clubs 278 nageurs, 1169 départs, soit un total légèrement supérieur à celui de l’an dernier, alors qu’on sortait du covid. « On peut s’attendre à une bonne édition », sourit André Henveaux.
En nombre mais aussi en qualité et en intérêt. En effet, Lucas Henveaux se rapproche depuis des semaines du record de Belgique. Aux Championnats de Belgique de Louvain, alors que sa préparation avait été perturbée par une gastro-entérite, il n’était plus qu’à 23 centièmes du record national sur 400m NL et à moins de 2 secondes sur 800m. Nager à la maison sera-t-il l’élément-clé pour décrocher la timbale ? « Il est mieux qu’il y a deux semaines », confirme son papa. « Florentin Lovens pourrait aussi signer un record de Belgique chez les moins de 16 ans. Avec aussi Antoine Saive, ça devrait voler bas sur 800m ! Ils sont tous en forme. »
Notons que, même sans chrono électronique, le record pourra être homologué. Toutes les précautions au niveau du règlement ont été respectées au cas où…
Avec Camille, sans Max et sans Grace
Pas de Maxime Courtois par contre sur cette longue distance car il se réserve pour une compétition à Rotterdam le week-end suivant alors que le duo Théo Marti–Noah Franquinet a opté pour le 1500m. Grace Palmer, de retour d’un stage à Belek avec le relais belge du 4x200m NL, sera absente. Dans le même cas que Grace, Camille Henveaux a tout de même choisi de s’aligner à quelques centaines de mètres de son domicile via un programme allégé (100m NL, 100m 4 nages et 200m 4 nages).
Grandes premières pour les plus petits
Notre meeting sera aussi l’occasion de voir à l’œuvre, pour la première fois, certains athlètes des groupes d’Els Gitsels et de Sylvie Hainaux. « C’est ce qui confère à notre compétition cette atmosphère familiale, où les parents et grands-parents viennent voir le « petit » qui nage. »
Ça va donc faire du monde autour de la piscine. Il faudra pousser les murs… « On ne sait pas faire autrement. A part Seraing, qui peut se vanter d’avoir une tribune ? Personne, surtout pas les bassins de 25 mètres. »
Il est d’ailleurs demandé aux nageurs et aux entraîneurs d’apporter leur siège au bord du bassin.
C’est auréolée d un titre de Championne de Belgique du 400m et d’un record de Belgique (moins de 16 ans) que Camille Henveaux a pris l’avion, ce jeudi, en direction de Belek, en Turquie.
Durant 10 jours, elle s’entraînera avec un objectif précis : faire partie du relais belge du 4x200m aux Jeux Olympiques de Paris. « Elles sont 7 au départ et elles vont travailler ensemble pendant deux ans avec l’entraîneur national, Frédéric Vergnoux », explique André Henveaux. « Des 7, il en retiendra 4 + 1 réserve. Camille est la plus jeune mais elle a le 3e meilleur chrono du groupe. Ces nageuses devront hisser la Belgique parmi les 16 meilleures nations pour être retenues. Les Championnats du Monde à Fukuoka seront qualicatifs. »
Belek servira donc d’entraînement mais aussi de team building. Elles seront même accompagnées d’un préparateur mental. Une preuve que la Fédération ne compte rien laisser au hasard.
« On ne change rien au programme d’entraînement »
Pour Camille, c est aussi le bon moment pour miser sur la natation. « Elle est en rhéto et terminera donc ses humanités en juin. Elle pourra donc se concentrer pleinement sur cet objectif. Une année pas complètement sabbatique car elle fera tout de même un choix d’études, mais pas via la filière classique. »
Ce nouvel objectif va-t-il changer sa préparation au quotidien ou pousser Camille à délaisser les longues distances et l’eau libre, une compétition à laquelle elle a pris goût ? « Non, on ne change rien au programme d’entraînement », rétorque le papa-coach. « On est arrivé à ce stade avec le programme qu’on a, donc on continue… Et l’eau libre, elle pourra s’y aligner en guise d’entraînement. »
Notre club vient d’enregistrer un renfort de taille pour son groupe Compétition : Sébastien De Meulemeester. Né le 27 février 1998, cet ancien nageur du Brabo avait choisi de franchir un pas supplémentaire dans sa carrière en s’expatriant à Marseille.
Selon la politique flamande, cet exil ne lui permet pas de reprendre une licence dans un club du nord du pays. « Donc il a choisi de venir chez nous », explique André Henveaux. « C’est un excellent nageur, qui a déjà disputé des Championnats d’Europe et qui était candidat aux derniers Jeux Olympiques. Adepte du papillon et du crawl, il vaut 1:46 sur 200m. Il s’est blessé à l’épaule il y a deux mois lors d’une chute en trottinette électrique. En nageant pour nous, il aura la possibilité d’être soutenu par l’Adeps. Il espère aussi réintégrer l’équipe nationale. On le verra sous nos couleurs lors des Championnats de Belgique et des compétitions internationales mais il ne s’entraînera pas avec notre groupe. »
André aurait aimé lui remettre déjà le pied à l’étrier dimanche, à Louvain, mais Sébastien n’était pas encore apte. Partie remise…
Une nouvelle fois, Liège Natation s’est mis en évidence durant les Championnats de Belgique Open en petit bain qui se sont déroulés ce week-end, à Louvain. Bilan du week-end : 12 médailles individuelles (dont 6 en or), 3 en relais et un record de Belgique moins de 16 ans sur 400m !
André Henveaux avait exigé 4 médailles d’or pour son fils Lucas sur ses 4 courses individuelles (200m, 400m, 800m et 1500m). Un message reçu… 4 sur 4. La cerise sur le gâteau aurait été un record de Belgique mais, malheureusement, il n’est pas venu. « Il gagne facilement, même trop facilement », explique André, sans triomphalisme. « Pour qu’il puisse continuer sa progression, il a besoin de concurrence. C’est ça qui amène la performance. On va réfléchir à l’inscrire à des épreuves de Coupe du Monde pour qu’il côtoie le haut niveau. Le fait que toutes les distances soient condensées en deux jours ne mettent pas non plus les nageurs en conditions optimales pour battre des records… »
Malgré sa belle collection de trophées, Lucas Henveaux gardait également toute son humilité. « Je suis content de mes 4 titres, surtout que je n’ai pas su m’entraîner les 3 jours qui ont précédé la compétition à cause d’une gastro. Du coup, les chronos ne sont pas ceux que j’espérais, même si je les améliore tous les 4. Sur 1500, je passe la barrière des 15 minutes (14:59). J’espérais 3:40 sur 400m et 7:40 sur 800m. Je fais 3:43.22 et 7 :46.87. Je ne suis plus qu’à 23 centièmes du record national sur 400m et à moins de 2 secondes sur 800m. J’espère donc que le travail en altitude portera ses fruits dans deux semaines, à Crisnée. »
En attendant, après des semaines de régime strict, Lucas a bien mérité un bon sachet de frites…
Record de Belgique moins de 16 ans pour Camille
Sur les mêmes distances que Lucas, André avait exigé 4 podiums de sa fille Camille. Bilan : l’or sur 400m, l’argent sur le 800m et le 1500m, une 4e place sur 200m. Le tout couronné par une performance de haut vol sur le 400m qui se solde par un record de Belgique en moins de 16 ans ! « Elle a été fabuleuse. A cet âge, personne n’était jamais descendu sous les 4:10. Elle fait 4:09.80. Elle a bien nagé tout le week-end. Même son 200, qu’elle améliore de 3 secondes. »
Trois médailles individuelles, c’est aussi le bilan d’Ambre Franquinet, qui revient avec les 3 métaux via ses courses sur les 4 nages (or sur 200, argent sur 400, bronze sur 100). « Elle fait un bon 200m 4 nages mais je ne comprends pas son 400m 4 nages. D’accord, Sarah Dumont a bien nagé mais Ambre doit faire mieux que cela. Ce n’était pas bon. C’est le seul couac du week-end. »
Grace Palmer de retour en forme
On complétera le tableau des podiums en mentionnant l’argent de Grace Palmer sur le 200m brasse et le bronze de Florentin Lovens sur le 800m. Nos relais ramènent aussi 2 médailles de bronze (les filles sur 4x50m NL, le relais mixte sur 4x50m 4 nages). « Je suis content de tous, même ceux qui n’ont pas de médaille », poursuivait le coach. « Noah Franquinet : très bien. Thomas Courbois et Florentin Lovens : super. Maxime Courtois : très bien le 1500 mais il peut mieux au 800m. Quant à Théo Marti, il améliore 5 de ses temps et se hisse en finale du 200m dos. Un très bon championnat ! »
Sourire de mise aussi chez les filles. « Grace Palmer améliore ses temps et s’empare de l’argent sur 200m brasse. C’est très bien. Elle montre qu’elle progresse. Naya Dominiczak bat aussi ses chronos sur 50m et 100m dos. Quant à Emma Govaerts, il y a à boire et à manger dans ses championnats. Elle se hisse en finale dans 3 de ses 4 courses, elle progresse dans la 4e (200m 4 nages) et elle s’améliore fortement sur le 200m brasse. Ça, c’est le positif. Le négatif, c’est qu’elle n’a pas été au top sur le 100m brasse qui est pourtant sa discipline-phare et pour laquelle elle est sélectionnable en 2023 pour les Championnats d’Europe juniors. Elle était d’ailleurs la première déçue. »
Une revanche dans 15 jours à quelques centaines de mètres à peine de son domicile ?
Cet été, les nageurs de notre groupe Compétition avaient brillé aux Championnats de Belgique d’Anvers (grand bain) en ramenant pas moins de 30 médailles. Trois mois et demi et un stage à Sierra Nevada plus tard, c’est à Louvain (petit bain) qu’ils entendent confirmer qu’ils figurent parmi les meilleurs de Belgique et qu’il faudra compter avec eux, dans le futur, au niveau national et international.
Tous les regards seront évidemment braqués sur Lucas Henveaux. Demi-finaliste des Championnats d’Europe de Rome sur 200m nage libre, le Crisnéen pourrait entrer dans l’histoire de la natation tricolore en améliorant le record de Belgique du 400m NL, dont il n’est éloigné que d’une seconde 31. « Un ou peut-être même 2 », ambitionne André Henveaux, son coach et papa. « Lucas s’aligne sur 200m, 400m, 800m et 1500m. Il doit gagner les 4 courses ! Il sort d’un très bon stage et, les qualités, il les a. Pour battre un record, il faut qu’il parvienne à gérer la pression, de plus en plus forte sur ses épaules, et qu’il soit bien dans sa tête. Ce n’est pas simple car on attend beaucoup de lui au niveau du club et de la natation francophone. »
Derrière Lucas, les chances de podiums sont nombreuses. Petit passage en revue des troupes par le coach.
Ambre Franquinet : Comme Lucas, Ambre a participé aux Championnats d’Europe de Rome. Avec moins de succès, cependant. Mais elle a une belle carte à jouer. « J’attends de très bonnes choses d’elle. Elle se rapproche des temps limites pour les Championnats du Monde de Melbourne. Elle en est à la fois proche… et loin. Mais pourquoi pas, si elle est vraiment bien ce week-end. Physiquement, elle l’est mais, sur 400m 4 nages et sur 200m 4 nages, on ne peut patauger dans aucun des styles. Techniquement, c’est très difficile. »
Cinq représentants sur le 1500m !
Florentin Lovens et Maxime Courtois : deux courses à leur programme, le 800m et le 1500 m. « Un très bon stage pour ces 2 amis et une saine rivalité qui les tire vers le haut. Ils font partie des 4-5 meilleurs juniors belges. A Louvain, ils doivent signer des temps dans les 15 minutes sur 1500m (le meilleur chrono de Florent est de 15:56.36 et celui de Maxime de 16:01.83). Et sur 800m, ils doivent aller plus vite qu’Alisée Pisane, qui vient de porter le record de Belgique à 8:20. »
Thomas Courbois : « Il a très bien travaillé en stage. Il avait déconné (sic) au 400m l’an dernier (on ne sait toujours pas pourquoi) puis avait réalisé un super championnat. Avec Flo et Max, ça nous fait un fameux trio sur 1500m. Une belle course dans la course. »
Théo Marti : « Il évolue bien et fait désormais partie de l’équipe nationale luxembourgeoise. Le 200m dos et le 1500m sont de bonnes distances pour lui car on n’a pas besoin de faire 1,90m pour y performer. »
Noah Franquinet : le 5e larron de Liège Natation sur 1500m. « Sa seule course du week-end. C’est le « coming man », un bon nageur en devenir qui s’oriente vers les longues distances comme le 1500m et l’eau libre. »
Quatre podiums obligatoires pour Camille
Emma Govaerts : « Elle travaille bien et j’attends de belles choses d’elle, notamment des podiums sur le 100m brasse et le 200m brasse. J’espère qu’elle va s’éclater sur cette course. »
Camille Henveaux : comme son frère, elle se concentre sur 4 distances en crawl : 200m, 400m, 800m et 1500m. « Avec priorité pour le 200m et le 400m mais podium obligatoire dans les 4 courses. »
Naya Dominiczak : « Elle ne montera pas sur un podium mais j’attends d’elle qu’elle améliore ses chronos. »
Antoine Saive et Grace Palmer : transféré à Crisnée cet été, Antoine nagera sous nos couleurs pour la première fois sur le sol belge. « Comme Grace, il était en stage avec la Fédération au Portugal plutôt qu’avec nous. Et, vu qu’ils s’entraînent au Centre, je n’ai pas eu l’occasion de les voir à l’œuvre. Mais j’ai eu des échos positifs à leur sujet. »
Notons que, pour se mettre dans les meilleures conditions, certains de nos athlètes passeront s’échauffer à la piscine de Crisnée avant de prendre la route pour Louvain. Le but : éviter un échauffement vers 7h30 pour une course qui ne débute qu’à 13 heures. Une preuve qu’on ne veut rien laisser au hasard, ce week-end…
Il y a deux semaines, le groupe pré-compétition d’Els Gitsels s’était illustré à l’occasion des Championnats du District Liège-Namur-Luxembourg. Il a remis le couvert à l’occasion des Championnats FFBN organisés à Bastogne au terme d’un week-end bien chargé, certains nageurs ayant en effet coché 10 courses à leur programme. « C’était en effet intense pour eux », confirme Els Gitsels. « Ce dimanche, Noah Lambert a disputé 3 courses en une heure ! Mais on peut féliciter le club de Bastogne qui a organisé l’événement comme un chef, avec des timings parfaitement respectés. »
Cette lourde charge n’a cependant pas nui aux performances de nos athlètes. « Je n’avais pas d’objectif de places pour eux car cela dépend toujours des nageurs alignés. Je me concentre sur leurs prestations personnelles. Et, de ce côté, je suis ravie car tout le monde a signé des meilleures prestations dans presque toutes les courses. Certains ont même réussi des Requins. Cela prouve que ce qu’on met en place à l’entraînement est bien appliqué et que Liège Natation est toujours bien présent dans le paysage francophone. »
Nos couleurs ont multiplié les podiums avec 33 médailles au total. Seuls Waremme (55) et La Louvière (40) ont fait mieux mais ils alignaient respectivement 14 et 13 nageurs (contre 9 pour nous). En plus de ces médailles, il faut mettre en exergue les 3 titres de Championne Francophone pour Clémence Bajot. Chez les garçons, Noah Lambert, notre seul représentant masculin, a également été sacré Champion Francophone.
« Il y en a eu pour tout le monde », poursuivait la coach tout sourire. « Tout le monde était vraiment à son meilleur niveau. Noah retrouve ses sensations, Ilana (la nouvelle recrue) a très bien nagé son 400m 4 nages tout est réussissant ses meilleurs temps sur 100 et 200m brasse, les filles ont réussi leurs 100m dos… On a eu droit à quelques belles bagarres au sein de l’équipe sur certaines courses. »
De bon augure à trois semaines d’un meeting à la maison pour lequel nos jeunes pousses débordent déjà de motivation.