Notre groupe compétition continue à préparer soigneusement les Championnats de Belgique qui se dérouleront à Louvain les 12 et 13 novembre. Et rien de tel qu’un stage à Sierra Nevada (Espagne) pour être focus sur l’objectif.
A quelques jours du retour, prévu mardi, nous avons pris la température (dans tous les sens du terme) auprès d’Andre Henveaux. « Il fait un peu frais la nuit (-3 ou -4°) mais agréable en journée (10-12°). On a vu les premières neiges au sommet de la montagne il y a 4-5 jours. Il faut dire qu’on est quand même à 2400 mètres d’altitude. Avec le groupe (les 10 miens + Noah Martens, un copain de Lucas), tout se passe bien. »
La seule petite alerte est venue de Florentin Lovens, laissé au repos mercredi suite à des maux de dos. « Il allait déjà mieux le lendemain matin », poursuit le coach. « Rien d’embarrassant, donc. Cela arrive quand on fait une douzaine d’entraînements par semaine (soit environ 80 km) en plus de la PPG. Tous seront près pour les Championnats de Belgique. »
Des stars très accessibles
Et, comme chaque fois, les infrastructures sont au top. Nos nageurs peuvent même côtoyer quelques grosses pointures de différentes disciplines. « Un champion olympique d’aviron à Tokyo, une championne olympique du 400m 4 nages, un champion du Monde de 400m nage libre, un médaillé de bronze aux JO en athlétisme (Bashir Abdi), des Norvégiens très forts en triathlon… Ici, tout le monde se côtoie et se dit bonjour. Les stars sont accessibles, il n’y a pas de barrières. Lucas et moi prenons du plaisir à discuter avec certains d’entre eux. »
Et quoi de plus beaux pour motiver nos jeunes que ces athlètes qui ont réalisé leurs rêves ?
Le retour en Belgique est prévu mardi après-midi.
Championnat FFBN ce week-end à Bastogne
Alors que les grands peaufinent leur préparation en Espagne, le groupe pré-compétition d’Els Gitsels (9 nageurs) s’aligne ces samedi et dimanche aux Championnats FFBN qui se déroulent à Bastogne, en bassin de 25 mètres.
Une bonne occasion de confirmer les bons résultats enregistrés deux semaines plus tôt à Seraing, lors des championnats du District Liège-Namur-Luxembourg (10 titres de champion et de nombreuses MPP).
Les Championnats du District Liège-Namur-Luxembourg représentaient pour nos nageurs une occasion de se tester pour la première fois de la saison après 6 semaines d’entraînement acharné. Ils n’ont pas manqué leur rentrée, pour la plus grande joie de leur entraîneur.
« Ils ont tous très bien nagé et sont montés sur de nombreux podiums », commentait une Els Gitsels tout sourire. « Chacun a joliment représenté le club et a eu sa part du gâteau. »
Les chiffres reflètent bien l’omniprésence de notre club à Seraing : 10 titres de champion du District (4 pour Calypso Lambert, 3 pour Clémence Bajot, 2 pour Anaïs Mardaga, 1 pour Noah Lambert), 40 médailles individuelles et 4 en or dans les relais.
De remarquables stats qu’il convient tout de même de relativiser quelque peu puisque, après deux annulations dues au Covid, la compétition n’a pas retrouvé son lustre d’antan et a été boudée par quelques clubs. « Certains clubs cherchent peut-être à limiter leurs coûts de déplacement », s’interroge Els Gitsels. « C’est dommage car c’est une bonne occasion de nager en grand bassin, d’autant que presque toutes les courses sont au programme, qu’il s’agisse de petites ou de longues distances. Mais ce n’est pas grave, ça allège un peu les journées (rires). »
« La méthode employée est la bonne »
Ce n’est donc pas sur le nombre de médailles qu’elle se concentre au moment d’analyser le week-end mais bien sur l’évolution de ses protégés. « C’était un test pour voir comment chacun avait digéré le travail. C’est toujours un stress quand on a durci le programme car on ne sait pas comment les organismes vont réagir. Visiblement, la méthode est la bonne. Et personne n’a craqué sur les longues distances ! Je suis contente car j’ai noté de nombreuses meilleures performances personnelles (cliquez ici pour voir les MPP de nos nageurs). »
Puis d’étayer son propos par quelques exemples. « En-dessous de son niveau à cause du Covid en 2e partie de saison, Noah Lambert revient bien. Il a réalisé son meilleur temps sur 200m 4 nages et s’est frotté au 1500m pour la première fois. Eléa Stas est en plein progrès après sa fracture de l’an dernier (6 MPP sur 7 courses). Elle venait de loin et elle s’est bien montrée. Dommage son manque de lucidité qui la disqualifie sur le 200m dos à cause d’un mauvais virage. C’est un apprentissage… Sans être extraordinaire, Clémence Bajot a fait ses temps et a découvert de nouvelles distances. De façon générale, les progrès sur 200m crawl et sur 800m sont importants aussi. »
On retiendra aussi les 5 MPP d’Anaïs Mardaga (sur 6 courses), de Célya Paques (sur 7) et de Typhanie Paques (sur 7 aussi) et les 3 de Calypso Lambert (sur 4).
Grands débuts pour Ilana et Léane
Quid des deux nouvelles ? « Ilana-Luisa Carlos Da Silva s’améliore partout. Elle commence à comprendre ce qu’on attend d’elle et à montrer qu’elle peut monter au créneau sur 100 et 200m. Quant à Léane Malherbe, elle était très stressée car elle nageait pour la première fois en grand bassin et elle n’était jamais montée sur un plot pour lancer un relais. Mais elle a bien nagé en réussissant son meilleur chrono dans les 2 courses. »
De bons résultats à confirmer dans deux semaines aux Championnats Francophones petit bain à Bastogne.
Une semaine après le Festival International d’Aix-la-Chapelle réservé aux grands, c’est au tour du groupe d’Els Gitsels de connaître les joies d’une première compétition cette saison. Le rendez-vous à la piscine olympique de Seraing à l’occasion des Championnats du District Liège-Namur-Luxembourg. Un moment attendu avec impatience par un groupe qui n’a pas ménagé ses efforts depuis la reprise.
Deux des trois nouvelles recrues d’Els feront leurs débuts ce week-end sous leurs nouvelles couleurs. L.M.
« Nous avons terminé le premier cycle d’entraînement », explique la coach, satisfaite du boulot fourni. « Tout le monde a bien travaillé, avec une bonne attitude, et ils sont tous motivés pour ce week-end. Ils pourront s’aligner sur plein de courses que j’ai moi-même sélectionnées. Des petites et des longues distances, un mélange de vitesse et d’endurance. Cela permettra à chacun de se tester, de voir ce qui est maîtrisé et ce qui ne l’est pas. »
A chacun ? Pas tout à fait car Eléa Schmidt (2012), une des 3 nouvelles recrues, ne pourra être alignée car elle n’a pas réussi les temps nécessaires. Pas de temps de référence non plus pour Léane Malherbe mais elle démarrera tout de même deux relais dans lesquels sont alignés les 2009. Parmi les 3 néo-Crisnéennes, seule Ilana-Luisa Carlos Da Silva s’alignera donc en compétition individuelle. « Mais je ne m’attends pas à la voir briller dès maintenant. Elle travaille, elle est volontaire mais un changement de méthode de travail nécessite souvent un temps d’adaptation. »
Entorse pour Clémence Bajot
Pas de pression excessive non plus sur les épaules des autres athlètes. « Je ne m’attends pas à de grandes performances, d’autant que Clémence Bajot s’est foulé la cheville lors d’un cross scolaire (qu’elle a remporté) et qu’elle n’est pas très « safe » au niveau des poussées. Je ne sais pas non plus dans quel état s’aligneront les jumelles. Célya et Typhanie Paques rentrent vendredi de 3 jours de voyage scolaire et risquent d’être fatiguées. Je ne ferai donc pas une fixation sur les médailles. Je considère plutôt ces championnats comme une grosse interrogation juste avant le bulletin qui sera distribué lundi… »
Pas d’avion à Charleroi !
Lundi qui sera synonyme de début de vacances scolaires et… de stage de natation à Crisnée. « Deux semaines à Crisnée avec 8 entraînements hebdomadaires, sauf pour Anaïs Mardaga, Clémence Bajot, Noah Lambert et Janne Jorissen qui s’entraîneront avec la Fédération la 2e partie des congés. L’objectif est de préparer au mieux les Championnats Francophones en petit bassin qui se dérouleront les 5 et 6 novembre à Bastogne. »
En parlant de stage, le groupe compétition a connu quelques péripéties pour rejoindre Sierra Nevada. L’aéroport de Charleroi paralysé par les grèves, c’est finalement de Luxembourg qu’ils ont dû s’envoler…
Aachen accueillait ce dimanche la première compétition de la nouvelle saison pour nos nageurs. Huit d’entre eux défendaient la bannière nationale alors que Maxime Courtois, Théo Marti et Naya Dominiczak arboraient les couleurs de Liège Natation. Noah Franquinet, retenu par des obligations scolaires, a dû faire l’impasse sur le rendez-vous.
Lucas Henveaux et Ambre Franquinet se sont mis en évidence à Aix-la-Chapelle.
André Henveaux avait annoncé qu’il espérait voir ses protégés franchir un palier et améliorer leurs chronos individuels. Dans l’ensemble, il n’a pas été déçu. Il a même pu savourer quelques performances. « Lucas a été fabuleux au 400m. Avec son magnifique 3.44:30, il signe la meilleure performance belge du week-end et n’est plus qu’à 1 seconde 31 du record de Belgique, ce qui en fait la 2e performance belge sur cette distance. Il y a 9 chances sur 10 qu’il le batte lors des championnats de Belgique de Louvain (du 11 au 13 novembre). Par contre, il a loupé la 2e partie de son 1500m… » Une épreuve qu’il remporte quand même.
Lucas Henveaux n’est pas la seule satisfaction du week-end. « C’était une bonne compétition avec très peu de mauvaises choses », reprend l’entraîneur. « C’est rassurant de les voir en aussi bonne forme avant le stage. Je suis très content du 200m 4 nages d’Ambre Franquinet (meilleur temps) et de son 400m 4 nages (à 15 centièmes de son chrono). Camille Henveaux s’améliore sur 1500m (3e) et sur 400m (4e) et réalise un bon temps sur 800m (3e). J’ai aussi beaucoup aimé le 800m d’Emma Govaerts et de Grace Palmer. Cette dernière m’a vraiment étonné sur cette distance. »
Troisième place sur 1500m pour Camille Henveaux qui améliore son meilleur temps. ASV.06
Deux magnifiques courses pour Florentin Lovens
Chez les garçons, le sourire était de mise également. « Florentin Lovens signe un 1500m et un 400m magnifiques. Son pote Maxime Courtois a également été performant sur ces 2 distances. C’était bien aussi pour Théo Marti sur 200m dos et surtout sur 1500m. Thomas Courbois était par contre moins en forme. J’attendais un meilleur 1500m de sa part vu sa domination aux entraînement. Antoine Saive réussit un beau 1.52:60 sur 200m aussi. En fait, ils ont tous fait quelque chose de bon… à part Naya. Certes, elle a été un peu malade mais elle doit réagir et travailler… »
Et le travail, c’est ce qui figure au menu du groupe au cours des 3 prochaines semaines, à l’occasion du stage à Sierra Nevada. Seul le duo Grace Palmer–Antoine Servais (en stage avec la Fédération) ainsi que Cédric Filippini ne seront pas du voyage. Par contre, Noah Martens se joint au groupe et servira de « sparring partner » à Lucas pour préparer de façon optimale l’épreuve louvaniste. « Là, ça doit nager ! », prévient déjà André Henveaux en guise de conclusion.
Pour ceux qui en doutaient encore, la saison 2022-23 a bel et bien débuté. Dès ce vendredi, notre groupe compétition pourra se mesurer à d’autres nageurs à l’occasion de l’Internationales Schwimmfestival d’Aachen.
Les couleurs du Team Belgium pour les uns, celles de Liège Natation pour les autres. L.M.
Une découverte pour nos jeunes mais pas pour leur entraîneur. « J’ai nagé là-bas quand j’étais jeune mais je n’y suis jamais retourné depuis que j’entraîne », explique André Henveaux.
Cette découverte, c’est avant tout à la Fédération belge que nos athlètes la doivent. La majorité d’entre eux portera les couleurs « noir-jaune-rouge » du Team Belgium. Ce rendez-vous sera aussi le premier sous la houlette de Fred Vergnoux, le nouvel entraîneur national.
Objectif : améliorer les chronos
Maxime Courtois, Théo Marti et Naya Dominiczak s’aligneront, eux, pour le compte de Liège Natation. Même s’il s’agit du premier rendez-vous de l’année, pas question de le prendre à la légère. « Ils nageront mieux aux Championnats de Belgique petit bassin à Louvain, au retour du stage à Sierre Nevada, mais j’attends quand même qu’ils franchissent un palier ce week-end. On a beaucoup travaillé et tout le monde est bien. Ils ont majoritairement choisi les longues distances, ce qui correspond bien au travail d’endurance fourni depuis la reprise. J’espère donc qu’ils amélioreront leurs chronos de l’année dernière. »
20 jours de stage à Sierra Nevada
D’autant que leur mentor s’attend à une compétition relevée. « Il y aura notamment de bons Hollandais, de bons Allemands et il y a éliminatoires plus finales. Ils seront donc confrontés à des gars qui ont bien bossé, comme eux. »
La compétition à peine terminée, le groupe prendra son envol pour Sierra Nevada et un stage de 20 jours en altitude. Une méthode qui a fait ses preuves à maintes reprises et qui devrait, espérons-le du moins, porter à nouveau ses fruits du 11 au 13 novembre. »
Camille Henveaux a découvert l’eau libre au printemps dernier. Ce week-end, elle s’est inscrite avec sa maman, Els Gitsels, à une compétition sur la Costa Brava espagnole. Et elle s’y est distinguée en remportant la catégorie « Juniores ».
Camille Henveaux (ici avec son amie Naya Dominiczak) peut être fière de sa performance. L.M.
« C’est une course populaire qui rassemble 1800 participants, Hommes et Dames mélangés », explique André Henveaux, son papa et coach. « Les conditions climatiques n’étaient pas simple car il y avait de nombreuses vagues dues à la tramontane. Du coup, la course a été raccourcie de 7,5 à 5 km. Camille a bien nagé et aurait même pu terminé 2e si on ne lui avait pas arraché ses lunettes après 700 mètres. Elle a dû plonger pour les récupérer dans les algues et a perdu un temps précieux. Il y avait visiblement quelques sauvages car Els a perdu 3 fois son bonnet. Mais il y avait aussi quelques pointures. Elle peut donc être contente de sa performance. »
Conditions dantesques aux Championnats de Belgique
Le week-end a été moins fructueux pour Thomas Courbois et Noah Franquinet. Engagés aux Championnats de Belgique en eau libre (7,5 km) dans le canal de Zwevegem, ils ont été confrontés à des conditions climatiques dantesques et ont dû abandonner. « L’eau était à peine à 16-17 degrés », poursuit le mentor crisnéen. « Noah a arrêté après 2 des 5 tours de 1500 mètres. Il lui a fallu 2 heures pour se réchauffer. Il était frigorifié. Quant à Thomas, il a été arrêté par les arbitres au ravitaillement du 4e tour parce qu’il avait mal aux épaules et que cela mettait sa sécurité en danger. En fait, il n’y a qu’un seul nageur qui a terminé l’épreuve ! »
On se réjouit de revoir nos deux nageurs dans des conditions de course un peu plus « classiques ».
Il y a quelques semaines, nous évoquions les performances de nos deux jeunes promesses, Lucas Henveaux et Ambre Franquinet, aux Championnats d’Europe de Rome. Il y a quelques jours, c’est un ancien athlète de Liège Natation qui a fait vibrer la capitale italienne : Frédéric Tonus. A 49 ans, il a décroché 2 médailles d’or et deux d’argent dans la catégorie Masters !
Deux médailles d’or et une d’argent en 3 courses individuelles. Difficile de faire mieux…
Expatrié au Luxembourg, Fred n’oublie pas sa période faste sous la houlette d’André Henveaux. « J’ai nagé à Saint-Georges jusqu’à mes 16 ans puis je suis passé à Liège Natation », se souvient le Champion d’Europe. « C’est là que j’ai explosé en décrochant 17 titres de champion de Belgique et le record de Belgique du 50m papillon, en 24.80, en 1999 je crois. »
André ne tarit d’ailleurs pas d’éloges en repensant à Fred. « Un être humain extraordinaire et intelligent », complimente-t-il. « Il a toujours eu une exigence envers lui-même supérieure à la moyenne. C’est pourquoi il performait dans les bassins comme il l’a fait dans sa carrière professionnelle. C’est le genre d’athlète que tous les entraîneurs du monde ont envie de diriger. »
18 ans sans natation
Pourtant, à 25 ans, en sortant de l’Université, Frédéric Tonus range son maillot pendant 18 ans. « C’est suite à une réflexion de ma famille, qui estimait que j’avais pris du ventre, que je m’y suis remis, il y a 6 ans », s’amuse-t-il. « De mon poids de forme de ma jeunesse (82 kg), j’étais passé à 110, pour 1,90m. Et c’est André qui m’a fait mes plans d’entraînement… »
Son secret: avoir trouvé le bon compromis entre les relations sociales et une bonne hygiène alimentaire.
Et, de nouveau, Fred n’a pas fait les choses à moitié en replongeant, à 43 ans. « Je me suis pris au jeu avec, pour objectif, les championnats d’Europe Masters. Actuellement, je pèse 90 kg et je m’entraîne 5 fois 1h30 dans l’eau plus deux fois hors de l’eau chaque semaine. En plus du travail et de la vie de famille, c’est beaucoup. Mais j’ai la chance de pouvoir aménager mes horaires comme je le souhaite. Le plus difficile à gérer, c’est le régime alimentaire. Avec la vie de famille, les amis et les clients, il faut un minimum de « code social ». Impossible d’être toujours strict avec un menu poulet-salade-eau. J’essaie de me modérer et de trouver un équilibre. Je suis trop frustré si je bois deux verres de vin et que je vois que cela m’empêche de grappiller les centièmes nécessaires le lendemain, à l’entraînement. Du coup, je n’en bois qu’un… »
Fred visera les records d’Europe et du Monde en 2023.
Une tactique qui porte ses fruits puisque l’expert-comptable vient de décrocher 4 médailles en quelques jours. « Désormais, les organisateurs ont limité le nombre de courses individuelles à 3. Je remporte le 50m pap et je finis 2e du 100m pap derrière un Polonais qui a 4 ans de moins que moi et qui a participé aux JO en 2000. Normalement, je ne suis jamais battu… Sur 100m crawl, je décroche l’or aussi puis on se classe 2e au relais 4x50m NL. Les temps n’étaient pas exceptionnels mais les médailles sont là… »
«2023, ça doit être mon année »
Et Fred n’est pas encore rassasié. « L’an prochain, je change de catégorie, vu que j’aurai 50 ans. Je serai donc le plus jeune. Ce qui me manque, ce sont des records d’Europe et du Monde sur 50 pap, 100 pap et 100 crawl. 2023, ça doit être mon année ! Si je nage mes temps actuels (25.71 sur 50m papillon) dans 3 mois, c’est jouable. Mon inquiétude, ce sont les petits soucis (dos, épaules…) qui interviennent avec l’âge. En juin, je me suis levé un matin avec une côte bloquée, sans raison, et je n’ai pas su participer aux Championnats de France. »
En attendant, Frédéric Tonus peaufine sa condition dans le club qu’il a créé avec quelques amis il y a 3 ans et dont il est le trésorier. D’un simple groupe « Masters », les Luxembourg Sharks se sont développés pour accueillir 500 nageurs et 9 entraîneurs.
Quand on vous disait qu’il ne fait jamais les choses à moitié…
Alors que les entraînements viennent à peine de reprendre pour nos différents groupes, une de nos jeunes nageuses s’est déjà distinguée au niveau national. Anaïs Mardaga a en effet raflé plusieurs médailles, le week-end dernier, lors du championnat de Belgique de sauvetage à Blankenberge.
Deux médailles d’or et une de bronze pour Anaïs, le week-end dernier, à Blankenberge.
Malgré son manque d’expérience, elle a décroché le titre en Oceanwoman (pour les moins de 15 ans, il s’agit d’un mélange de nage, de surf et de course) ainsi qu’en Surf Race (course vers la mer, 300m dans l’eau et sprint sur la plage). Elle s’est aussi emparée de la médaille de bronze en Board Race (course sur la plage avec la planche, 600m en ramant avec les mains et arrivée sur la plage avec la planche). De quoi étoffer une collection qui s’était déjà enrichie d’une breloque de bronze sur 400m aux Championnats de Belgique en grand bassin, à Genk.
Deux semaines d’entraînement ont suffi pour monter sur la plus haute marche du podium.
Deux semaines d’entraînement
Pourtant, rien ne prédestinait Anaïs à prendre part à cette compétition au début de l’été. « En effet, c’est complètement par hasard », sourit la demoiselle de 12 ans. « Une connaissance de ma maman lui a parlé du sauvetage suite à mes bons résultats aux Championnat de Belgique de juillet. J’ai voulu essayé. Pendant deux semaines, je me suis entraînée, notamment pour monter sur une planche, ce que je n’avais jamais fait auparavant. Puis j’ai appris qu’il y avait le Championnat national le week-end dernier. Vu qu’il n’y avait pas de critère de qualification, je me suis inscrite… et cela m’a bien réussi. »
« Priorité à la natation »
Avec 3 médailles dans la catégorie Benjamines sur les 5 courses disputées, elle peut en effet être satisfaite de son bilan. « C’est autre chose que la natation mais c’est tout de même la partie nage que j’ai préféré. C’était ma première en eau libre et, même si la mer était un peu froide, c’était super cool. Je touchais des poissons en nageant (rires). C’était quand même difficile car, comme je n’avais pas appris la technique pour me maintenir à genou sur la planche, j’étais couchée et j’avançais à la force des bras. A la fin, j’avais de gros « biscoteaux » (sic) »
Cette expérience fructueuse a-t-elle fait naître une nouvelle vocation chez Anaïs ? « J’ai toujours eu envie de nager en eau libre plus tard car j’aime les longues distances. Oui, j’envisage de refaire du sauvetage mais ma priorité restera la natation en bassin. On vient d’entamer un programme de 12 semaines de préparation avec Els Gitsels. Le sauvetage, ce n’est donc pas pour maintenant… »
Plus que quelques jours avant la rentrée des classes pour nos enfants. Celle de Liège Natation s’effectuera quelques jours plus tard, plus précisément le lundi 5 septembre.
Les inscriptions se dérouleront le samedi 3 septembre de 9 à 12 heures, à la piscine de Crisnée.
Un grand entraîneur qui a fait l’histoire de la Natation belge », « Une légende au grand cœur », « Un souvenir impérissable », « Plus qu’un coach, tes violettes me manqueront »…Sur les réseaux sociaux, chacun rend hommage à sa façon à Lucien Pirson, décédé mercredi à l âge de 94 ans.
Lucien Pirson a orienté la vie et la carrière de nombreux nageurs, dont André Henveaux.
Le moins ému n’était pas André Henveaux. « C’était mon premier et mon seul entraîneur », commentait-il d’une voix mêlant tristesse et nostalgie au moment d’ouvrir la boîte à souvenirs pour rendre hommage à Lucien. « Je l’ai rencontré dans un petit commerce d’alimentation, en-dessous des Bains de la Sauvenière, un jour d’août 1964. J’avais 16 ans. Je lui ai dis : « Monsieur Pirson, j’aimerais faire de la natation avec vous. » « Il m’a gentiment demandé si j’étais un bon sportif. Je lui ai répondu que c’était le cas, que j’en avais marre du foot et que je voulais nager en compétition. Il m’a rétorqué : « Tu es déjà vieux pour commencer mais on va essayer. Rendez-vous de main à la piscine, à côté. » Voilà où et comment ont commencé mon amour et ma passion pour la natation. Il a toujours été mon maître et j’ai toujours essayé d’être un élève appliqué, en suivant les conseils qu’il m’a prodigué depuis 1964. Sans cette rencontre et sans Lucien, je n’aurais peut-être pas eu la vie que j’ai eue. Aujourd’hui, je suis triste. Nous avions gardé une très bonne relation. Le 14 janvier dernier, je lui avais encore rendu visite à la maison de repos, pour son 94e anniversaire. Je lui avais amené les pralines qu’il adorait. »
Un talent reconnu au-delà de nos frontières
Lucien a formé une génération de super nageurs et a dirigé la sélection nationale aux Jeux Olympiques de 1972 et 1976. Ses méthodes ont séduit à l’étranger, ce qui lui a permis de poser ses valises au Racing Club de France, à Porto, à Monaco mais également aux Etats-Unis. Après son retour en Belgique, il a également entraîné durant trois ans à Liège Natation.
Lucien a entraîné 3 ans à Liège Natation.
« Sans toi, Lucien, je n’aurais pas eu la vie que j’ai eue. Mon amour et ma passion de la natation, je te les dois! »
André Henveaux
« Lucien, tu étais notre maître à tous, à tous ceux qui aiment la natation », poursuit André. « C’est extraordinaire de passer une longue vie comme la tienne à faire la chose qui te passionnait. Tu nous as apporté la méthode, la perfection, la discipline. Tout était en ordre avec toi. Encore Bravo ! De là-haut, tu vas continuer à nous regarder travailler et je suis sûr que tu vas nous envoyer plein d’ondes positives pour ce sport que nous adorons. Tu nous disais : « 1964, Jeux de Tokyo, année zéro pour la natation. Les méthodes d’entraînement changent, on passe à l’interval training, les fréquences changent, les techniques changent, les virages se font en basculant, on travaille et les bras de façon séparée… » Et les entraîneurs de Toulouse et du Cercle des Nageurs de Marseille (Pedroletti) qui venaient à Liège pour te consulter et voir durant plusieurs jours comment tu travaillais ! Tu étais un magicien. »
Ce sont des maux des dos qui l’ont obligé à prendre ses distances avec les bassins. Il avait près de 90 ans et ne concevait pas de coacher assis, en retrait. « Maintenant que tu n’as plus mal au dos, je suis sûr que tu es heureux », concluait notre président. « Du fond du cœur, Lucien, nous te disons 1000 fois merci pour l’exemple que tu as été pour nous. »
Dernier hommage
Les visites se feront mardi 23 et mercredi 24 août de 17h à 19h au funérarium Germay (rue de la liberté 30, 4020 Liège).
L’inhumation aura lieu le jeudi 25 août. Rassemblement à 13h45 au funérarium Germay pour l’absoute et les hommages (14h). Il sera enterré au cimetière de Robermont (Rue de Herve 46, 4020 Liège) à 15h.
Les championnats d’Europe seniors se poursuivent jusqu’au 21 août à Rome. Si plusieurs Belges auront encore l’occasion de défendre leurs chances dans les prochaines heures, nos deux Crisnéens, Ambre Franquinet et Lucas Henveaux, ont bouclé leur parcours.
Fortunes diverses pour Lucas et Ambre pour leur première participation à un Championnat d’Europe seniors.
La plus belle des satisfactions est venue de Lucas qui, le dimanche matin, a réussi à se hisser en demi-finale du 200m NL avec un chrono de 1:48.56. En fin d’après-midi, il mettait 4 dizièmes de plus pour parcourir ses 4 longueurs. Une 15e place qui ne lui ouvrait pas les portes de la finale mais qui réjouissait tout de même son papa-entraîneur. « Pour quelqu’un qui revient à la natation après s’être consacré au golf, c’est un très bon résultat. Il y a un an, il nageait 1:52.70 pour son premier championnat de Belgique. Il a gagné plus de 4 secondes ! Ici, c’était sa première compétition internationale de haut niveau vu qu’il n’a jamais participé aux championnats juniors. Il faudra qu’il nage 2 secondes plus vite dans deux ans, pour les JO. Personne n’a un parcours similaire dans l’histoire de la natation ! »
Puis de détailler ses deux courses. « En éliminatoires, Lucas était très bien dans les 50 premiers mètres, avec des chronos qui auraient pu lui valoir un 4e ou une 5e place finale. Il a flanché dans la dernière ligne droite. En demi, c’était différent. Il a très bien démarré puis il a un peufait n’importe quoi… mais il termine très bien. Le but était quand même atteint. Il a avoué avoir été impressionné par l’ovation faite par ce grand stade à l’Italien qui nageait à côté de lui… »
Ambre Franquinet n’a pu franchir les obstacles
De son côté, Ambre Franquinet s’alignait sur le 400m 4 nages samedi. Son objectif principal était d’améliorer son meilleur chrono puis, peut-être, de se hisser en finale (à 8). Malheureusement, elle ne se classe que 17e, loin de sa meilleure performance et à plus de 14 secondes de la nageuse la plus rapide des éliminatoires, la Hongroise Mihalyvari Farkas.Les 50 premiers mètres (30.43) laissaient augurer une suite positive mais… « Entre les 250 et les 300 mètres, elle a mis près de 44 secondes », analysait le coach. « En brasse ce n’était plus Ambre Franquinet et le crawl était catastrophique. A Luxembourg, il y a un mois, elle nageait un 400 crawl en 4:21, ce qui fait du 1:05 aux 100 mètres. Au pire, si tu n’es pas bien, tu fais 1:07. Ici, elle l’a nagé en 1:09… »
Après une saison particulièrement longue, nos nageurs ont bien mérité quelques semaines de repos.
Le lundi, elle décrochait la 22e place sur le 200m 4 nages. Insuffisant pour accéder à la demi-finale. « C’était un week-end en demi-teinte », poursuivait André. « Ambre est déçue et moi aussi. »
Puis son coach d’avancer quelques tentatives explications : « Elle vient juste d’avoir 18 ans et c’est son premier championnat seniors. Dans ce milieu, il faut être décomplexé et être adulte émotionnellement. Ce n’est pas encore son cas. Elle est trop tendre et manque de maturité. Elle a le niveau des demi-finales mais il faut plus de volonté et d’agressivité. Elle va évoluer car elle a des qualités! A sa décharge, elle a laissé beaucoup d’influx dans son année scolaire qui a été compliquée. On va à présent tirer les conclusions pour bien entamer la saison prochaine. »
On apprend de ses erreurs, c’est ainsi qu’on s’endurcit et qu’on progresse…
13-14-15 août. Retenez-bien ces 3 dates. Ce sont les jours de compétitions de nos deux athlètes qualifiés pour les Championnats d’Europe seniors de Rome qui ont débuté ce jeudi.
Lucas Henveaux et Ambre Franquinet doivent améliorer leurs temps pour espérer une belle place finale. L.M.
Ambre Franquinet se présentera aux éliminatoires du 400m 4 nages le samedi matin et attendra le lundi pour faire étalage de ses qualités sur 200m 4 nages. Entre ces deux rendez-vous, Lucas Henveaux tentera de se qualifier pour la finale du 200m nage libre. « Ce ne sera pas une mince affaire », prévient d’emblée André Henveaux. « Tout le monde est là, à part les Russes. C’est donc du très haut niveau. Au 200m Messieurs, ils sont 60 au départ et on n’en garde que 16 ! Le premier objectif, c est que Lucas fasse son meilleur temps. Le second, c est d’accéder à la finale. La vraie performance serait qu’il descende sous les 1:48, c est-à-dire améliorer de plus de 3 dixièmes. »
Le record de Belgique dans le viseur
Les rivales d’Ambre Franquinet seront moins nombreuses… mais pas moins fortes pour la cause. « Il y a 20 nageuses sur le 400m 4 nages, samedi matin, mais c’est le top en Europe. En plus, c’est finale direct à 8. Pas de demi-finale. Elle tentera d’obtenir sa meilleure performance personnelle et de se rapprocher du record de Belgique. Elle se situe à moins de 3 secondes. Sur 400, c’est peu et c’est énorme à la fois. Sur le 200m 4 nages, elles seront une bonne trentaine. Là, on retiendra les 16 meilleures pour les demi-finales. Ambre tentera là aussi de faire son temps. »
Avec le stage à Lanzarote et une semaine de préparation dans la piscine de Bruges, suite aux Championnats de Belgique, le mentor crisnéen a placé ses prodiges dans les conditions optimales. « En résidant à Knokke durant une semaine, ils ont pu déconnecter de tout », poursuit-il. « On a réduit la charge lors des séances pour qu’ils arrivent affûtés. Depuis notre arrivée à Rome, ils voulaient 1h30 d’entraînement quotidien. J’ai divisé les exercices en deux fois 45 minutes. »
Lucas plus stressé qu’Ambre
Et tous les voyants semblent au vert… « Ils sont en bonne santé, sans aucun souci physique, ils ont bien travaillé, les infrastructures sont au top mondial et l’ambiance est bonne. Je sens tout de même un petit stress, moins chez Ambre que chez Lucas. Il est un peu « chaud » car il a envie de bien faire. Ce qui se passera après est écrit dans le ciel… »
Puissent nos nageurs le regarder avec la satisfaction du devoir accompli…
André Henveaux avait clairement affiché son objectif avant les Championnats de Belgique Open : il voulait une quinzaine de médailles. Il repart d’Anvers avec… exactement le double !
Le travail en stage a payé. Les stats de notre groupe lors de ces Championnats de Belgique le prouvent.
« Je suis fatigué mais fier de moi et de mes nageurs », commentait-il au moment de tirer le bilan, dès la compétition terminée. « On décroche 30 podiums ! 30 ! C’est exceptionnel. Difficile d’exiger mieux. Et je ne compte qu’une seule médaille par relais et une seule par course… Liège Natation a une histoire et a déjà fait de grandes choses mais on peut affirmer que c’était un tout grand championnat, au-delà même des espérances. »
Cinq courses, 5 médailles (plus les relais), Emma Govaerts a brillé à Anvers.
Puis de détailler les prestations des médaillés :
Emma Govaerts : Emma a vécu un superbe week-end. « Cinq courses individuelles, 5 médailles. Deux titres de Championne de Belgique (100m brasse, 200m brasse) et 3 de vice-championne (50m brasse, 400 NL et 800 NL). Formidable ! »
Ambre et Lucas sur les bons rails pour Rome
Camille Henveaux : Elle était fatiguée par sa longue saison… mais elle a quand même brillé avec 3 médailles d’or et une d’argent. « Elle fait ses meilleurs temps partout », s’étonne son papa. « Ce qui me procure le plus grand plaisir, c’est son 200m où elle fait mieux que ses aînées. 2:03.79 pour une cadette, ça n’arrive pas souvent. C’est très solide ! »
Thomas Courbois a réalisé un excellent 1500m.
Ambre Franquinet : Elle a fait le « taf » même si son objectif, ce sot ses deux courses à Rome, les 13 et 15 août. « Quatre courses, 4 médailles, dont un titre indiscutable sur le 200m 4 nages. Elle n’a pas nagé dimanche car elle voulait se reposer mais elle a montré qu’elle était sur la bonne voie en vue des Championnats d’Europe. »
Grace Palmer : Elle repart avec l’or sur 200m brasse. « Même sans réussir son meilleur temps », précise André. « Elle n’a par contre rien obtenu d’autre sur les autres distances. »
Ambre Franquinet a décroché 4 médailles avant d’opter pour un peu de repos dimanche.
Lucas Henveaux : Comme Ambre, il a d’autres objectifs et n’était pas préparé de façon spécifique pour ces Championnats… mais il décroche quand même 2 titres et une 2e place, sans améliorer ses temps. « Mais c’est normal », temporise André. « Il a bien géré le 400m. Il était bon sur 100m aussi sans être affûté. Ces deux 200m (éliminatoires et finale) étaient très bon. Il était loin devant les autres. C’était le niveau international ! »
Thomas Courbois : Il confirme sa bonne fin de saison avec 2 breloques en or. « Il a été fabuleux sur 1500m. Il ne lui manque que quelques centièmes pour s’adjuger le titre en Open. Avec le 200m de Camille et ceux de Lucas, c’est un des meilleurs résultats du week-end. »
Théo Marti : deux belles médailles de bronze. « Sur 1500m et 200m dos. Ces bons résultats vont lui permettre d’intégrer l’équipe nationale du Luxembourg. »
Florentin Lovens et Maxime Courtois ensemble sur le podium du 200m.
Florentin Lovens : Il a soufflé le chaud et le froid en 3 jours. « Il sort un 400m fabuleux le vendredi puis il ferme le magasin et se croit en vacances le samedi. Malgré son podium, il a été fainéant sur 1500m. Il n’avait pas envie de forcer son talent. Je lui ai remonté les bretelles et il a montré qu’il avait compris le message sur ses 200m. »
Maxime Courtois : « Il n’était pas bien le premier jour et rate la finale du 400m. Il améliore ensuite ses chronos pour décrocher des médailles sur 200m et 1500m mais je m’attendais à une progression plus importante. »
A cette incroyable moisson, il faut ajouter les 3 relais mixtes qui ont chacun rapporté un podium.
Lucas Henveaux a bien préparé son objectif européen avec 2 très bons 200m, ce week-end.
« De belles perspectives d’avenir »
Ne retenir que les podiums serait cependant réducteur. D’autres, même s’ils n’ont pas été sous le feu des projecteurs, méritent les félicitations. « Tout le monde a pris du plaisir et chacun a signé des meilleurs temps un peu partout. Même ceux qui n’ont pas obtenu de médaille m’ont bien plus. Noah Franquinet, qui est en plein développement, améliore son chrono sur ses 3 courses. Quant à Naya Dominiczak, elle a bien progressé sur 100 et 200 dos en passant de 2:33 à 2:28. Plus de 4 secondes, c’est une sacrée amélioration ! »
Et le mentor crisnéen de conclure. « C’est une des années qui ouvre le plus de perspectives d’avenir. J’ai beau fouiller dans ma mémoire, je ne me souviens pas d’avoir connu un tel sentiment jadis. »
Une preuve que notre super groupe a encore de belles cartes à jouer dans les prochains mois… et que les méthodes appliquées à Liège Natation sont toujours au top également !
Une semaine après les Championnats de Belgique Jeunes, c’est au tour des Cadets, Juniors et Seniors de plonger dans le grand bain national. Un dernier devoir (à Anvers) avant des vacances bien méritées… sauf pour Lucas Henveaux et Ambre Franquinet, qui disputeront les Championnats d’Europe seniors, à Rome (du 11 au 21 août), en guise de couronnement de leur saison.
Un dernier effort avant les vacances pour un groupe qui a apporté beaucoup de satisfactions cette saison.
Dans ce contexte particulier, que peut-on attendre des deux figures de proue de Liège Natation ? Joueront-ils leur carte à fond à l’échelon national ou s’aligneront-ils avec un frein à main ? « Rassurez-vous, ils ne vont pas nager sur une jambe », tranche directement André Henveaux, très content du stage de préparation à Lanzarote qui s’est achevé dimanche dernier. « La recherche de la performance sera un peu moindre pour eux car leur objectif principal n’est pas tourné vers ce week-end. Leur préparation est différente de celle de leurs équipiers. Notre duo a continué à travailler le fond alors que les autres ont pu se reposer un peu et exercer leur vitesse. C’est surtout psychologique. Il faut être concentré et gérer cette préparation intellectuelle. »
Objectif : une quinzaine de médailles
Ambre ne disputera par exemple pas le 400m 4 Nages, qui l’a propulsé en Italie. Elle a opté pour le 200m 4 nages, le 100m dos, le 200m brasse et le 400m NL. Quant à Lucas, il a scratché le 200m 4 nages et prendra le départ du 100m du 200m et du 400m.
« Tous les autres doivent se donner », prévient le mentor crisnéen. « En tout, je vise une quinzaine de médailles. J’espère que Grace Palmer (qui était en stage avec la Fédération) sera bien. Thomas Courbois est en forme, Emma Govaerts a une belle carte à jouer aussi. En fonction de la concurrence, Maxime Courtois peut aller chercher un podium sur 1500m. Et puis, il y a les médailles par catégories, que ce soit en Juniors (Thomas Courbois et Théo Marti) ou en Cadets (Florentin Lovens, Maxime Courtois et Noah Franquinet). S’il y en a un qui peut décrocher un titre de Champion de Belgique, c’est Thomas sur 200m dos et sur 1500m. »
« On a trop pressé le citron avec Camille »
Reste le cas de Camille Henveaux qui a pris un sérieux coup au moral, début juillet, lors des Championnats d’Europe juniors. « Pour elle, il est temps que cela se termine : le Portugal, la Roumanie, les stages à Canet et à Lanzarote… On a trop pressé le citron. Mais, malgré ça, elle a des possibilités de médaille dans chacune de ses courses. J’attends un bon 400m. Le 800m ? Pourquoi pas. Sur 100m aussi, mais il y a de la concurrence… Tout est possible, ce sera en fonction de son état le jour J. »
En espérant que les grands s’inspirent des performances de la « relève » dirigée par Els Gitsels quelques jours plus tôt. « Quelle belle progression de ce groupe en une saison », conclut André, admiratif. « Ils ont été magnifiques sur l’épreuve de référence (le 400m) qui a fait l’histoire de Liège Natation. »
La saison 2021-22 s’est achevée ce dimanche, à Genk, à l’occasion des Championnats de Belgique Jeunes. Et c’est le sourire aux lèvres qu’Els Gitsels a pu refermer le chapitre. Pour sa première année à la tête de son groupe, elle avait pour ambition de créer une cohésion et un esprit de groupe entre ses ouailles. Une mission d’autant plus réussie que les performances ont suivi. Dernier exemple en date, les 6 médailles décrochées par sa team aux CBJ : 3 en or, 1 en argent, 2 en bronze.
Les progrès de nos jeunes permettent d’envisager la saison prochaine avec confiance.
« Je suis très très contente », reconnaissait la coach. « Ils ont amélioré de nombreux chronos personnels, ils ont tous été magnifiques sur 400m, ils ont mis de l’énergie dans leurs courses et ils se sont remarquablement soutenus les uns les autres. Je suis fière d’eux. »
Puis de détailler les performances individuelles, à commencer par celle de Clémence Bajot qui a répondu aux attentes placées en elle en récoltant 3 titres de championne de Belgique et une 3e place. « Elle nous a réservé de belles surprises, un peu au-dessus des espérances, mais aussi une moins belle sur le 100 pap où elle perd ses lunettes en plongeant. Elle était super favorite. La fille qui gagne le fait en 1:14, ce qui prouve qu’il y aura un duel à l’avenir. Cela doit tenir Clémence en alerte. Elle a compris que, si elle ne travaille pas et qu’elle garde le côté nonchalant qu’elle arbore dans les départs, dans les virages ou dans sa technique générale, les autres passeront devant elle. Quand tu es la nageuse à battre, tout le monde t’attend au virage et te pourchasse. Et ses belles performances de cette année ne lui garantissent rien pour l’an prochain. »
Clémence Bajot est montée trois fois sur la plus haute marche du podium.P.B.
Des médailles pour Janne Jorissen et Anaïs Mardaga sur 400m
La toute bonne surprise, c’est Janne Jorissen, vice-championne de Belgique sur 400m en confirmant sa forme en stage. Sur la même distance mais avec un an de plus, Anaïs Mardaga est aussi montée sur le podium (3e). « Avec un très beau temps de 5:05 qui devrait lui permettre de descendre sous les 5 minutes avant l’hiver. Sur 400m aussi, Célya et Typhanie Paques réussissent 5:03 sans être dans la même série. Ça doit être un truc de jumelles, ça (rires)… C’est dommage qu’elles n’aient pas pu s’aligner sur 800m. Avec leur chrono réussi en stage, elles auraient été 5e et 6e. Cela offre en tout cas de belles perspectives pour 2023. J’ai aussi apprécié le tout beau championnat de Mathys Geysenberghs et le retour en forme d’Eléa Stas. Alignée uniquement dans les relais, elle a montré qu’elle avait retrouvé son niveau et qu’on a eu raison en prenant le pari de l’intégrer à l’équipe. »
Clémence, Janne et Anaïs, nos trois médaillées du week-end.
Noah Lambert pas encore guéri
Il y a malgré tout deux déceptions : « Calypso Lambert est un peu en-dessous de ce qu’elle peut faire alors qu’elle sortait d’un bon stage. Elle n’arrive pas à se transcender ni à exploser au moment où elle sort du plot. Elle doit apprendre à se faire mal et à libérer tout l’énergie qu’elle a. Elle n’a pas un caractère de tueuse comme Anaïs, Janne ou Mathys. Quant à Noah Lambert, c’est mon petit moment de tristesse de la fin de saison. A part un super 100m crawl dans le relais, il était très en-dessous de ce qu’il peut faire. Les séquelles du Covid ou un autre souci ? Il faut en tout cas qu’il se soigne. On aurait dit qu’il avait des poids de 20 kg à chaque bras et à chaque jambe. Mais on ne peut rien lui reprocher car ce n’est pas un garçon qui carotte. »
Place maintenant à 5 semaines de vacances bien méritées avant de se retrouver début septembre. « Je tiens aussi à remercier les parents pour leur soutien durant cette saison », conclut Els.
Depuis mardi, le stage à Lanzarote appartient au passé pour nos nageurs du groupe pré-compétition. Dès ce vendredi, c’est aux Championnats de Belgique des Jeunes (du vendredi 22 au dimanche 24 juillet) qu’il faudra matérialiser les efforts fournis sous le soleil espagnol durant deux semaines.
Les filles ont passé beaucoup de bons moments ensemble.
Un stage dont Els Gitsels dresse un bilan très positif : « Mon objectif en reprenant ces jeunes en début d’année était de créer un groupe qui allait pouvoir s’éclater et avancer ensemble. C’est le cas. Je suis très contente du déroulement du séjour. On a aussi pu rentrer sans problème et sans grève, ce qui ne sera peut-être pas le cas d’André la semaine prochaine… Il y avait une super entente et tous se sont super bien comportés dans et hors de l’eau. Ils ont bien ri mais ont aussi bien travaillé. Seule Célya a eu une petite otite qui l’a maintenue 2 séances hors du bassin. Elle était ensuite gênée dans les virages mais a bien travaillé le reste du temps. »
Premier objectif atteint: avoir un groupe soudé qui s’amuse et travaille bien.
Dans une piscine de Genk rénovée, nos 9 athlètes (Noah Lambert et Mathys Geysenberghs chez les garçons, Calypso Lambert, Célya et Typhanie Paques, Anaïs Mardaga, Janne Jorissen, Elea Stas et Clémence Bajot chez les filles), sont inscrits à 33 courses individuelles plus 4 relais. Chacun aura l’occasion de nager entre 2 et 6 fois, plus les relais, à l’exception d’Eléa Stas qui ne participera qu’aux courses de groupe.
« A cause de sa fracture au bras au ski, survenue à un moment où elle comblait son retard par rapport aux autres, Eléa est restée 4 mois sans nager et n’a pu réaliser les temps », poursuit Els. « Je pense que, pour tout le groupe, ces Championnats estivaux en grand bassin constitueront une grande première. Mais j’ai confiance en mon équipe et je sais que chacun va donner le maximum de lui-même. »
Et quelles sont les ambitions de nos troupes aux CBJ ? « Le plus important, c’est la progression, même si on espère évidemment quelques podiums.Je regrette que, vu la nouvelle règle, seules les 8 meilleurs de Belgique puisse nager sur 800m car on avait une belle carte à jouer. L’ambition, l’an prochain, sera d’ailleurs un podium pour les jumelles. Du coup, j’attends d’elles de bons 400m. Ce sont des bagarreuses. Celle qui a le plus de chances de ramener une médaille, c’est Clémence Bajot. Je pense qu’elle a le meilleur temps sur 100m crawl, 100m pap et 200m 4 Nages. Cela peut lui valoir quelques médailles. Janne Jorissen sur 400m n’est pas très loin d’un podium et sort d’un super stage, donc pourquoi pas? Mathys Geysenberghs a bien progressé aussi. Quant à Anaïs Mardaga, elle peut surprendre. C’est une 2010, elle n’est pas grande mais c’est une guerrière. Je ne la vois pas sur un podium mais elle peut envisager un top 10. Quant à Noah Lambert, son année 2022 est très compliquée avec deux tests positifs au Covid. Il a été fort impacté mais revient plus ou moins à son niveau. Je sais qu’il fera de son mieux. Enfin, Calypso Lambert sort d’un super stage et elle est désormais parfaitement intégrée dans l’équipe. A elle de surfer sur cette vague et de sortir de sa coquille pour exploiter au mieux son potentiel. »
On compte sur vous, les jeunes…
Ambitions diverses pour nos filles avec les meilleurs atouts dans les mains (et les jambes) de Clémence Bajot.
On savait depuis le mois de décembre, grâce à sa performance à Castellon (Espagne) qu’Ambre Franquinet représenterait notre club et notre pays aux Championnats d’Europe seniors, à Rome, du 11 au 21 août. L’athlète de Liège Natation avait en effet signé le temps limite sur 400m 4 nages.
Lucas Henveaux (ici avec son comparse Thomas Courbois), dans les plans de la Fédération pour 2024. L.M.
Ce lundi, deux excellentes nouvelles sont tombées : la commission de sélection lui a donné la possibilité de s’aligner également sur le 200m 4 nages et elle a, en même temps, offert un ticket à Lucas Henveaux. Malgré ses nombreux efforts, il manquait au Crisnéen 42 centièmes de seconde sur 200 mètres pour décrocher le temps limite qui l’aurait automatiquement qualifié. Le voilà, en quelque sorte, repêché. « Ils ont décidé de ne pas s’arrêter au chrono mais de récompenser aussi quelqu’un qui a fait de très très gros progrès au cours de l’année 2021-22 », savoure André Henveaux, un papa et entraîneur heureux. « En plus, il est toujours hyper motivé ! Je pense qu’il y a là derrière un projet « JO 2024 » pour un jeune qui a de l’avenir et qui répond à tous les critères qui sont exigés. Car, à Rome, Lucas est capable de faire de bonnes choses en demi-finale. Or, suite au retrait de Loïc Croenen, le drapeau belge a besoin d’être bien représenté. »
Ambre Franquinet peut sourire: elle disputera deux courses à Rome le mois prochain. L.M.
Sur la brèche du 13 au 15 août
Et qui d’autre que le triple médaillé d’or sur 200, 400 et 800m lors des derniers championnats nationaux open du mois d’avril peut répondre à ce critère ?
« La qualification d’Ambre pour le 200m 4 nages suit la même philosophie : donner une chance à une jeune de 18 ans qui progresse », conclut André.
Ambre Franquinet défendra ses chances (et les nôtres) les 13 et 15 août. Lucas Henveaux s’alignera, lui, le 14. Les vacances seront donc très courtes pour nos deux nageurs… et pour leur fidèle mentor !
Depuis quelques jours, comme vous avez pu le vivre sur notre page Facebook et via nos stories Instagram, le groupe compétition d’André Henveaux et le groupe pré-compétition d’Els Gitsels sont réunis à Lanzarote pour préparer les Championnats de Belgique. Inscrits une semaine plus tôt que leurs aînés (du 22 au 24 juillet), les plus petits sont partis le mardi 5 juillet. Ils ont été rejoints 5 jours plus tard par les grands, qui s’aligneront pour le National du 29 au 31 juillet.
Petits et grands unis avec le même objectif: briller aux Championnats de Belgique.
« On mange bien, on dort bien et on s’entraîne bien dans des infrastructures parfaites », se réjouit André Henveaux. « Ici, il y a 3 piscines olympiques. C’est incroyable. Le climat est top également, il ne fait pas trop chaud. Tout se passe bien et tout le monde s’entraîne comme il le faut. On sort d’une grosse semaine de préparation. La prochaine sera plus calme. »
Premier stage positif pour les plus jeunes
Les plus petits participent à leur premier stage. Un déracinement qui ne les perturbe pas outre mesure. « Aucune pleurnicherie envers papa et maman », sourit André. « Ils s’appliquent et sont bien dans le rythme. Els est contente de leur travail et de leur évolution. Ils nous quittent mardi, vu la proximité de la compétition nationale pour eux. Nous, nous restons jusqu’au 24. »
Le club a tout de même connu une grosse frayeur en milieu de semaine. « Emma Govaerts a pris une porte sur la main », poursuit le mentor crisnéen. « On a dû passer une matinée à l’hôpital mais, heureusement, elle n’a rien de cassé. Juste un hématome. Emma ne s’est pas entraînée jeudi mais elle a déjà repris vendredi. »
Le groupe d’Els a bien géré la distance qui le sépare des parents.
Déception non digérée pour Camille
Outre ce bobo physique, il faut soigner le moral de Camille Henveaux, qui sort des Championnats d’Europe Juniors avec pas mal de tristesse et de regrets. « Elle espérait une finale dans une de ses 3 courses et monter dans la hiérarchie mais on est loin du compte (N.D.L.R. : 14e place sur 1500m et 800m, 16e sur 400m). Après la première course, elle se demandait ce qu’elle faisait là. Le seul point positif, c’est qu’elle réussit son meilleur temps sur 800m. Mais je m’attendais à ce scénario. Je l’avais dit avant la compétition. L’an dernier, c’était pareil. Tant que le rythme scolaire restera tel qu’il est, le problème se représentera. »
« Une compétition comme les CEJ demande minimum 5 à 6 semaines de préparation »
André Henveaux
Et André d’étayer ses propos. « Une grande compétition internationale demande minimum 5 à 6 semaines de quiétude mentale et de travail. En dessous, c’est voué à l’échec. Et cela devrait se faire avec l’entraîneur habituel. Il ne sert à rien de commencer à bricoler. Camille a laissé beaucoup d’influx dans ses examens. Elle vise toujours l’excellence et les 85% partout. Or, sa session finie, elle est partie directement en stage à Canet puis elle est revenue pour repartir en Roumanie. Pour Laure Durez, qui est aussi une bonne élève, une intellectuelle, les CEJ ont aussi été catastrophiques. On va me répondre que Roos Vanotterdijk, Belge également, s’est distinguée. C’est vrai, mais elle a terminé l’école fin mai et est partie en stage durant 3 semaines à Malaga. A Sainte-Véronique, qui est un bon établissement, Camille a 34 heures de cours par semaine. Certes, l’école accepte ses absences mais elle a dû passer ses examens en même temps que les autres. Dans les autres pays, c’est un autre système, un sport-études intégré différemment… et les athlètes sont mieux préparés. On ne lutte pas à armes égales. »
Les grands sont en stage jusqu’au 24 juillet.
Le débat de fond est lancé…
Et que peut-on dès lors attendre de « Cam » aux Championnats de Belgique, dans deux petites semaines ? « Pour moi, il faut plutôt rebâtir un cadre pour 2023 », conclut son papa-coach…
Fin d’examens ne signifie pas automatiquement vacances. Demandez donc l’avis des nageuses de notre club… Le 18 juin, leur session à peine achevée, Grace Palmer et Camille Henveaux prenaient leurs quartiers à Canet-en-Roussillon pour un stage avec la Fédération francophone. Deux jours plus tard, ses obligations scolaires terminées, Ambre Franquinet les rejoignait pour composer une délégation francophone forte de 8 membres. Un séjour qui s’achèvera samedi, sauf pour Camille, libérée dès ce jeudi afin de rentrer brièvement à Crisnée avant de s’envoler vers la Roumanie pour y disputer les championnats d’Europe juniors. Elle s’y alignera le 5 juillet sur le 1500m, le 8 sur le 800m et le 10 sur 400m. « J’étais également qualifiée pour le 400m 4 nages mais j’ai préféré me concentrer uniquement sur le crawl. De plus, cette course est programmée la même matinée que mon 1500m. Il fallait faire des choix. »
Ambre, Camille et Grace sont réunies à Canet-en-Roussillon depuis la fin de leurs examens.
Pour éviter toute forme de pression, « Cam » refuse de dévoiler ses objectifs sur la scène continentale. « Faire de mon mieux et réussir mes meilleurs temps », ajoute-t-elle simplement.
« En Roumanie, je me concentrerai uniquement sur le crawl »
Camille Henveaux
Le stage à Canet tombe donc à pic pour peaufiner sa forme. « On passe de chouettes moments mais c’est tout de même dur. Pas plus que quand on part avec Liège Natation mais les méthodes de travail sont différentes. Ce n’est pas mon entraîneur habituel ni mon groupe. De plus, comme je m’exerce sur les longues distances, je me retrouve souvent seule aux entraînements. Niveau forme, je me sens plutôt bien, même si la fatigue est présente. Donc il n’y a pas de raison que cela se passe mal en Roumanie… »
Ambre Franquinet prépare son 200m 4 nages
Ambre Franquinet a également un objectif précis dans le viseur : les Championnats d’Europe seniors à Rome, en août. Déjà qualifiée sur le 400m 4 nages, elle tentera de décrocher aussi son ticket pour le 200m 4 nages, le week-end du 9 et 10 juillet, à Luxembourg. « J’ai bon espoir », confie-t-elle. « Je suis à une demi-seconde du chrono exigé. Ici, j’ai fait beaucoup de « broken ». On nage 4×50 mètres, avec 10 secondes de repos entre chaque changement de nage. Comme je suis arrivée plus tard que les autres, j’ai accumulé la fatigue mais j’essaie de la digérer. »
Ultime chance pour Grace Palmer
Contrairement à sa comparse, Grace Palmer n’est pas qualifiée pour les compétitions européennes. En cause, une saison difficile durant laquelle elle a plus souvent soufflé le froid que le chaud. Elle abattra sa dernière carte au Luxembourg également. « Je m’y alignerai sur le 200m 4 nages, le 200m crawl, le 100m brasse et le 200m brasse. C’est sur cette dernière distance que j’espère briller. Mon meilleur temps, c’est 2:30 et il faut 2:29. Ce n’est pas loin mais je n’ai pas fait mieux que 2:32 cette année. Je ne me mets pas de pression. Je vais y aller étape par étape. Mon premier objectif, c’est de retrouver mon niveau. L’école finie, le stress est moindre et le moral meilleur. »
Un premier pas vers un retour au premier plan ? C’est tout le mal qu’on peut lui souhaiter…
La saison 2021-2022 s’achève et il est déjà temps de préparer la campagne 2022-2023. Vous trouverez ci-dessous les premières infos afin de la préparer au mieux.
Mais avant de tourner la page, place au passage des brevets. La date est fixée au lundi 20 juin à Ans (selon l’horaire habituel) et au samedi 25 juin à Crisnée selon un horaire différent:
8h30 pour les groupes 1 et 2 d’Els
9h30 pour les groupes de Sylvie
10h30 pour les groupes de Gaëtan
11h30 pour les groupes 3 et 4 d’Els
C’est également l’heure de se réinscrire pour la prochaine saison. La date limite, initialement fixée au 13 juin a été prolongée… mais ne tardez pas!
Les nouveaux tarifs et les futurs horaires d’ouverture au public pour le mois de juillet seront communiqués dans les prochains jours…