JO 2012: la tricherie du médaillé d’or du 100m brasse

Après les déclarations du tricheur, le Comité olympique va-t-il lui laisser la médaille d’or?

LONDRES A quelle place aurait pu finir Cameron van der Burgh, médaillé d’or du 100 mètres brasse, s’il n’avait pas usé d’une ruse bien cachée? On ne le saura jamais, mais ce qui est sûr, c’est que le sud-africain a bel et bien avoué avoir triché dans la finale du 100 mètres brasse.

Comment? Il a expliqué avoir fait l’usage, à trois reprises, d’un battement de jambes spécial sous l’eau après le virage alors qu’il ne peut l’utiliser normalement qu’une fois, selon le règlement. Si les juges l’avaient remarqué, Cameron van der Burgh aurait sans aucun doute été disqualifié et n’aurait pas remporté sa médaille d’or ni battu le record du monde dans la discipline.

Après avoir avoué sa tricherie, le nageur a tenu à se défendre. Il affirme que la majorité des nageurs utilise cette technique. De plus, Cameron van der Burgh tenait à ce que les quatre années de préparation ne soient pas réduites à néant. En voilà une bonne excuse… Parce que les autres participants, eux, n’en ont rien à faire.

Reste à voir s’il va pouvoir la garder sa médaille d’or après de telles déclarations…

Source : Cl.D.  DH Les Sports

Romain Barnier : A méditer !

Des ego à ménager

Les nageurs de l’équipe de France découvrent ce mardi le village olympique. Avant leur arrivée à Londres, Romain Barnier, manager des Marseillais (Camille Lacourt et Laure Manaudou notamment), a mis en garde ses nageurs contre les dangers de l’environnement olympique. «Aux JO, il y a deux pièges principaux, selon Barnier.Un, chercher à apercevoir les grandes stars, et deux, avoir le sentiment de se sentir petit. On côtoie, surtout au début, beaucoup d’athlètes de sports collectifs, en particulier des basketteurs, qui sont très grands. Les athlètes, qui ont un grand ego, risquent d’en prendre un coup.»

L’Equipe

Les JO, c’est le GRAAL !

IL PORTE UNE BAGUE EN OR BLANC QUI REPRÉSENTE LES ANNEAUX OLYMPIQUES. A L’INTÉRIEUR, LA DEVISE DES JEUX « CITIUS, ALTIUS, FORTIUS », PLUS VITE, PLUS HAUT, PLUS FORT. FABIEN GILOT, SPRINTEUR DU CERCLE DES NAGEURS DE MARSEILLE ET AMBASSADEUR DES SOUS-VÊTEMENTS HOM, VA DÉFENDRE LES COULEURS DE LA FRANCE AUX JO DE LONDRES. RENCONTRE.

Dans quel état d’esprit êtes-vous à l’approche des JO ?
Fabien Gilot : Excité ! C’est toujours une année particulière et une compétition à part. (ce sont ses 3e JO ndlr). Pour tous les sportifs de haut niveau, les JO c’est le graal. Tout le contexte est excitant, le village olympique, le mélange des sports et aussi croiser ses idoles. J’aime beaucoup le basket, la NBA, car c’est un show avant d’être un sport et quand tu croises toute la clique, des Kobe Bryant ou Lebron James, comme il y a quatre ans, c’est énorme !

Votre objectif ?
Dans l’idéal ramener trois médailles, une sur le 100m en individuel et deux en relais, et espérons, un maximum d’or ! Sur le 100m, quand on sort l’australien Agnussen de l’équation, tout est possible. Il vient de réaliser un temps très fort mais la magie des jeux fait que ce n’est pas toujours le meilleur qui gagne. Il faut savoir jouer sa carte le jour J à l’heure H et gérer la pression.

Qu’est-ce qui vous coûte le plus dans la préparation des JO ?
Pour moi qui suis un bon vivant, qui aime me retrouver avec des amis à l’apéro, au resto, le plus dur est de rentrer tôt. De temps en temps c’est frustrant de ne pas pouvoir vivre la vie de quelqu’un de 28 ans mais on ne peut pas tout avoir.

Lors des entraînements, vous nagez jusqu’à dix kilomètres. Ce n’est pas ennuyeux ?
Si, c’est très long et parfois un peu rébarbatif mais on a la chance d’être des sprinteurs et on travaille beaucoup la préparation physique hors du bassin. On fait de la muscu et de longues sorties en vélo. Cette année, on a grimpé le mont Ventoux.

A quoi pensez-vous dans l’eau ?
Parfois, on se concentre uniquement sur soi-même, sa respiration et sa technique de glisse dans le bassin. Notre discipline est un sport chronométrique qui se joue aux tout petits détails. La façon dont ta main entre dans l’eau (il mime les gestes – ndlr) joue beaucoup. Si elle est un peu trop à l’intérieur ou à l’extérieur, tu peux perdre 1/100eme. On essaie de répéter les gestes encore et encore. L’autre partie de l’entraînement, c’est la bagarre, la guerre au quotidien avec les autres nageurs. Le but : arriver premier. Cette rivalité explique aussi pourquoi on est si forts à Marseille.

Vous écoutez de la musique dans l’eau ?
Très peu car ce n’est pas idéal pour se concentrer. Par contre hors de l’eau, oui. En ce moment j’écoute beaucoup l’album «Watch the throne » de Kanye West et Jay-Z.

Quand avez-vous su que vous deviendriez nageur ?
C’est venu à moi petit, j’ai été repéré par un maître-nageur et tout s’est enchaîné. Mais j’étais prédisposé pour le sport, j’avais cette passion pour l’effort physique et le dépassement de moi-même. Gamin, je ne pouvais pas rester devant la télé à jouer aux jeux vidéo. Il fallait que j’aille courir, jouer au basket, au foot ou faire du vélo.

Votre meilleur moyen pour décompresser ?
Le surf ! J’aime surfer à Bali et en Australie à Surfer’s Paradise près de Brisbane. Et je passe tous mes étés à Hossegor, j’ai pas mal d’amis dans le circuit pro du surf. J’aime la vie simple à la cool, en short toute la journée.

Quelles sont vos relations avec les autres nageurs du Cercle de Marseille avec qui vous avez posé pour la marque Hom?
On a l’humour très facile, on rigole de tout et de rien, il y a un vrai esprit de famille entre nous. On est adversaires mais on partage tout, on connaît le moindre détail de la vie de chacun, on a des amis en commun. On passe 6h par jour ensemble ! Pour des sportifs individuels, on est une équipe très unie. On partage ces valeurs familiales et de dépassement de soi avec Hom.

La mode c’est important ?
Oui, j’adore le prêt-à-porter, l’univers de la mode, les défilés, c’est mon côté nana qui fait marrer les autres nageurs. J’aime beaucoup le shopping, aller chez Diesel ou The Kooples et chiner dans des petites boutiques l’accessoire qui va faire la différence. Le foulard que je porte par exemple, c’est un carré style Hermès que j’ai noué en haut et que je laisse retomber sur mon col V.

Votre héros ?
Mohamed Ali. Plus qu’un simple sportif, il a aidé sa communauté à faire avancer les choses. La marque d’un grand champion.

 

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JO : Manaudou sans pression

En se qualifiant pour ses troisièmes Jeux Olympiques, Laure Manaudou a atteint son objectif. Elle aborde la compétition avec sérénité, et ne vise pas la médaille.

Actuellement en stage avec le reste de l’équipe de France à Dunkerque, Laure Manaudou en a profité pour communiquer ses objectifs olympiques : «Je n’ai pas envie de me prendre la tête à viser une médaille. J’ai plus envie de me faire plaisir. Pour l’instant, je ne ressens pas vraiment de pression, je suis détendue». La nageuse française prendra part aux 100m et 200m dos, mais n’est plus dans la peau de «la favorite», comme lors des Jeux d’Athènes ou de Pékin. Au sein du groupe France, elle passe beaucoup de temps avec son frère, engagé sur le 50m libre. «C’est une aventure que je vis avec lui, c’est un bonheur de partager cela avec Florent. On profite l’un de l’autre», a-t-elle déclaré. (avec AFP)

 

Magnussen a hâte d’affronter Cielo

James Magnussen, nageur le plus rapide de l’histoire sur 100 m sans combinaison, et Cesar Cielo, champion olympique en titre du 50 m, seront deux des rois du sprint aux JO de Londres. Leur duel devrait marquer la compétition, et l’Australien salive à l’avance d’affronter son rival. «De la façon dont je vois les choses, plus forte l’opposition sera à Londres, plus beau sera le résultat si je suis capable de m’imposer, donc je suis ravi de la présence de Cesar là-bas, assure Magnussen. Je suis sûr qu’il va imprimer un gros rythme dès le début de la course, et c’est quelque chose dont je suis capable de me nourrir.»

(Avec AFP)

Magnussen «prêt à relever le défi»

A Londres, l’Australien James Magnussen sera l’une des grandes attractions. Le nouveau roi du sprint, ambitieux, affiche une forme optimale.

Il sera l’une des attractions des bassins à Londres, et il le sait. Mais pas question pour James Magnussen de céder à la pression, alors que les Jeux Olympiques approchent à grands pas. Le champion du monde du 100m et du 4x100m, du haut de ses 21 ans, se sent «prêt à relever le défi», lui qui va disputer les premiers Jeux de sa carrière. «Ça fait deux ans que je construis tout pour cet objectif. Les Championnats du monde, l’an dernier, n’étaient qu’un passage. Je pense que maintenant, je suis à mon sommet», confie-t-il dans les colonnes de L’Equipe ce mardi.L’empoignade programmée avec le Brésilien César Cielo (champion olympique sur 50m à Pékin) sur 100m promet d’être un rendez-vous majeur de la quinzaine.

Magnussen se présente à Londres gonflé à bloc, fort d’une préparation parfaite. A Manchester, où il se prépare avec ses compatriotes, le favori pour l’or olympique a indiqué être cette fois en pleine possession de ses moyens : «Souvent, deux ou trois semaines avant une compétition, je tombe malade et je le suis presque jusqu’à la course. (…) Un de mes sponsors a développé un produit pour moi, pour que je ne tombe pas malade pendant l’affûtage. Et pour le moment, ça marche !» Confiant, le Missile se méfie tout de même de la concurrence américaine sur 4x100m : «Je ne vais surtout pas les sous-estimer, ce serait stupide. Ils sont la meilleure nation sur 4x100m aux JO depuis très longtemps. Ce sera une course serrée (…).»

L’Equipe

Philippe Lucas à Narbonne ?

En fin de contrat avec le groupe Lagardère, Philippe Lucas, qui entraîne notamment Amaury Leveaux, qualifié pour les Jeux Olympiques de Londres sur 50 et 200 mètres nage libre mais aussi avec les relais 4×100 et 4×200, pourrait atterrir à Narbonne, à en croire le Midi Libre. L’ancien mentor de Laure Manaudou pourrait signer un contrat avec le Grand Narbonne, lui ouvrant les portes du bassin olympique de L’Espace de Liberté.

Thorpe a retrouvé la flamme

Ian Thorpe a échoué dans son rêve de qualification pour de troisièmes Jeux Olympiques. Mais le quintuple champion olympique australien n’a pas tout perdu. Il a retrouvé l’amour de la natation.

C’est l’histoire d’un réveil trop tardif, d’une prise de conscience qui est venue trop tard pour affronter la dure réalité du sport. Depuis le mois de mars, on sait que Ian Thorpe ne participera pas aux Jeux Olympiques de Londres. Mais l’intéressé, lui, vient juste de l’accepter. « Vous voyez, ça m’a frappé, comme si je n’avais pas du tout prévu cette éventualité », a déclaré le champion aux médias australiens.

 A 29 ans, Thorpe avait tenté le pari d’un retour à la compétition après avoir pris sa retraite en novembre 2006, écoeuré par son sport. « Quand j’ai pris ma retraite, j’avais l’impression à l’époque de détester mon sport. Je ne parvenais plus à gérer les à-côtés de la natation et la place que cela prenait dans ma vie ».  Quatre ans plus tard, en février 2011, “Thorpedo” replongeait dans le grand bain pour tenter de participer à ses troisièmes Jeux. Mais malgré ses séances d’entraînement pour retrouver son niveau, le quintuple champion olympique n’a pas réussi à intégrer les rangs de l’équipe australienne, terminant notamment 12e du 200 m libre lors des sélections. Un choc auquel il n’était pas préparé. « J’étais tellement troublé, incapable de réaliser ce qui s’était passé avec cette non-qualification, que lorsqu’on m’a demandé ce que je ressentais en n’allant pas aux Jeux, ma réaction fut de dire : “Merci, je n’y avais pas pensé” ».

Au-delà de la déception, un amour retrouvé pour la natation

Quelques mois plus tard, la déception est digérée. Thorpe, qui suivra les Jeux en tant que consultant pour les médias australiens, avoue même y voir du positif. Il a tiré un trait sur un nouveau rêve olympique mais il a retrouvé l’amour de la natation. Au point d’en regretter d’avoir fait une croix sur sa carrière durant quatre ans. S’entraînant en Europe, il a même confié vouloir continuer à nager en compétition. « La plus belle récompense que je tire de ce retour, c’est d’être revenu à mon sport et de l’adorer à nouveau ».

B.L., avec AFP

JO : Leveaux zappe le 200 m NL

Amaury Leveaux ne disputera pas le 200 m nage libre à Londres. Le Français va privilégier le 4 x 100 m.

Qualifié en individuel sur 50m et 200m pour les JO de Londres, Amaury Leveaux a finalement déclaré forfait pour cette dernière épreuve. L’élève de Philippe Lucas, actuellement en 11e place aux bilans mondiaux sur 200m avec ses 1’46’72 aux Championnats de France de Dunkerque pouvait viser au mieux une finale. Or, les séries et les demi-finales du 200m ont lieu 29 juillet, le même jour que les séries et la finale du 4x100m, pour lequel Leveaux est qualifié et où les Bleus ont une vraie chance de médaille.

Ce forfait profite au Marseillais Grégory Mallet, 3e des Championnats de France en 1’46’77 et qualifié au sein du 4x200m, qui aura du coup l’opportunité de nager en individuel avec Yannick Agnel. D’autres nageurs qualifiés uniquement au sein des relais se voient finalement offrir la possibilité de nager en individuel : Clément Lefert (100m papillon), Giacomo Perez Dortona (100m brasse), Charlotte Bonnet (100m), Fanny Babou (100m brasse), Justine Bruno (100m papillon), et Ophélie-Cyrielle Etienne (200m).
C. Bl.  L’Equipe

Natation JO : La sélection américaine

Les sélections américaines, disputées à Omaha, ont permis de composer une équipe très forte en vue des JO de Pékin, dont les épreuves de natation démarrent le 28 juillet.

HOMMES

50 m libre : Cullen Jones, Anthony Ervin
100 m libre : Nathan Adrian, Cullen Jones
200 m libre : Ryan Lochte, Ricky Berens
400 m libre : Peter Vanderkaay, Conor Dwyer
1500 m libre : Andrew Gemmell, Connor Jaeger
100 m dos : Matt Grevers, Nick Thoman
200 m dos : Ryan Lochte, Tyler Clary
100 m brasse : Brendan Hansen, Eric Shanteau
200 m brasse : Scot Weltz, Clark Burckle
100 m papillon : Michael Phelps, Tyler McGill
200 m papillon : Michael Phelps, Tyler Clary
200 m 4 nages : Michael Phelps, Ryan Lochte
400 m 4 nages : Ryan Lochte, Michael Phelps
4×100 m : Nathan Adrian, Cullen Jones, Matt Grevers, Ricky Berens, Jimmy Feigen, Jason Lezak (Michael Phelps sélectionnable, comme n’importe quel nageur de l’équipe)
4×200 m : Michael Phelps, Ryan Lochte, Ricky Berens, Conor Dwyer, Matt McLean Charlie Houchin, Davis Tarwater
4×100 m 4 nages : la composition du relais sera définie sur place à Londres

FEMMES

50 m libre : Jessica Hardy, Kara Lynn Joyce
100 m libre : Jessica Hardy, Missy Franklin
200 m libre : Allison Schmitt, Missy Franklin
400 m libre : Allison Schmitt, Chloe Sutton
800 m libre : Kathleen Ledecky, Kate Ziegler
100 m dos : Missy Franklin, Rachel Bootsma
200 m dos : Missy Fanklin, Elizabeth Beisel
100 m brasse : Breeja Larson, Rebecca Soni
200 m brasse : Rebecca Soni, Micah Lawrence
100 m papillon : Dana Vollmer, Claire Donahue
200 m papillon : Cammile Adams, Kathleen Hersey
200 m 4 nages : Caitlin Leverenz, Ariana Kukors
400 m 4 nages : Elizabeth Beisel, Caitlin Leverenz
4×100 m : Jessica Hardy, Missy Franklin, Allison Schmitt, Lia Neal, Amanda Weir, Natalie Coughlin
4×200 m : Allison Schmitt, Missy Franklin, Dana Vollmer, Lauren Perdue, Shannon Vreeland, Alyssa Anderson
4×100 m 4 nages : la composition du relais sera définie sur place à Londres

Trials : Hardy double, Torres échoue

Dara Torres a manqué sa qualification olympique, en terminant 4e du 50m remporté par Jessica Hardy, lundi à Omaha.

L’équipe américaine aura un peu moins de rides à Londres. En dépit du soutien inconditionnel du public d’Omaha, encore très nombreux malgré un programme léger pour ce dernier jour de compétition, Dara Torres, 45 ans, a manqué son dernier pari. Elle n’a terminé que 4e du 50m des trials, lundi à Omaha, en 24’82, alors qu’elle briguait une sixième qualification olympique. Il lui a manqué moins d’un dixième pour devancer Kara Lynn Joyce (24’73) et rejoindre dans la sélection Jessica Hardy, vainqueur de la course (24’50) après avoir déjà enlevé le 100m.

Clap de fin

«Je voulais me qualifier, c’était mon objectif. Je suis déçue mais satisfaite de ce que j’ai fait durant trois courses, a commenté avec le sourire la vice-championne olympique de la spécialité, sa fille de 6 ans dans les bras, devant des journalistes locaux qui buvaient ses dernières paroles de nageuse. J’en ai fini, je vous le promets.»

Les trials se sont terminés par l’épreuve la plus longue, le 1500m. Au terme d’un beau duel, Andrew Gemmell, vainqueur 14’52’19 (4e temps mondial de l’année), et Connor Jaeger (15’52’51, 5e), ont bouclé la composition de l’armada américaine, qui s’annonce redoutable à Londres.

A. Q.,  L’Equipe à Omaha