Muffat : Meilleure performance mondiale sur 200 NL

Meilleure performance mondiale de l’année pour C.  Muffat sur 200NL lors de la deuxième épreuve du Mare Nostrum à Canet.

Avec un chrono de 1.54.66 (  27.18; 56.39; 1:25.57; 1:54.66) lors de la finale nagée cette après-midi, elle s’affirme comme étant une des favorites pour Londres.

De son côté, Y. Agnel s’est imposé en 1.45.24 sur la même distance.

Les nageurs de Nice sont en forme !!

Gilot : «Les Jeux de la maturité»

Fabien Gilot achève une grosse phase de préparation en vue de ses 3es JO, cet été à Londres. Le nageur de Marseille, engagé sur 100m libre et dans le relais 4x100m, traversera la Manche avec la ferme intention de ramener des médailles.

«Fabien Gilot, comment vous situez vous dans votre préparation ? 
Je suis en bien meilleure forme qu’il y a quelques mois. En début de saison, j’ai énormément travaillé pour rattraper le temps perdu de l’année dernière à cause de ma blessure au dos. C’était un pari pour être au top à Londres. Aujourd’hui, je touche du bois, pour le moment tout roule. Et il me tarde de prendre de bons repères dans les prochaines compétitions.

Comment avez-vous vécu ces championnats d’Europe à Debrecen? 
Je suis ravi pour Frédérick, pour le 4×100 aussi c’est une belle performance des jeunes qui seront la relève de demain. Mais la perf’ de Fred, c’est super. Quand je suis arrivé en équipe de France, tout maigrichon, Fred et Romain (Barnier) m’ont tout appris. C’étaient mes deux grands frères. C’est dur de ne pas avoir Fred à nos côtés cet été. C’est quelqu’un de très professionnel, un vrai sportif de haut niveau qui donne l’exemple. Et pour ma génération, c’est l’homme qui a montré au sprint français la voie à suivre pour gagner des médailles.

Ce sont vos troisièmes Jeux Olympiques. Dans quel état d’esprit abordez-vous la compétition ? 
Je connais tout le contexte olympique qui la première fois peut être un piège parce que tout est beau, et magique. Je sais qu’on peut en profiter après. Ceux là, ce sont les Jeux de la maturité pour moi et je compte bien ramener des médailles. En 2004, je regardais tout ce qui se passait autour avec les yeux écarquillés. A Pékin, j’étais arrivé avec la 3e performance mondiale de l’année, et je me suis fait sortir en demi-finale, la défaite du relais a aussi été dure à encaisser, je n’ai pas su tout gérer. Là j’ai toutes les cartes en main.»
H.F. à Marseille L’Equipe

Canet :En attendant les résultats de notre Yo, tous OK, sauf Bousquet

Yannick Agnel a été le plus prolifique puisqu’il a enchaîné 400m (qu’il n’avait plus nagé en compétition depuis le meeting de Montpellier en février) et 200m. «Le contrat était qu’il boucle deux 200m en 1’48 (1’48’83 au passage du 400m, 1’47’99 au 200m), c’est donc parfait», explique son entraîneur Fabrice Pellerin. Idem pour Camille Muffat (5e temps des séries du 200m), qui devait passer en 55’50 au 100m (55’30 !) avant de relâcher. Les deux compères niçois devraient accélérer ce mercredi après-midi en finale du 200m (Agnel zappe celle du 400m). La course hommes promet une belle empoignade entre les Français Clément Lefert, Jérémy Stravius et Grégory Mallet et le Sud-Africain Chad le Clos.

Camille Lacourt, le champion du monde du 100m dos, a également déroulé (5e temps en 55’82) en n’accélérant que dans les derniers 25 mètres. Benjamin Stasiulis n’a lui réalisé que le dixième temps (56’60) à cause de douleurs aux vertèbres. Il nagera toutefois la finale B. La (petite) sensation de la matinée est venue de Frédérick Bousquet, qui ne pourra se mesurer en finale du 50m à ses compères marseillais Florent Manaudou et Fabien Gilot et au Canadien Brent Hayden. Le champion d’Europe a bougé sur le plot. Résultat : faux départ et disqualification malgré une réclamation de son entraîneur Romain Barnier. «Fred m’a indiqué qu’il avait entendu des gens parler et que ça l’avait gêné. Le juge arbitre dit que lui n’a rien entendu de sa position donc ça ne sert à rien d’aller en appel.C’est dommage, c’était une belle finale et ça gâche un peu la fête.»
-J-P.B. et C.Bl., à Canet L’Equipe

Canet : Un moment de divertissement

Yannick Agnel, Camille Lacourt et Camille Muffat effectuent mercredi au Canet-en-Roussillon, deuxième étape du Mare Nostrum, leur première sortie depuis les Championnats de France.

On ne les a plus vus depuis le couperet des sélections olympiques, il y a deux mois à Dunkerque. Les Niçois Yannick Agnel, Camille Muffat et Clément Lefert, comme les Marseillais Camille Lacourt, Fabien Gilot et Florent Manaudou, sont de retour mercredi pour la deuxième étape du Mare Nostrum à Canet-en-Roussillon.

Après s’être dispensés des Championnats d’Europe, les principales chances de médailles cet été à Londres (27 juillet-12 août), qui sortent d’une grosse session de travail, abordent cette compétition sans objectif précis : «On ne s’est fixés aucune contrainte chronométrique, explique Fabrice Pellerin, l’entraîneur des Niçois. L’idée, ça n’est pas d’être en forme là mais aux JO. On va prendre ça comme un moment de divertissement pour casser la routine de ces deux mois d’entraînement intensif. Et essayer de mettre en place quelques détails techniques dans les conditions de compétition.»

Les sprinteuses au rendez-vous

La plupart des nageurs français, à l’exception de Laure Manaudou, qui peaufine sa préparation olympique aux Etats-Unis, Amaury Leveaux, en stage à Narbonne, et Alain Bernard, qui retrouvera les bassins ce week-end à Monaco, sont présents à Canet. C’est le cas du groupe d’Amiens, avec Jérémy Stravius, Benjamin Stasiulis et Ophélie-Cyrielle Etienne, de celui de Font-Romeu, avec la récente championne d’Europe du 200m dos Alexianne Castel, qui se présente diminuée par une infection pulmonaire, et de Frédérick Bousquet, venu goûter au plaisir de nager sur ses terres d’origine.

Face à eux, une concurrence étrangère intéressante avec le Canadien Brent Hayden, champion du monde du 100m en 2007 et en argent l’été dernier à Shanghai, la Britannique Joanne Jackson, ancienne recordwoman du monde du 400m, et une belle brochette de sprinteuses (Therese Alshammar, Fran Halsall, Femke Heemskerk et Inge Dekker). –

Cl. Bl., à Canet-en-Roussillon L’Equipe

Phelps monte en puissance

Le champion américain a remporté sa troisième course du week-end à Austin dimanche: le 200 m papillon, établissant même le record du bassin au passage.

Michael Phelps a conclu son week-end au meeting d’Austin, dernier rendez-vous avant les sélections américaines, par une troisième victoire. Cette fois, le champion s’est imposé sur 200 m papillon, avec un record en prime. Avec un chrono d’1’54’79, l’Américain établit en effet un nouveau record du bassin (qui datait de 2001 et lui appartenait déjà). «Je voulais le record du bassin car c’est un peu là que tout a commencé pour moi, c’est une super piscine pour moi», a expliqué Phelps.

Auparavant dans le week-end, il avait remporté le 100 m papillon vendredi et le 400 m 4 nages samedi mais avait pris la 2e place sur 100 m libre vendredi (49’05). Un bilan mitigé selon le principal intéressé: «Je n’ai pas si bien nagé que ça dans le week-end, j’espère qu’on va régler d’ici aux sélections pour que tous les jours là-bas soient comme aujourd’hui ici.» (Avec AFP)

Rice dans les temps

L’Australienne Stephanie Rice, vainqueur du 400m 4NG en 4’35’87, samedi à Santa Clara, peut espérer conserver son titre olympique à Londres.

Les épreuves de 4 nages ont été à l’honneur, samedi à Santa Clara. Chez les femmes, l’Australienne Stephanie Race a confirmé son ambition de conserver son titre olympique sur 400m 4 nages en s’imposant en 4’3587, devant l’Américaine Caitlin Leverenz (4’37’13). «Je nageais aux alentours de 4’35’ au même stade de ma préparation pour Pékin, cela me donne donc vraiment confiance», a expliqué Rice. Et chez les hommes, Tyler Clary a enlevé la course en 4’15’02, devant le Japonais Yuya Horihata (4’16’27), puis le 200m dos (en 1’57’09), devant un autre Japonais, Kazuki Watanabe (1’59’56).

Le Sud-Coréen Park Tae-hwan a poursuivi son sans-faute en nage libre, en remportant le 200m (en 1’46’88), à moins d’une seconde de son record de l’année (1’46’09). Autre nageur heureux, Anthony Ervin, vainqueur du 50m (en 22’35), neuf ans après avoir mis un terme à sa carrière.

Phelps sème le trouble

Michael Phelps a remporté en 4’15’88 le 400m 4 nages disputé samedi soir à Austin, à l’occasion du dernier meeting de sa carrière. De quoi relancer l’hypothèse de le voir s’aligner sur la distance aux Sélections américaines (25 juin-2 juillet à Omaha), alors qu’il ne voulait plus la nager en compétition internationale. le nageur aux 14 titres olympiques entretient le suspense concernant son programme aux Trials.

«Nous avons mis en place un plan et nous serons prêts», a simplement commenté Bob Bowman, l’entraîneur de Phelps, vainqueur devant Chase Kalisz (4’1686).

Cette deuxième journée a permis à l’Américaine Allison Schmitt, qui s’entraîne aussi avec Bowman à Baltimore, de briller sur 200m. Elle a réalisé le deuxième meilleur chrono de l’année, en 1’55’04, soit son record en textile. Seule Camille Muffat a fait mieux cette saison (1’54’87 aux championnats de France fin mars).

«Je n’aurais jamais pensé nager aussi vite que ça même si je sens que ma préparation avance bien, a indiqué Schmitt, médaillée de bronze sur la distance aux JO 2008. Ma course me montre que j’ai encore des réserves.»

L’Equipe

Adlington en forme

Rebecca Adlington a remporté le 800m, en 8’19’86, samedi lors de la première journée du meeting de Barcelone.

La nombreuse délégation britannique alignée à Barcelone s’est mise en évidence, samedi à Barcelone, pour le coup d’envoi du circuit Mare Nostrum. En particulier Rebecca Adlington. A moins de deux mois du coup d’envoi des JO, elle a confirmé sa domination sur 800m en s’imposant en 8’19’86, confirmant ainsi ses 8’18’54 de mars. Le  800m est l’une des deux épreuves (avec le 400m) sur lesquelles elle défendra son titre. Adlington, qui ne s’alignera plus sur la distance d’ici l’épreuve olympique, a nettement devancé L’Espagnol Belmonte (8’24’23) et la Chilienne Kristel Kobrich (8’33’31).

Le contingent français aligné en Catalogne a goûté à la victoire grâce à Sébastien Rouault, vainqueur du 400m (en 3’51’64). L’Alsacien, non qualifié pour les JO, n’a pas besoin d’être au top de sa forme dans deux mois. En revanche, Alexianne Castel, championne d’Europe du 200m dos il y a une semaine, et qui vise une médaille sur la distance à Londres, a échoué dès les séries sur 100m dos (10e en 1’04’39).

Park présent sur 800

Le Sud-Coréen Park Taehwan a remporté l’épreuve du 800m du Grand Prix de Santa Clara, jeudi en Californie. L’habituel spécialiste du 400m nage libre, médaillé d’or aux JO de Pékin, a même réalisé la quatrième meilleure performance sur la distance cette saison (7’52″07)

Hommage à un grand champion

Hugues Duboscq n’a pu accéder aux demi-finales du 200m brasse, mercredi matin à Debrecen. On ne le reverra plus en individuel dans une compétition internationale.

Hugues Duboscq a quitté la scène internationale en individuel en catimini, mercredi matin à Debrecen, lors de ses derniers championnats d’Europe. Le Havrais n’a terminé que 20e (en 2’15”02) des séries du 200m brasse. Très loin de son chrono des championnats de France (2’12”45), insuffisant pour se qualifier pour les JO, et de son record en textile (2’11”03).  Cet échec confirme son élimination en demi-finales du 100m brasse lundi, pour un résultat d’ensemble comparable à celui des championnats du monde 2011, dans un contexte pourtant moins relevé en Hongrie. «C’était la dernière, a commenté Duboscq. Là, ça y est, les championnats sont terminés en individuel. Il reste le relais 4 nages (dimanche) et je compte sur les copains pour me soutenir, pour m’emmener et me libérer.»

Duboscq, 30 ans, sera encore présent à Londres, pour ses quatrièmes JO, mais sans espoir de nager puisqu’il n’est que remplaçant du relais 4x100m 4 nages. Une triste fin pour ce collectionneur de médailles (3 aux JO, 2 aux Mondiaux, 8 aux Europe entre 2004 et 2010) mais prévisible. Les courses de Dunkerque avaient sanctionné le changement de son organisation en septembre dernier. Yves Guerniou, son ancien préparateur physique, avait pris les commandes de son entraînement aux dépens de Christos Paparrodopoulos, son entraîneur de toujours. Les deux mois qui ont suivi, marqués par la mise à l’écart définitive du “Grec”, n’ont pu inverser la tendance.