Agnel veut faire 47″

Yannick Agnel, qui ne participe pas aux Championnats d’Europe cette semaine , va s’entraîner encore plus dur en vue des JO. Conscient du travail à fournir, le Niçois n’en est pas moins ambitieux.

«Yannick Agnel, la page des qualifications olympiques à Dunkerque il y a un mois est définitivement tournée ?
C’est une semaine dont on se souviendra. Tout comme en 2008 à Dunkerque dans cette même piscine où je me souviens des courses de Camille (Muffat), Clément (Lefert), Amaury (Leveaux) même. De mes petites courses aussi, c’était mes premiers championnats de France ! Etre à fond pendant une semaine, nerveusement c’est usant. Mais on s’était entraîné tellement dur qu’on n’avait plus d’appréhension particulière. C’est moins fatiguant comme des grands événements comme les Championnats du monde, les JO… Enfin, je suppose !

Que va-t-il se passer jusqu’aux Jeux ?
On va bosser jusqu’à la dernière minute. Se préparer à fond. Il reste deux meetings, sur le circuit du Mare Nostrum, à Canet puis Monaco, et l’Open de Paris aussi. Ce sera l’occasion de se remettre dans le bain, de reprendre ses marques en compétition. Entre ces échéances, on va bien s’entraîner !

Magnussen a placé la barre très haute sur 100 m libre. Ça parait inaccessible…
Clairement aujourd’hui, il est loin devant. Je vais m’entraîner à fond pour faire 47 secondes (son record est de 48”02, en finale des championnats de France). Je n’ai pas de dixième en tête particulier. Il va falloir cravacher vraiment dur pour le rattraper. Il y a quelques mois, on se disait : “Le record du monde en jaked, polyuréthane et compagnie, jamais on ne pourra le taper”. Aujourd’hui, il est à 15 centièmes. C’est hallucinant. Comme quoi, tout est possible.

«Si on ne va pas à Debrecen, c’est pour ne pas rater de l’entraînement»

Vous ne participez pas aux Championnats d’Europe à Debrecen (21-27 mai). Qu’allez-vous faire pendant cette période ?
Je vais m’entraîner encore plus dur. Si on ne va pas à Debrecen, c’est pour ne pas rater de l’entraînement. Perdre toutes ces journées d’entraînements à un moment crucial comme maintenant, ce n’était pas vraiment profitable. Je jetterai un coup d’oeil aux performances aussi. Certains Allemands jouent leur qualif’ aux JO là-bas, il va sûrement y avoir de belles performances.

Comment s’est passé votre premier rassemblement avec l’équipe de France début avril ?
Dans la natation, on ne se prend pas la tête, on est là pour s’amuser, pour nager. On se fait plaisir avant tout. En dehors des entraînements, on s’est tous retrouvés à faire des sessions de foot alors que j’ai jamais l’habitude de faire du foot ! Je me suis retrouvé avec quelques cloques aux pieds mais ça fait du bien de pouvoir se dépenser et de partager avec ça tous les autres.» (AFP)

Croizon, amputé des 4 membres, a entamé son tour du monde

Le Français Philippe Croizon, amputé des quatre membres, a bouclé jeudi la première étape d’un tour du monde de l’extrême soutenu par l’association Handicap International, qui doit lui faire relier à la nage les cinq continents, entre mai et août.

Il est passé de l’Océanie à l’Asie, après une vingtaine de kilomètres de nage effectuée en 7h 35’35”, entre le village de pêcheurs de Wutung (Papouasie-Nouvelle Guinée) et le hameau de Pasar Skow (Indonésie).

«C’a été très, très dur», a raconté à l’AFP Croizon, âgé de 43 ans, accompagné d’Arnaud Chassery, spécialiste de nage en eau libre. «Nous avons mis une heure et demie de plus car on a dû nager à contre-courant. On a nagé lentement car nous n’avons pas pu faire de repérage auparavant.» L’équipe n’a en effet reçu l’autorisation des autorités indonésiennes que tard mercredi soir, ce qui l’a empêchée de faire un voyage de reconnaissance.

En juin, le duo de nageurs doit passer de l’Asie à l’Afrique, en traversant les 25 km qui séparent le Golfe d’Aqaba, en Jordanie, de la côte égyptienne sur le continent africain. Philippe Croizon avait été terrassé par plusieurs décharges de 20.000 volts en mars 1994, victime d’un arc électrique entre lui et une ligne à haute tension, alors qu’il démontait une antenne de télévision. Pour nager, il est aidé de prothèses spéciales, en forme de palmes géantes, qui prolongent les moignons de ses jambes. (Avec AFP)

Nous avons du talent en Belgique, à nous de le conserver

Nathan Bonnel (19 ans) est le nouveau dossiste du MON médaillé de bronze en petit bassin et en argent aux championnats de France des jeunes. La prochaine saison qui se dessine sera d’une grande importance même si son destin est encore flou.

L’histoire de Benjamin Stasiulis, qui a passé sept ans à Mulhouse (de 2001 à 2008) pour obtenir ses premiers titres nationaux en 2007 et sa qualification olympique en 2008, a donné des idées à Nathan Bonnel… Avant même qu’il ne batte le champion du monde Jérémy Stravius, lors des sélections olympiques, l’ex-Francilien du MON a inspiré Nathan Bonnel qui a fait le choix de venir à Mulhouse en début de saison pour assouvir des ambitions qui demandent, toutefois, confirmation.

Âgé de 19 ans depuis le 7 mars dernier, Nathan Bonnel, est né à Braine L’Alleud en Wallonie. Et, par simple ambition sportive, il a demandé la nationalité française. « Je suis dossiste depuis que j’ai commencé à nager au SC Rixengart, raconte le premier franco-belge du MON. J’ai fait l’Euro juniors en 2010 avec la sélection belge. Mais si, un jour, j’ai la chance de réussir en natation, il n’y a qu’en France où je pourrais en vivre. C’est la raison qui m’a poussé à prendre la nationalité française qui est celle de mon père. De plus, en dos, la France est aujourd’hui la meilleure nation au monde ».

Un gain de quatre secondes en un an

Une meilleure nation mondiale à laquelle Nathan Bonnel s’est frotté cette saison aux championnats de France. En championnats de France en petit bain, il a fait sensation au 50 m dos (24’’96) en prenant la 3 e place derrière Jérémy Stravius et Benjamin Stasiulis. Lors des derniers championnats de France jeunes, en avril à Saint-Raphaël, il a ramené deux médailles d’argent au MON au 50 m et 100 m dos. Des résultats pour le moins positifs mais qui suscitent également quelques regrets… À Dunkerque, aux championnats de France Élite, Nathan Bonnel est passé au travers limitant ses performances à une 6 e place en finale B au 50 m dos (27’’24) alors que son temps réalisé aux championnats de France des jeunes (26’’75) lui aurait permis l’accès en finale A aux côtés d’un certain Camille Lacourt, l’autre champion du monde français. « Nathan a beaucoup progressé depuis qu’il est au MON, affirme Stéphane Gallo, le coach-adjoint de Lionel Horter, qui l’a plus particulièrement suivi tout au long de la saison. En petit bassin, il a gagné quatre secondes au 100 m dos et une seconde et demi sur la même distance en grand bain ».

Après deux années de Pôle Espoir à Dijon, le jeune dossiste de la nouvelle vague mulhousienne, élève de première au lycée Schweitzer, est à la croisée des chemins. « Il a manqué de constance cette saison mais présente un potentiel intéressant, explique le président du MON, Laurent Horter. C’est à lui de nous prouver sa motivation pour une prochaine saison qui sera cruciale pour son avenir ».

Christian Entz  (L’Alsace.fr)

Allemagne : Biedermann et Lippok qualifiés

Le recordman du monde du 200 m nage libre, l’Allemand Paul Biedermann, s’est qualifié vendredi pour les Jeux Olympiques en remportant la finale des championnats d’Allemagne en 1’46″70, le septième chrono mondial de la saison. Dans l’épreuve féminine, la championne d’Europe en petit bassin Silke Lippok (photo) a validé son billet en séries (1’57″61) avant de s’imposer en finale (1’57″93).

On n’a pas de limites

La nageuse Camille Muffat raconte, dans un entretien publié dans L’Equipe Mag ce samedi, sa vie de forçat en vue des Jeux Olympiques.

Un rêve, les JO ? Une fois la médaille autour du cou-Camille Muffat vise l’or sur 200 et 400 m – certainement. Avant, pas sûr. A lire l’entretien que la Niçoise de 22 ans a accordé à L’Equipe Mag, la vie d’une nageuse en pleine préparation olympique a de quoi vous faire ranger votre maillot de bain à jamais. «Si on bosse dur en général, là c’est encore bien pire», explique-t-elle en décrivant sa semaine de six jours, passés en majeure partie dans la piscine de son club, le plus exigeant en France selon elle. Au côté d’un coach, Fabrice Pellerin, qu’elle qualifie de «sadique» : «Lui, au lieu d’aller au ciné, il nous fait trimer et il nous regarde. C’est ça son petit film de deux heures et demie…»

Comment tenir ce rythme éprouvant et socialement pauvre ? «Je n’ai pas l’impression d’avoir perdu mon temps et gâché ma jeunesse. Je me suis lancée dans un truc, alors autant le faire à fond.» Ce ne sont pas ses temps, les meilleurs au monde cette saison sur 200 et 400m nage libre (1’54”87 et 4’01”13), qui lui donneront tort.

Mais si Camille Muffat assure aimer son boulot,balançant quelques petites remarques sur des collègues moins soucieux de leurs performances ou sur la maturité de ses homologues masculins, elle reconnaît quand même que «ce qu’elle fait cette année, elle ne le refera même pas l’année prochaine.» Traduisez : elle nagera juste un peu moins…

Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans L’Equipe Mag du samedi 12mai.

Les PanPacs 2014 en Australie

L’Australie accueillera la 12e édition des championnats Pan-Pacifics, en 2014.

L’Australie n’a plus accueilli les PanPacs depuis 1987, à Brisbane.
Les PanPacs sont organisés tous les quatre ans, à mi-chemin des JO. La compétition est très relevée, grâce à la présence des meilleurs nageurs américains, australiens, canadiens, brésiliens, japons ou encore néo-zélandais. Dans un esprit de tournante, l’édition 2010 s’était déroulée à Irvine (Etats-Unis)

L’altitude en question

Faut-il remettre en question les stages en altitude?

Même si pour le moment rien n’indique que l’altitude soit la cause du décès d’Alexander Dale Oen, victime d’une crise cardiaque, le Japon pourrait renoncer à son camp en hauteur, prévu en juin. «Etant donné les circonstances, nous ne pouvons pas envoyer nos athlètes, qui se sentent mal à l’aise après ce qui s’est passé», reconnaît Koji Ueno, un officiel de la Fédération japonaise.

Dale Oen, champion du monde du 100m brasse, en étant le plus rapide de l’histoire en textile, terminait un stage de trois semaines à Flagstaff, dans l’Arizona, quand son coeur a cédé, à 26 ans. La lutte qui l’aurait opposé au Japonais Kosuke Kitajima, quadruple champion olympique en brasse, était très attendue aux JO.

L’Equipe

Schipper opérée

L’Australienne Jessica Schipper est au repos forcé.

La triple championne du monde du papillon (100m en 2005, 200m en 2007 et 2009) a été hospitalisée dimanche soir à Brisbane, après avoir ressenti de violentes douleurs abdominales. Mais alors que les médecins soupçonnaient une opération de l’appendicite, ils ont découvert la rupture d’un kyste ovarien. «Je ne peux rien faire pendant une semaine”, a raconté Schipper. “Je dois juste rester allongée et calme.» Schipper, sélectionnée pour les JO sur 100 et 200m papillon, espère encore se rendre à Hawaï, pour participer aux deux semaines de stages de l’équipe d’Australie, puis disputer le Grand Prix de Santa Clara (31 mai au 3 juin) face aux meilleurs nageurs américains.

L’Equipe

Drame pour Dale Oen…

C’est une véritable tragédie qui secoue le monde de la natation !

A 26 ans, le grand champion norvégien Alexander Dale Oen est décédé ce lundi d’un arrêt cardiaque aux Etats-Unis, où il s’entraînait en vue des Jeux.

Il a été retrouvé inanimé dans sa douche par un partenaire de l’équipe nationale norvégienne.

Champion du monde du 100 brasse et médaillé d’argent aux Jeux de Pékin, Dale Oen était l’une des stars de la natation mondiale.

“Le sport norvégien a perdu un héros, pas seulement en raison de ses performances, mais aussi en raison de son attitude”, a dit le président du Comité olympique norvégien, Borre Rognilen.

Nous nous associons modestement à la terrible douleur qui envahit le monde du sport norvégien.

RIP Mister Dale Oen.

Fabiola Molina, plus qu’une marque de maillots

Pour toutes les nageuses, Fabiola Molina est avant tout une marque de maillots dont la ligne met en valeur les courbes des athlètes.

Mais, Fabiola Molina est d’abord une nageuse brésilienne de 37 ans. Et, ce week-end, elle vient de se qualifier pour les JO de Londres en remportant le 100dos en 1.00.74 juste devant Laure Manaudou  1.01.02.