Muffat : Meilleure performance mondiale sur 200 NL

Meilleure performance mondiale de l’année pour C.  Muffat sur 200NL lors de la deuxième épreuve du Mare Nostrum à Canet.

Avec un chrono de 1.54.66 (  27.18; 56.39; 1:25.57; 1:54.66) lors de la finale nagée cette après-midi, elle s’affirme comme étant une des favorites pour Londres.

De son côté, Y. Agnel s’est imposé en 1.45.24 sur la même distance.

Les nageurs de Nice sont en forme !!

Gilot : «Les Jeux de la maturité»

Fabien Gilot achève une grosse phase de préparation en vue de ses 3es JO, cet été à Londres. Le nageur de Marseille, engagé sur 100m libre et dans le relais 4x100m, traversera la Manche avec la ferme intention de ramener des médailles.

«Fabien Gilot, comment vous situez vous dans votre préparation ? 
Je suis en bien meilleure forme qu’il y a quelques mois. En début de saison, j’ai énormément travaillé pour rattraper le temps perdu de l’année dernière à cause de ma blessure au dos. C’était un pari pour être au top à Londres. Aujourd’hui, je touche du bois, pour le moment tout roule. Et il me tarde de prendre de bons repères dans les prochaines compétitions.

Comment avez-vous vécu ces championnats d’Europe à Debrecen? 
Je suis ravi pour Frédérick, pour le 4×100 aussi c’est une belle performance des jeunes qui seront la relève de demain. Mais la perf’ de Fred, c’est super. Quand je suis arrivé en équipe de France, tout maigrichon, Fred et Romain (Barnier) m’ont tout appris. C’étaient mes deux grands frères. C’est dur de ne pas avoir Fred à nos côtés cet été. C’est quelqu’un de très professionnel, un vrai sportif de haut niveau qui donne l’exemple. Et pour ma génération, c’est l’homme qui a montré au sprint français la voie à suivre pour gagner des médailles.

Ce sont vos troisièmes Jeux Olympiques. Dans quel état d’esprit abordez-vous la compétition ? 
Je connais tout le contexte olympique qui la première fois peut être un piège parce que tout est beau, et magique. Je sais qu’on peut en profiter après. Ceux là, ce sont les Jeux de la maturité pour moi et je compte bien ramener des médailles. En 2004, je regardais tout ce qui se passait autour avec les yeux écarquillés. A Pékin, j’étais arrivé avec la 3e performance mondiale de l’année, et je me suis fait sortir en demi-finale, la défaite du relais a aussi été dure à encaisser, je n’ai pas su tout gérer. Là j’ai toutes les cartes en main.»
H.F. à Marseille L’Equipe

Canet :En attendant les résultats de notre Yo, tous OK, sauf Bousquet

Yannick Agnel a été le plus prolifique puisqu’il a enchaîné 400m (qu’il n’avait plus nagé en compétition depuis le meeting de Montpellier en février) et 200m. «Le contrat était qu’il boucle deux 200m en 1’48 (1’48’83 au passage du 400m, 1’47’99 au 200m), c’est donc parfait», explique son entraîneur Fabrice Pellerin. Idem pour Camille Muffat (5e temps des séries du 200m), qui devait passer en 55’50 au 100m (55’30 !) avant de relâcher. Les deux compères niçois devraient accélérer ce mercredi après-midi en finale du 200m (Agnel zappe celle du 400m). La course hommes promet une belle empoignade entre les Français Clément Lefert, Jérémy Stravius et Grégory Mallet et le Sud-Africain Chad le Clos.

Camille Lacourt, le champion du monde du 100m dos, a également déroulé (5e temps en 55’82) en n’accélérant que dans les derniers 25 mètres. Benjamin Stasiulis n’a lui réalisé que le dixième temps (56’60) à cause de douleurs aux vertèbres. Il nagera toutefois la finale B. La (petite) sensation de la matinée est venue de Frédérick Bousquet, qui ne pourra se mesurer en finale du 50m à ses compères marseillais Florent Manaudou et Fabien Gilot et au Canadien Brent Hayden. Le champion d’Europe a bougé sur le plot. Résultat : faux départ et disqualification malgré une réclamation de son entraîneur Romain Barnier. «Fred m’a indiqué qu’il avait entendu des gens parler et que ça l’avait gêné. Le juge arbitre dit que lui n’a rien entendu de sa position donc ça ne sert à rien d’aller en appel.C’est dommage, c’était une belle finale et ça gâche un peu la fête.»
-J-P.B. et C.Bl., à Canet L’Equipe

Canet : Un moment de divertissement

Yannick Agnel, Camille Lacourt et Camille Muffat effectuent mercredi au Canet-en-Roussillon, deuxième étape du Mare Nostrum, leur première sortie depuis les Championnats de France.

On ne les a plus vus depuis le couperet des sélections olympiques, il y a deux mois à Dunkerque. Les Niçois Yannick Agnel, Camille Muffat et Clément Lefert, comme les Marseillais Camille Lacourt, Fabien Gilot et Florent Manaudou, sont de retour mercredi pour la deuxième étape du Mare Nostrum à Canet-en-Roussillon.

Après s’être dispensés des Championnats d’Europe, les principales chances de médailles cet été à Londres (27 juillet-12 août), qui sortent d’une grosse session de travail, abordent cette compétition sans objectif précis : «On ne s’est fixés aucune contrainte chronométrique, explique Fabrice Pellerin, l’entraîneur des Niçois. L’idée, ça n’est pas d’être en forme là mais aux JO. On va prendre ça comme un moment de divertissement pour casser la routine de ces deux mois d’entraînement intensif. Et essayer de mettre en place quelques détails techniques dans les conditions de compétition.»

Les sprinteuses au rendez-vous

La plupart des nageurs français, à l’exception de Laure Manaudou, qui peaufine sa préparation olympique aux Etats-Unis, Amaury Leveaux, en stage à Narbonne, et Alain Bernard, qui retrouvera les bassins ce week-end à Monaco, sont présents à Canet. C’est le cas du groupe d’Amiens, avec Jérémy Stravius, Benjamin Stasiulis et Ophélie-Cyrielle Etienne, de celui de Font-Romeu, avec la récente championne d’Europe du 200m dos Alexianne Castel, qui se présente diminuée par une infection pulmonaire, et de Frédérick Bousquet, venu goûter au plaisir de nager sur ses terres d’origine.

Face à eux, une concurrence étrangère intéressante avec le Canadien Brent Hayden, champion du monde du 100m en 2007 et en argent l’été dernier à Shanghai, la Britannique Joanne Jackson, ancienne recordwoman du monde du 400m, et une belle brochette de sprinteuses (Therese Alshammar, Fran Halsall, Femke Heemskerk et Inge Dekker). –

Cl. Bl., à Canet-en-Roussillon L’Equipe

Phelps monte en puissance

Le champion américain a remporté sa troisième course du week-end à Austin dimanche: le 200 m papillon, établissant même le record du bassin au passage.

Michael Phelps a conclu son week-end au meeting d’Austin, dernier rendez-vous avant les sélections américaines, par une troisième victoire. Cette fois, le champion s’est imposé sur 200 m papillon, avec un record en prime. Avec un chrono d’1’54’79, l’Américain établit en effet un nouveau record du bassin (qui datait de 2001 et lui appartenait déjà). «Je voulais le record du bassin car c’est un peu là que tout a commencé pour moi, c’est une super piscine pour moi», a expliqué Phelps.

Auparavant dans le week-end, il avait remporté le 100 m papillon vendredi et le 400 m 4 nages samedi mais avait pris la 2e place sur 100 m libre vendredi (49’05). Un bilan mitigé selon le principal intéressé: «Je n’ai pas si bien nagé que ça dans le week-end, j’espère qu’on va régler d’ici aux sélections pour que tous les jours là-bas soient comme aujourd’hui ici.» (Avec AFP)

Rice dans les temps

L’Australienne Stephanie Rice, vainqueur du 400m 4NG en 4’35’87, samedi à Santa Clara, peut espérer conserver son titre olympique à Londres.

Les épreuves de 4 nages ont été à l’honneur, samedi à Santa Clara. Chez les femmes, l’Australienne Stephanie Race a confirmé son ambition de conserver son titre olympique sur 400m 4 nages en s’imposant en 4’3587, devant l’Américaine Caitlin Leverenz (4’37’13). «Je nageais aux alentours de 4’35’ au même stade de ma préparation pour Pékin, cela me donne donc vraiment confiance», a expliqué Rice. Et chez les hommes, Tyler Clary a enlevé la course en 4’15’02, devant le Japonais Yuya Horihata (4’16’27), puis le 200m dos (en 1’57’09), devant un autre Japonais, Kazuki Watanabe (1’59’56).

Le Sud-Coréen Park Tae-hwan a poursuivi son sans-faute en nage libre, en remportant le 200m (en 1’46’88), à moins d’une seconde de son record de l’année (1’46’09). Autre nageur heureux, Anthony Ervin, vainqueur du 50m (en 22’35), neuf ans après avoir mis un terme à sa carrière.

Phelps sème le trouble

Michael Phelps a remporté en 4’15’88 le 400m 4 nages disputé samedi soir à Austin, à l’occasion du dernier meeting de sa carrière. De quoi relancer l’hypothèse de le voir s’aligner sur la distance aux Sélections américaines (25 juin-2 juillet à Omaha), alors qu’il ne voulait plus la nager en compétition internationale. le nageur aux 14 titres olympiques entretient le suspense concernant son programme aux Trials.

«Nous avons mis en place un plan et nous serons prêts», a simplement commenté Bob Bowman, l’entraîneur de Phelps, vainqueur devant Chase Kalisz (4’1686).

Cette deuxième journée a permis à l’Américaine Allison Schmitt, qui s’entraîne aussi avec Bowman à Baltimore, de briller sur 200m. Elle a réalisé le deuxième meilleur chrono de l’année, en 1’55’04, soit son record en textile. Seule Camille Muffat a fait mieux cette saison (1’54’87 aux championnats de France fin mars).

«Je n’aurais jamais pensé nager aussi vite que ça même si je sens que ma préparation avance bien, a indiqué Schmitt, médaillée de bronze sur la distance aux JO 2008. Ma course me montre que j’ai encore des réserves.»

L’Equipe

Adlington en forme

Rebecca Adlington a remporté le 800m, en 8’19’86, samedi lors de la première journée du meeting de Barcelone.

La nombreuse délégation britannique alignée à Barcelone s’est mise en évidence, samedi à Barcelone, pour le coup d’envoi du circuit Mare Nostrum. En particulier Rebecca Adlington. A moins de deux mois du coup d’envoi des JO, elle a confirmé sa domination sur 800m en s’imposant en 8’19’86, confirmant ainsi ses 8’18’54 de mars. Le  800m est l’une des deux épreuves (avec le 400m) sur lesquelles elle défendra son titre. Adlington, qui ne s’alignera plus sur la distance d’ici l’épreuve olympique, a nettement devancé L’Espagnol Belmonte (8’24’23) et la Chilienne Kristel Kobrich (8’33’31).

Le contingent français aligné en Catalogne a goûté à la victoire grâce à Sébastien Rouault, vainqueur du 400m (en 3’51’64). L’Alsacien, non qualifié pour les JO, n’a pas besoin d’être au top de sa forme dans deux mois. En revanche, Alexianne Castel, championne d’Europe du 200m dos il y a une semaine, et qui vise une médaille sur la distance à Londres, a échoué dès les séries sur 100m dos (10e en 1’04’39).

Park présent sur 800

Le Sud-Coréen Park Taehwan a remporté l’épreuve du 800m du Grand Prix de Santa Clara, jeudi en Californie. L’habituel spécialiste du 400m nage libre, médaillé d’or aux JO de Pékin, a même réalisé la quatrième meilleure performance sur la distance cette saison (7’52″07)

Hommage à un grand champion

Hugues Duboscq n’a pu accéder aux demi-finales du 200m brasse, mercredi matin à Debrecen. On ne le reverra plus en individuel dans une compétition internationale.

Hugues Duboscq a quitté la scène internationale en individuel en catimini, mercredi matin à Debrecen, lors de ses derniers championnats d’Europe. Le Havrais n’a terminé que 20e (en 2’15”02) des séries du 200m brasse. Très loin de son chrono des championnats de France (2’12”45), insuffisant pour se qualifier pour les JO, et de son record en textile (2’11”03).  Cet échec confirme son élimination en demi-finales du 100m brasse lundi, pour un résultat d’ensemble comparable à celui des championnats du monde 2011, dans un contexte pourtant moins relevé en Hongrie. «C’était la dernière, a commenté Duboscq. Là, ça y est, les championnats sont terminés en individuel. Il reste le relais 4 nages (dimanche) et je compte sur les copains pour me soutenir, pour m’emmener et me libérer.»

Duboscq, 30 ans, sera encore présent à Londres, pour ses quatrièmes JO, mais sans espoir de nager puisqu’il n’est que remplaçant du relais 4x100m 4 nages. Une triste fin pour ce collectionneur de médailles (3 aux JO, 2 aux Mondiaux, 8 aux Europe entre 2004 et 2010) mais prévisible. Les courses de Dunkerque avaient sanctionné le changement de son organisation en septembre dernier. Yves Guerniou, son ancien préparateur physique, avait pris les commandes de son entraînement aux dépens de Christos Paparrodopoulos, son entraîneur de toujours. Les deux mois qui ont suivi, marqués par la mise à l’écart définitive du “Grec”, n’ont pu inverser la tendance.

Agnel veut faire 47″

Yannick Agnel, qui ne participe pas aux Championnats d’Europe cette semaine , va s’entraîner encore plus dur en vue des JO. Conscient du travail à fournir, le Niçois n’en est pas moins ambitieux.

«Yannick Agnel, la page des qualifications olympiques à Dunkerque il y a un mois est définitivement tournée ?
C’est une semaine dont on se souviendra. Tout comme en 2008 à Dunkerque dans cette même piscine où je me souviens des courses de Camille (Muffat), Clément (Lefert), Amaury (Leveaux) même. De mes petites courses aussi, c’était mes premiers championnats de France ! Etre à fond pendant une semaine, nerveusement c’est usant. Mais on s’était entraîné tellement dur qu’on n’avait plus d’appréhension particulière. C’est moins fatiguant comme des grands événements comme les Championnats du monde, les JO… Enfin, je suppose !

Que va-t-il se passer jusqu’aux Jeux ?
On va bosser jusqu’à la dernière minute. Se préparer à fond. Il reste deux meetings, sur le circuit du Mare Nostrum, à Canet puis Monaco, et l’Open de Paris aussi. Ce sera l’occasion de se remettre dans le bain, de reprendre ses marques en compétition. Entre ces échéances, on va bien s’entraîner !

Magnussen a placé la barre très haute sur 100 m libre. Ça parait inaccessible…
Clairement aujourd’hui, il est loin devant. Je vais m’entraîner à fond pour faire 47 secondes (son record est de 48”02, en finale des championnats de France). Je n’ai pas de dixième en tête particulier. Il va falloir cravacher vraiment dur pour le rattraper. Il y a quelques mois, on se disait : “Le record du monde en jaked, polyuréthane et compagnie, jamais on ne pourra le taper”. Aujourd’hui, il est à 15 centièmes. C’est hallucinant. Comme quoi, tout est possible.

«Si on ne va pas à Debrecen, c’est pour ne pas rater de l’entraînement»

Vous ne participez pas aux Championnats d’Europe à Debrecen (21-27 mai). Qu’allez-vous faire pendant cette période ?
Je vais m’entraîner encore plus dur. Si on ne va pas à Debrecen, c’est pour ne pas rater de l’entraînement. Perdre toutes ces journées d’entraînements à un moment crucial comme maintenant, ce n’était pas vraiment profitable. Je jetterai un coup d’oeil aux performances aussi. Certains Allemands jouent leur qualif’ aux JO là-bas, il va sûrement y avoir de belles performances.

Comment s’est passé votre premier rassemblement avec l’équipe de France début avril ?
Dans la natation, on ne se prend pas la tête, on est là pour s’amuser, pour nager. On se fait plaisir avant tout. En dehors des entraînements, on s’est tous retrouvés à faire des sessions de foot alors que j’ai jamais l’habitude de faire du foot ! Je me suis retrouvé avec quelques cloques aux pieds mais ça fait du bien de pouvoir se dépenser et de partager avec ça tous les autres.» (AFP)

Croizon, amputé des 4 membres, a entamé son tour du monde

Le Français Philippe Croizon, amputé des quatre membres, a bouclé jeudi la première étape d’un tour du monde de l’extrême soutenu par l’association Handicap International, qui doit lui faire relier à la nage les cinq continents, entre mai et août.

Il est passé de l’Océanie à l’Asie, après une vingtaine de kilomètres de nage effectuée en 7h 35’35”, entre le village de pêcheurs de Wutung (Papouasie-Nouvelle Guinée) et le hameau de Pasar Skow (Indonésie).

«C’a été très, très dur», a raconté à l’AFP Croizon, âgé de 43 ans, accompagné d’Arnaud Chassery, spécialiste de nage en eau libre. «Nous avons mis une heure et demie de plus car on a dû nager à contre-courant. On a nagé lentement car nous n’avons pas pu faire de repérage auparavant.» L’équipe n’a en effet reçu l’autorisation des autorités indonésiennes que tard mercredi soir, ce qui l’a empêchée de faire un voyage de reconnaissance.

En juin, le duo de nageurs doit passer de l’Asie à l’Afrique, en traversant les 25 km qui séparent le Golfe d’Aqaba, en Jordanie, de la côte égyptienne sur le continent africain. Philippe Croizon avait été terrassé par plusieurs décharges de 20.000 volts en mars 1994, victime d’un arc électrique entre lui et une ligne à haute tension, alors qu’il démontait une antenne de télévision. Pour nager, il est aidé de prothèses spéciales, en forme de palmes géantes, qui prolongent les moignons de ses jambes. (Avec AFP)

Nous avons du talent en Belgique, à nous de le conserver

Nathan Bonnel (19 ans) est le nouveau dossiste du MON médaillé de bronze en petit bassin et en argent aux championnats de France des jeunes. La prochaine saison qui se dessine sera d’une grande importance même si son destin est encore flou.

L’histoire de Benjamin Stasiulis, qui a passé sept ans à Mulhouse (de 2001 à 2008) pour obtenir ses premiers titres nationaux en 2007 et sa qualification olympique en 2008, a donné des idées à Nathan Bonnel… Avant même qu’il ne batte le champion du monde Jérémy Stravius, lors des sélections olympiques, l’ex-Francilien du MON a inspiré Nathan Bonnel qui a fait le choix de venir à Mulhouse en début de saison pour assouvir des ambitions qui demandent, toutefois, confirmation.

Âgé de 19 ans depuis le 7 mars dernier, Nathan Bonnel, est né à Braine L’Alleud en Wallonie. Et, par simple ambition sportive, il a demandé la nationalité française. « Je suis dossiste depuis que j’ai commencé à nager au SC Rixengart, raconte le premier franco-belge du MON. J’ai fait l’Euro juniors en 2010 avec la sélection belge. Mais si, un jour, j’ai la chance de réussir en natation, il n’y a qu’en France où je pourrais en vivre. C’est la raison qui m’a poussé à prendre la nationalité française qui est celle de mon père. De plus, en dos, la France est aujourd’hui la meilleure nation au monde ».

Un gain de quatre secondes en un an

Une meilleure nation mondiale à laquelle Nathan Bonnel s’est frotté cette saison aux championnats de France. En championnats de France en petit bain, il a fait sensation au 50 m dos (24’’96) en prenant la 3 e place derrière Jérémy Stravius et Benjamin Stasiulis. Lors des derniers championnats de France jeunes, en avril à Saint-Raphaël, il a ramené deux médailles d’argent au MON au 50 m et 100 m dos. Des résultats pour le moins positifs mais qui suscitent également quelques regrets… À Dunkerque, aux championnats de France Élite, Nathan Bonnel est passé au travers limitant ses performances à une 6 e place en finale B au 50 m dos (27’’24) alors que son temps réalisé aux championnats de France des jeunes (26’’75) lui aurait permis l’accès en finale A aux côtés d’un certain Camille Lacourt, l’autre champion du monde français. « Nathan a beaucoup progressé depuis qu’il est au MON, affirme Stéphane Gallo, le coach-adjoint de Lionel Horter, qui l’a plus particulièrement suivi tout au long de la saison. En petit bassin, il a gagné quatre secondes au 100 m dos et une seconde et demi sur la même distance en grand bain ».

Après deux années de Pôle Espoir à Dijon, le jeune dossiste de la nouvelle vague mulhousienne, élève de première au lycée Schweitzer, est à la croisée des chemins. « Il a manqué de constance cette saison mais présente un potentiel intéressant, explique le président du MON, Laurent Horter. C’est à lui de nous prouver sa motivation pour une prochaine saison qui sera cruciale pour son avenir ».

Christian Entz  (L’Alsace.fr)

Allemagne : Biedermann et Lippok qualifiés

Le recordman du monde du 200 m nage libre, l’Allemand Paul Biedermann, s’est qualifié vendredi pour les Jeux Olympiques en remportant la finale des championnats d’Allemagne en 1’46″70, le septième chrono mondial de la saison. Dans l’épreuve féminine, la championne d’Europe en petit bassin Silke Lippok (photo) a validé son billet en séries (1’57″61) avant de s’imposer en finale (1’57″93).

On n’a pas de limites

La nageuse Camille Muffat raconte, dans un entretien publié dans L’Equipe Mag ce samedi, sa vie de forçat en vue des Jeux Olympiques.

Un rêve, les JO ? Une fois la médaille autour du cou-Camille Muffat vise l’or sur 200 et 400 m – certainement. Avant, pas sûr. A lire l’entretien que la Niçoise de 22 ans a accordé à L’Equipe Mag, la vie d’une nageuse en pleine préparation olympique a de quoi vous faire ranger votre maillot de bain à jamais. «Si on bosse dur en général, là c’est encore bien pire», explique-t-elle en décrivant sa semaine de six jours, passés en majeure partie dans la piscine de son club, le plus exigeant en France selon elle. Au côté d’un coach, Fabrice Pellerin, qu’elle qualifie de «sadique» : «Lui, au lieu d’aller au ciné, il nous fait trimer et il nous regarde. C’est ça son petit film de deux heures et demie…»

Comment tenir ce rythme éprouvant et socialement pauvre ? «Je n’ai pas l’impression d’avoir perdu mon temps et gâché ma jeunesse. Je me suis lancée dans un truc, alors autant le faire à fond.» Ce ne sont pas ses temps, les meilleurs au monde cette saison sur 200 et 400m nage libre (1’54”87 et 4’01”13), qui lui donneront tort.

Mais si Camille Muffat assure aimer son boulot,balançant quelques petites remarques sur des collègues moins soucieux de leurs performances ou sur la maturité de ses homologues masculins, elle reconnaît quand même que «ce qu’elle fait cette année, elle ne le refera même pas l’année prochaine.» Traduisez : elle nagera juste un peu moins…

Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans L’Equipe Mag du samedi 12mai.

Les PanPacs 2014 en Australie

L’Australie accueillera la 12e édition des championnats Pan-Pacifics, en 2014.

L’Australie n’a plus accueilli les PanPacs depuis 1987, à Brisbane.
Les PanPacs sont organisés tous les quatre ans, à mi-chemin des JO. La compétition est très relevée, grâce à la présence des meilleurs nageurs américains, australiens, canadiens, brésiliens, japons ou encore néo-zélandais. Dans un esprit de tournante, l’édition 2010 s’était déroulée à Irvine (Etats-Unis)

L’altitude en question

Faut-il remettre en question les stages en altitude?

Même si pour le moment rien n’indique que l’altitude soit la cause du décès d’Alexander Dale Oen, victime d’une crise cardiaque, le Japon pourrait renoncer à son camp en hauteur, prévu en juin. «Etant donné les circonstances, nous ne pouvons pas envoyer nos athlètes, qui se sentent mal à l’aise après ce qui s’est passé», reconnaît Koji Ueno, un officiel de la Fédération japonaise.

Dale Oen, champion du monde du 100m brasse, en étant le plus rapide de l’histoire en textile, terminait un stage de trois semaines à Flagstaff, dans l’Arizona, quand son coeur a cédé, à 26 ans. La lutte qui l’aurait opposé au Japonais Kosuke Kitajima, quadruple champion olympique en brasse, était très attendue aux JO.

L’Equipe

Schipper opérée

L’Australienne Jessica Schipper est au repos forcé.

La triple championne du monde du papillon (100m en 2005, 200m en 2007 et 2009) a été hospitalisée dimanche soir à Brisbane, après avoir ressenti de violentes douleurs abdominales. Mais alors que les médecins soupçonnaient une opération de l’appendicite, ils ont découvert la rupture d’un kyste ovarien. «Je ne peux rien faire pendant une semaine”, a raconté Schipper. “Je dois juste rester allongée et calme.» Schipper, sélectionnée pour les JO sur 100 et 200m papillon, espère encore se rendre à Hawaï, pour participer aux deux semaines de stages de l’équipe d’Australie, puis disputer le Grand Prix de Santa Clara (31 mai au 3 juin) face aux meilleurs nageurs américains.

L’Equipe

Drame pour Dale Oen…

C’est une véritable tragédie qui secoue le monde de la natation !

A 26 ans, le grand champion norvégien Alexander Dale Oen est décédé ce lundi d’un arrêt cardiaque aux Etats-Unis, où il s’entraînait en vue des Jeux.

Il a été retrouvé inanimé dans sa douche par un partenaire de l’équipe nationale norvégienne.

Champion du monde du 100 brasse et médaillé d’argent aux Jeux de Pékin, Dale Oen était l’une des stars de la natation mondiale.

“Le sport norvégien a perdu un héros, pas seulement en raison de ses performances, mais aussi en raison de son attitude”, a dit le président du Comité olympique norvégien, Borre Rognilen.

Nous nous associons modestement à la terrible douleur qui envahit le monde du sport norvégien.

RIP Mister Dale Oen.

Fabiola Molina, plus qu’une marque de maillots

Pour toutes les nageuses, Fabiola Molina est avant tout une marque de maillots dont la ligne met en valeur les courbes des athlètes.

Mais, Fabiola Molina est d’abord une nageuse brésilienne de 37 ans. Et, ce week-end, elle vient de se qualifier pour les JO de Londres en remportant le 100dos en 1.00.74 juste devant Laure Manaudou  1.01.02.