Des chronos remplis d’espoir au Challenge Dauven

Ce week-end, nos jeunes nageurs s’alignaient lors des éliminatoires du Challenge Dauven, à Embourg. Leur mission : réaliser le meilleur temps possible sur deux courses de 100 mètres afin d’espérer figurer parmi les 8 meilleurs résultats du pays et disputer les finales qui auront lieu le dimanche 1er mai.

Voir les résultats ici

Liège Natation en finale du Dauven? C’est possible et même probable vu certains chronos!

Les regards étaient évidemment dirigés vers Clémence Bajot et Noah Lambert qui s’étaient particulièrement mis en évidence la semaine précédente au meeting de Janus. Clémence y avait remporté ses 4 courses (dont 3 sur 100 mètres) tandis que Noah partait avec une confiance gonflée à bloc sur le 100m dos et le 100m NL qu’il avait remportés à Seraing. Si Clémence a réalisé le doublé 100m papillon-100m NL, Noah échoué d’un fifrelin dans sa quête d’une performance similaire. Vainqueur sur le 100m NL, il est devancé de 4 centièmes seulement par Dubrunquez sur 100m dos et doit donc se contenter d’une 2e place.

« Clémence a nagé un 100m papillon incroyable », commentait un André Henveaux admiratif. « Quelle différence entre elle et les autres ! Noah, qui a aussi réussi de très bons chronos, et elle seront des moteurs en l’équipe en finale. Avec ce qu’ils ont réalisé, ils vont se qualifier, même s’il faut attendre le verdict. Je suis même persuadé qu’ils peuvent monter sur le podium au niveau national ! Nous sommes aussi très contents des autres. Je pense qu’ils améliorent tous leur temps sur le 100m crawl. Sur le 100m dos aussi, c’était très bien. »

De la patience pour attendre son tour…
Sylvie Hainaux motive ses troupes.
Clémence (entourée par Anaïs, Janne, Célya et Tiphanie) a confirmé son excellente forme du moment.

Finn Jorissen s’est également distingué en remportant le 100m dos et le 100m NL. « Haut-la-main même », se réjouit Sylvie Hainaut, qui dirige les Canetons. « Pauline Vanhove (deux belles 2e place) et Clément Poes (une victoire et une 2e place) ont aussi été performants. Mais les autres enfants n’ont pas à rougir non plus de leurs prestations, à l’image de Janne Jorissen qui signe une 3e et une 4e place. Comme je m’y attendais, ils ont tous confirmé leurs progrès. Techniquement, ils ont bien nagé et ont réalisé de beaux chronos excepté Lorane Stas qui a connu des problèmes de lunettes sur son 100m brasse. Du coup, elle nageait sans visibilité et zigzaguait dans son couloir… mais elle a tenu bon malgré tout. Chapeau aussi à tout le groupe d’avoir survécu à l’échauffement où c’était la foire totale. Avoir survécu à ça, c’était déjà un exploit… »

« Survivre à l’échauffement, c’est déjà un bel exploit », explique Sylvie Hainaux. La preuve en image…

Les finales se disputeront le 1er mai au Cercle Royal de Natation de Bruxelles Atalante (CNBA) de Molenbeek. « Je vais tout de même chercher une compétition qui pourrait aussi accueillir mes Canetons 1re année (nés en 2014) », conclut Sylvie. « Sinon certains n’auront plus rien avant le meeting de Crisnée, en mai. »

Partage des tâches dans la famille Henveaux: Camille organise, André supervise.

Le Challenge Dauven pour confirmer la forme du Janus

Une semaine après le meeting de Janus, ce sont les éliminatoires du Challenge Dauven (à Embourg) qui figurent à l’agenda des jeunes de Liège Natation, et plus précisément à celui de nos deux groupes pré-compétition. Seize de nos nageurs âgés de 9 à 13 ans tenteront de se qualifier pour les finales dans deux disciplines différentes, chaque fois sur 100 mètres. Et il faudra être performant car seuls les 8 meilleurs temps belges décrocheront leur billet pour l’apothéose du 1er mai au Cercle Royal de Natation de Bruxelles Atalante (CNBA) !

Malheureusement, covid oblige, le public n’est toujours pas autorisé au bord de la piscine.

Clémence Bajot et Anaîs Mardaga s’aligneront de concert sur le 100m papillon et le 100m NL.

Pour les jeunes dirigés par Els Gitsels, l’occasion est belle de confirmer les bonnes prestations de la semaine précédente. Dans le viseur, notamment, Clémence Bajot, qui a décroché 4 médailles d’or dans le bassin olympique de Seraing dont 3 sur des distances de 100 mètres. Et c’est justement sur le 100m NL et le 100m papillon qu’elle s’aligne ce dimanche. A elle de montrer qu’elle est aussi à l’aise dans une piscine de 25 mètres… De grands espoirs entourent également la participation de Noah Lambert, inscrit sur le 100m dos et le 100m NL, soit les deux médailles d’or décrochées le week-end dernier.

Retrouvez les infos pratiques ici

« La technique et les automatismes avant tout »

Les plus petits, quatre garçons et trois filles nés en 2013 et entrainés par Sylvie Hainaux, manquent par contre de repères sur 100 mètres. « Ce sera leur première compétition sur cette distance depuis le meeting de notre club fin novembre », explique-t-elle. « Naturellement, les temps seront améliorés car ils ont fait un bond énormes ces dernières semaines avec le stage de Noël et le Challenge George. On aurait dû les filmer en début de saison pour comparer à leur rythme actuel. Cependant, le chrono n’est pas le plus important. Je veux avant tout voir des progrès techniques, de la concentration… et de l’amusement. Il faut que ce qu’on répète au fil des entraînements devienne des automatismes ! Et si ces consignes sont appliquées, les performances suivront automatiquement. »

Sylvie nourrit quand même certains espoirs en termes de résultats. « Vu le peu de compétition et la rapidité d’évolution des enfants à cet âge, c’est difficile de situer le niveau des miens par rapport aux autres clubs. J’espère quand même qu’on décrochera une ou deux finales. Mais nous ne serons de toute façon pas fixés directement puisque même une première place ne donne pas nécessairement accès à la journée finale. Mais comme la province de Liège est généralement assez forte et qu’il y a moins de Flamands qui participent à cette compétition, les espoirs sont permis. »

Deuxième chance pour Finn Jorissen et Calypso Lambert

Notons enfin que Finn Jorissen et Calypso Lambert, malades début janvier lors du Challenge George, participeront tout de même aux éliminatoires de cette compétition, le 27 février, à Louvain-la-Neuve.

Clémence Bajot en surclassement au Meeting de Janus

Samedi et dimanche, nos nageurs s’alignaient au Meeting de Janus, organisé à la piscine olympique de Seraing. Quinze compétiteurs au lieu de 17 (Thomas Courbois et Cédric Filippini étaient absents) représentaient notre club. Et ils l’ont fait dignement, en décrochant pas moins de 16 médailles. « Ils ont du mérite car les conditions ne sont pas évidentes actuellement lors des compétitions », commentait Els Gitsels, coach du groupe pré-compétition. « Il faut porter le masque toute la journée, les enfants sont enfermés dans le vestiaire et doivent attendre longtemps avant de disputer les finales, il y a des flèches partout pour les sens de circulation… C’est très contraignant et cela enlève beaucoup de joie. Mais c’est pareil pour tout le monde et il faut bien faire avec… »

Clémence Bajot et Anaîs Mardaga sur le podium du 200m 4 Nages.

Els pouvait se réjouir des performances de ses jeune nageurs, en particulier des 4 victoires de Clémence Bajot (100m dos, 100m NL, 100m papillon et 200m 4 nages) et des 4 médailles de Noah Lambert (or en 100m NL et en 100m dos, argent en 200m 4 nages, bronze en 100m papillon). « Clémence est au-dessus du lot pour cet âge-là. Elle a bien progressé et a montré qu’elle était bien présente. J’espère qu’elle affichera la même forme aux championnats francophones, dans deux semaines. Quant à Noah, il a réglé ses problèmes du matin et il a fait de très belles courses, avec une grosse rage de vaincre. Mais je suis très contente des autres aussi. La plupart d’entre eux disputaient une compétition en grand bassin pour la première fois. Pour d’autres, cela remontait au mois de juillet. Et ils ont tous fait au moins une finale, à l’image de Janne Jorissen, d’Anaïs Mardaga et de Mathys Geysenberghs (voir les résultats). Célya et Typhanie Pâques ont bien nagé aussi et Marylou Dejon a montré de belles aptitudes de sprinteuse. Un 50 mètres d’enfer ! Ce n’est pas ce que nous mettons en évidence à Liège Natation, car nous préférons les faire travailler sur de plus longues distances, mais elle a une explosivité et un style bien adapté pour les sprints. »

« Emma Govaerts doit croire en ses énormes moyens »

Amputé de quelques-uns fers de lance, André Henveaux soulignait surtout le 100 mètres brasse d’Emma Govaerts. « Elle a amélioré son meilleur temps. Chose étonnante, elle a mieux couru en qualifications qu’en finale. Mais elle peut encore mieux. Elle y arrivera si elle prend confiance en elle et en ses énormes moyens. Elle a des sentiments trop réducteurs envers elle-même. »

Seize médailles pour Liège Natation, ce week-end, à Seraing.

Et quid des autres ? « Sans briller de mille feux, Théo Marti a bien nagé. Florentin Lovens a réussi un bon 200m crawl aussi. Pour Maxime Courtois, par contre, ces distances sont trop courtes. »

Mais pas de quoi inquiéter outre mesure le « boss » crisnéen. « On n’avait pas préparé de façon spécifique le Meeting de Janus. On a turbiné lundi, mardi et mercredi. Jeudi, ils ont encore nagé entre 10 et 12 kilomètres. Le but du week-end était simplement de prendre des repères, de se préparer pour le mois d’avril et de se faire plaisir. »

Prochain rendez-vous pour les plus petits : le Challenge Dauven à Embourg ce dimanche 6 février.

Un bassin de 50 mètres, une découverte pour certains de nos jeunes nageurs.

La préparation du Meeting de Janus perturbée par le Covid

Depuis le début du mois de janvier, les compétitions se succèdent. Après le Challenge Jules George pour les plus petits il y a deux semaines, organisé par le Mosan, et avant les championnats francophones en février, c’est au tour de l’Ecole Seraing Natation d’offrir l’hospitalité aux nageurs dans sa piscine olympique pour le Meeting de Janus. Il s’étendra sur les journées de samedi et de dimanche (cliquez ici pour voir le programme).

Florentin Lovens et Maxime Courtois font partie de la délégation crisnéenne présente à Seraing. L.M.

Notre club sera représenté par une délégation de 19 nageurs (8 garçons et 11 filles). Il s’agira pour les athlètes de notre groupe compétition de retrouver leurs marques après les fêtes, d’une part, mais aussi après une période d’entraînements particulièrement perturbée. En effet, 7 des 11 nageurs dirigés par André Henveaux ont été positifs au Covid-19 depuis le Nouvel-An. « Avec la rentrée scolaire, ça a été l’hécatombe », déplore le mentor crisnéen. « Je ne m’attends donc pas à des performances exceptionnelles. J’attends d’eux qu’ils soient sérieux et qu’ils se donnent à fond mais, dans le contexte actuel, je suis contraint de revoir mes exigences à la baisse. J’espère tout de même que l’un ou l’autre pourra améliorer ses meilleurs chronos. »

Notons que le chef de file des jeunes promesses crisnéennes, Lucas Henveaux, n’a pas échappé au virus non plus. Il a même dû écourter un stage en Espagne au début du mois à cause de cas positifs au sein du club anglais qu’il accompagnait… avant de tomber malade à son tour.

Un minima de plus pour Camille Henveaux

Sa sœur Camille, par contre, respire la forme. Elle l’a prouvé le week-end dernier à Anvers pour la Flanders Swimming Cup. « C’était un peu la manche retour de la compétition à Castellon où elle s’était illustrée il y a quelques semaines », poursuit André. « Face aux nombreux Espagnols, le Team Belgium ne s’est pas vraiment mis en évidence, à part Delcommune. Camille, de son côté, a rempli les critères pour les Championnats d’Europe sur le 400m 4 nages. »

Pour rappel, elle avait déjà validé son ticket sur le 400m, le 800m et le 1500m. Elle n’aura donc que l’embarras du choix en Roumanie. « Et on espère qu’elle fera de même prochainement sur le 200m 4 nages. »

Les deux autres nageuses affiliées à Liège Natation, Ambre Franquinet et Grace Palmer, n’ont, elles, pas réussi à s’illustrer « même si Ambre a nagé un bon 200m brasse », précise encore André.

A confirmer ce week-end dans le bassin olympique sérésien.

Quatre médailles mais pas d’or au Challenge George

La piscine de Jonfosse accueillait ce dimanche des nageurs motivés à l’idée de s’illustrer lors du Challenge Jules Georges organisé par Liège Mosan Natation. Sa particularité est de ne proposer que des 400 mètres nage libre. « L’organisation était impeccable mais que c’est triste une compétition sans public », regrettait Els Gitsels, qui entraîne les grands du groupe pré-compétition. « Ça manque de vie. On a envie d’ambiance, surtout sur un 400 mètres ! Heureusement que les courses étaient retransmises via internet. »

Sylvie Hainaux était contente des performances de ses 5 petits bouts.

Notre club avait inscrit 16 athlètes. Malades, Calypso Lambert et Finn Jorissen ont malheureusement dû déclarer forfait. Le bilan final : deux médailles d’argent (Noah Lambert et Pauline Van Hove) et deux autres de bronze (Clément Poes et Clémence Bajot).

Du bon et du moins bon pour les protégés d’Els Gitsels.

Des résultats un peu en-deça des espoirs d’Els. « Janne Jorissen a réussi un super 400 en 5:30 (4e place). C’est mon coup de cœur, c’est celle qui a le plus progressé. Typhanie et Célya Pâques, Clémence Bajot (bronze) et Mathys Geysenberg ont très bien nagé aussi. J’attendais mieux de Noah Lambert par exemple… et lui aussi d’ailleurs. Il est très bon à l’entraînement et j’espérais un chrono sous les 5 minutes mais il fait 5:08 (ce qui lui offre tout de même une médaille d’argent). Il est souvent malade le matin et, dimanche, il était un peu en-dedans. Marylou Dejon, qui a été positive au covid durant les vacances de Noël, et Eléa Stas, partie 8 jours au ski durant les vacances, n’ont pas pu briller non plus. Quant à Anaïs Mardaga, c’était son anniversaire mais elle était à côté de ses baskets. Elle s’est emballée au début puis elle s’est cramée. »

Sylvie Hainaux, qui forme les plus petits, était, elle, était ravie du comportement de ses jeunes pousses. « Mes 5 petits bouts, qui faisaient leur première compétition à l’extérieur et leur premier 400m en compétition, ont tous hyper bien nagé! Ils ont tous amélioré d’environ une minute leur temps de 400m qui datait d’il y a un mois, à l’entraînement ! Le stage de Noël a vraiment porté ses fruits. Pourtant, ils étaient très stressés avant de s’élancer. Mais tout s’est bien passé, sans le moindre couac: pas de problème de lunettes au plongeon, pas de problème de comptage de longueur… Déjà rien que ça, c’est magnifique ! Ils sont tous repartis avec un énorme sourire. Le seul point noir, c’est l’absence de Finn, qui a fait de la température la nuit précédente. Il avait le meilleur temps d’inscription… »

Les soeurs Pâques (Typhanie et Célya) aux côtés de Marylou Dejon.

Reste maintenant à attendre les résultats des autres compétitions éliminatoires pour voir si les progrès enregistrés sont suffisants pour qualifier certains éléments pour les finales du 13 mars.

Challenge George: un dimanche pour les futurs grands

La seconde partie de la saison débute en force pour les jeunes nageurs. Ce dimanche 16 janvier, ils ont en effet rendez-vous à la piscine de Jonfosse pour le célèbre Challenge Jules George (voir le programme, le protocole et les infos pratiques en cliquant ici). Un incontournable dans la saison mais aussi dans la carrière de tout jeune athlète. Sa particularité: ne présenter que des distances de 400 mètres. « Ce sont les fondations de l’athlète », explique André Henveaux. « Tout bon nageur, qu’il s’oriente plutôt vers le sprint ou l’endurance, doit être capable de faire un bon 400. »

Els Gitsels espère que chacun de ses nageurs améliorera ses chronos. L.M.

« C’est comme en football », renchérit Els Gitsels. « Il n’y a pas que la partie agréable avec le toucher de balle, il y a aussi la partie physique. Dans un bassin, même si certains préfèrent les courtes distances, il faut passer par le 400 mètres. »

Deux avis convergents de nos entraîneurs qui situent donc parfaitement l’importance d’une compétition qui rappelle énormément de bons souvenirs au « boss » crisnéen. « J’étais trop vieux (20 ans) pour y participer mais je me souviens de la création du Challenge par le Mosa, en 1968. Jules George (ex-président du Football Club Liégeois) était un grand homme d’affaire. J’étais ami avec ses petites filles, avec qui j’ai nagé, et j’ai eu la chance d’être invité dans son magnifique domaine, situé à Yvoir. Il comprenait un karting, un Galopant comme sur la foire et deux Riva pour faire du ski nautique sur la Meuse. Notre club a toujours pris part à cette compétition. »

Et il y a brillé plus souvent qu’à son tour. « Cela représente aussi la continuité pour un nageur », enchaîne la coach des enfants nés entre 2009 et 2011. « Ceux qui ont commencé la natation tôt peuvent le disputer jusqu’à 6 fois. Cela engendre une motivation supplémentaire. Chacun a envie de reconduire son titre… ou de prendre sa revanche sur le vainqueur de l’année précédente. »

Premier 400 mètres pour les jeunes de Sylvie Hainaux.

« C’est aussi un indicateur important pour l’avenir », précise André. « Presque chaque année, le vainqueur du Challenge Jules George se retrouve aux championnat d’Europe deux ans plus tard. A l’image de Camille… »

De 4 à 16 longueurs!

Ce dimanche, ce sont les groupes pré-compétition (nés de 2009 à 2014) d’Els et de Sylvie Hainaux qui seront sur la brèche. L’objectif: se hisser parmi les 8 meilleurs chronos belges de leur catégorie pour participer à la grande finale dans quelques semaines. « On espère de bons résultats et des meilleures performances pour tout le monde », poursuit Els. « C’est la mise en pratique de tout le travail fourni depuis le début de la saison. Conscients de l’importance du rendez-vous, certains nageurs ont préféré ne pas accompagner leurs parents au ski durant les vacances de Noël pour se préparer au mieux. Nos jeunes vont découvrir une pression qu’ils devront gérer. Dans le groupe de Sylvie, c’est la première fois qu’ils vont s’aligner sur plus que 100 mètres. C’est un changement radical. Ici, ce ne sera pas 4 longueurs et puis c’est fini. Ils devront en effectuer 16! Ils doivent donc apprendre à gérer leurs efforts… et ne pas se tromper en comptant leurs longueurs. C’est un stress supplémentaire. »

Croisons les doigts pour eux…

Résultats de la compétition de Mol

Les garçons de Liège Natation se produisaient à Mol ce lundi 27 décembre et c’est avec satisfaction qu’André Henveaux a pu constater que ses ouailles avaient bien digérer la bûche de Noël.

Le bilan est en effet très satisfaisant, notamment au niveau des médailles:

Thomas Courbois (15-16 ans) : 4 médailles d’or en 100 m papillon, 100m brasse, 100 m 4 nages et 200 m 4 nages.
Lucas Henveaux (17 ans et plus) : 4 médailles d’or (100 m papillon, 100m nage libre, 200 m nage libre et 200 m 4 nages).
Théo Marti (15-16 ans) : 2 médailles d’or sur 100m et 200m dos plus le bronze sur 100 m nage libre.
Florentin Lovens (15-16 ans) : 3 médailles d’argent sur 100m et 200m nage libre + 200m 4 nages.
Cédric Filippini (17 ans et plus) : 2 médailles d’argent sur 100m et 200m papillon.
Noah Franquinet (15-16 ans) : une médialle d’argent sur 200m dos et une de bronze sur 200 m 4 nages.

Rendez-vous en 2022 pour confirmer les progrès enregistrés depuis l’été…

Cours le 20 et le 22 décembre

Les cours de l’école de natation auront lieu le lundi 20 et le mercredi 22 décembre même si les écoles primaires et maternelles sont fermées. Pas de cours pendant les vacances sauf le samedi 8 janvier.

Pour le public, horaire normal (sauf les dimanches 26 décembre et 2 janvier).

Pour les groupes pré-compétition et compétition, voici le tableau avec l’horaire complet des entraînements.

Petite modification par rapport au tableau initial, Sylvie ne sera pas présente le 28 et le 30/12.

Des médailles… luxembourgeoises pour Théo Marti

Liège Natation comptera-t-il bientôt en ses rangs un nageur qui défend les couleurs nationales luxembourgeoises ? Ce n’est pas impossible. C’est en tout cas tout le mal que l’on peut souhaiter à un Théo Marti qui a pris part pour la première fois, le week-end dernier, aux championnats nationaux d’hiver du Grand-Duché avec le club de Wiltz.

Quatre médailles pour Théo dont une en or dans sa catégorie sur le 200m dos.

Théo, comment avez-vous atterri dans les championnats luxembourgeois qui viennent de se dérouler à Differdange ?

Via mon grand-père, qui a fait son service militaire au Grand-Duché, j’ai la double nationalité. André Henveaux connaît l’entraîneur de Wiltz, qui officie aussi à Bastogne, et il lui a parlé de mon cas. Cela m’offre la possibilité de nager là-bas quand il n’y a pas de compétition en Belgique. Et si jamais la Belgique procède à un nouveau confinement, je pourrai encore m’entraîner.

Cela peut-il vous ouvrir des portes au niveau international ?

Peut-être, oui. Les temps pour accéder aux grandes compétitions sont plus faciles à réaliser qu’ici. Par exemple, il faut un chrono de 1:56 sur le 200m dos alors que le Luxembourg demande 2:02. Mais il faudra alors que je change de nationalité sportive… On verra. Moi, mon objectif, c’est de participer aux Championnats d’Europe Juniors.

Comment avez-vous été accueilli ?

Très bien. J’ai vraiment apprécié faire la connaissance des membres du club. J’ai aussi eu l’occasion de manger avec les entraîneurs et avec mes équipiers. Ils sont très sympas.

Théo a apprécié l’accueil que lui ont réservé ses nouveaux équipiers de Wiltz.

Et au niveau « performances », que retenez-vous de votre week-end ?

Beaucoup de positif. J’ai disputé le 100m dos et le 200m crawl le samedi ; le 200m dos, le 100m crawl et le relais le dimanche. J’ai amélioré tous mes temps sauf en 100m crawl, où j’ai fait 5 centièmes de plus. J’ai craqué dans la 3e longueur après un départ trop rapide.

Et vous avez ramené des médailles !

Oui, quatre ! Je termine 3e de la finale du 100m dos (avec mon meilleur temps en 1:01.16) en Open et premier de ma catégorie. Et sur le 200m dos, je suis 2e en Open et je remporte ma catégorie (2:10.02 et mon meilleur temps aussi).

Robert Arnould (81 ans) est décédé

C’est avec une grande émotion que nous avons appris, ce mercredi, le décès de Robert Arnould, figure emblématique de Liège Natation dont il faisait partie des membres fondateurs. Le papa d’Isabelle et Jean-Marie avait 81 ans.

Robert Arnould était le papa d’Isabelle et de Jean-Marie.

Une nouvelle accueillie avec beaucoup de tristesse par l’ensemble de notre club et plus particulièrement par André Henveaux. « Monsieur Arnould avait été, en ma compagnie et celle de mon papa, de Marcel Bonvoisin et de Joseph Betnard, l un des 5 membres fondateurs de Liège Natation. Il fut notre premier secrétaire général et créa nos statuts. Après avoir mis beaucoup de choses en place, il passa le relais à notre Brigitte adorée. »

Robert Arnould était le père d’Isabelle et de Jean-Marie, deux des plus brillants nageurs belges dans les grandes compétitions internationales. « C’était un brillant ingénieur civil, professeur à l Ulg et spécialiste reconnu de valeur mondiale en hydrologie, il travailla dans le monde entier », poursuit André. « Son intelligence et son enseignement parvenaient à captiver et passionner ses étudiants. Beaucoup de pays dont l Argentine, les Philippines et surtout la RDC lui sont redevables de travaux extrêmement précieux et constructifs. Il a été un papa exemplaire et il était admiratif du travail que je faisais avec ses enfants, et surtout avec sa fille avec qui nous formions un team fantastique et reconnu au niveau mondial. Merci Robert pour la confiance que tu m’as accordée. Ta famille et toi ont fait partie de ma vie. Sans toi, Je ne serais peut-être pas l homme que suis devenu. Liège Natation et ses membres (mais aussi Brigitte, Éric et moi-même) adressent à Madeleine , Isabelle, Jean-Marie et leur famille leurs plus sincères condoléances. »

Visites et inhumation

Les visites pourront se dérouler le jeudi 9 et vendredi 10 décembre de 17 à 19 heures au Funérarium Simon & Fils SRL (Rue Saint-Nicolas 236 à 4000 Liège).

Le service religieux, suivi de l’inhumation au cimetière de Saint-Gilles à Liège, sera célébré le samedi 11 décembre à 9h30 en l’église Saint-Gilles de Liège.
Réunion à 9 h au funérarium Simon & Fils.

Les minimas européens pour Ambre et Camille

Une semaine après notre meeting, plusieurs nageurs de notre club étaient engagés dans une nouvelle compétition le week-end dernier. Si Théo Marti participait aux championnats du Luxembourg, c’est sur Castellon (Espagne) que le trio féminin Camille Henveaux-Ambre Franquinet-Grace Palmer a mis le cap pour une compétition avec la fédération belge. Grace a décroché la 4e place sur le 200m brasse (2:37.76). Ambre s’est de son côté illustrée en remportant le 200m 4 nages (2:17.17) et en se hissant 2e lors du 400m 4 nages (4:50.43), une performance qui lui permet de réaliser le minima pour les Championnats d’Europe. Elle termine aussi 6e du 800m (9:02.44).

Ambre Franquinet et Camille Henveaux ont décroché leur ticket européen ce week-end. L.M.

Camille Henveaux s’est aussi distinguée. Elle a décroché son ticket pour les Championnats d’Europe Jeunes sur le 800m (4e en 8:59.27) et le 1500m (6e en 17:10.42). Ils  se disputeront en juillet 2022 en Roumanie. « Je ne m’y attendais pas », avouait-elle à son retour. « Je suis très heureuse de ces résultats qui vont me permettre de travailler sereinement dans les prochains mois, sans la pression de devoir réaliser des chronos. Vu que je suis 1% au-dessus du temps limite pour le 400m crawl (7e en 4:21.92), j’aurai aussi le droit de m’aligner sur cette distance. Mon programme est donc, déjà, quasi fait. Il faudra juste voir si ce sera possible quand on connaîtra les horaires exacts. »

Retrouvez ici les résultats complets

En débarquant sur le sol espagnol, jamais la Crisnéenne n’avait imaginé pareilles performances. « C’était un week-end fatigant car ils n’ont pas les mêmes habitudes que nous. Là-bas, les finales se déroulaient de 18 à 21 heures, soit bien plus tard que chez nous. Sur le 1500m, j’étais fatiguée par mes deux 400m mais j’ai quand même fait 9 secondes de mieux que le temps nécessaire pour la qualification. Et dire que c’était mon tout premier en grand bassin… »

Le groupe belge présent ce week-end à Castellon.

D’autres récompenses l’attendaient le dimanche. « En finale du 200m papillon, j’ai égalé mon meilleur temps puis, malgré la fatigue, j’ai très bien nagé sur le 800m. Je me suis dit que je n’avais rien à perdre et j’ai tout donné. J’ai même été plus rapide pendant la seconde moitié de course que lors de la première. C’est la première fois que je descends sous les 9 minutes. Je suis très contente. »

Elle peut l’être… et nous pouvons être fiers de nos nageuses également. Un beau cadeau de Saint-Nicolas pour Liège Natation !

Du monde et des performances lors de notre meeting

C’est avec les traits tirés d’un homme fatigué par un week-end peu reposant, mais avec un immense sourire, qu’André Henveaux a dressé le bilan du meeting qui s’est tenu vendredi et samedi dans nos installations. « C’est une super réussite. Et quel monde ! »

Retrouvez toutes les photos ici

Retrouvez tous les résultats ici

Le «Girl Power» de Liège Natation. L.M.

Jamais en effet la piscine crisnéenne n’avait accueilli autant de nageurs en un jour et demi. « Grâce au chapiteau, on en avait 280 », clame fièrement le « boss ». « Les autres années, pour notre compétition hivernale, nous en comptions environ 200. Nous avions des clubs issus de toutes les provinces wallonnes mais aussi de Louvain… et nous avons reçu beaucoup de félicitations. Tout cela n’aurait pas été possible sans l’excellent travail fourni par notre vingtaine de bénévoles. Je les en remercie chaleureusement. »

Même s’il en a compliqué l’organisation, avec des mesures et des protocoles stricts à respecter, le coronavirus n’a donc pas nuit à l’événement. Si certains clubs ont été privés d’une dizaine de membres à cause d’enfants testés positifs ou placés en quarantaine, Liège Natation n’a déploré que deux forfaits. « Tous n’ont pas la chance d’avoir un système de ventilation aussi performant que le nôtre, qui permet de filtrer 18.000 m3 d’air à l’heure. »

Chronos, cible et diversification

Côté sportif, André Henveaux ne tarissait pas d’éloges non plus envers ses nageurs. « Je leur avais demandé à tous de choisir une course sur laquelle ils allaient s’arracher. C’était leur cible. Chez les filles, Camille Henveaux a réussi un remarquable 2:20.04 sur 200m 4 nages. Ambre a très bien nagé aussi, en améliorant ses temps sur 100 mètres dos (en vidéo ici), 100m 4 nages, 100m papillon et 100m crawl. Emma Govaerts s’est diversifiée et a réussi un super 400 et un bon 100m 4 nages tandis que Naya Dominiczak s’est aussi diversifiée tout en améliorant ses temps. Quant à Grace Palmer, elle revient un peu à la compétition et c’est encourageant. Pour Calypso Lambert, la transition est plus difficile entre le groupe d’Els et le mien. A 13 ans, elle a le potentiel physique et le style, c’est le mental qui doit s’améliorer. »

Clou du spectacle: le 400m nage libre (en vidéo ici) avec nos 5 nageurs se partageant les 5 couloirs. L.M.

Festival pour Lucas Henveaux

Chez les garçons, les satisfactions étaient également de mise. « Dix secondes de mieux pour Noah Franquinet sur le 1500 nage libre et 8 pour Théo Marti sur la même distance, c’est remarquable. Théo a aussi performé sur le 100m dos et le 200m dos. Florentin Lovens est descendu pour la première fois sous les 2 minutes sur le 200m crawl. »

Il nous a offert un 200m 4 nages d’anthologie (en vidéo ici) à la lutte avec son pote Maxime Courtois. C’est finalement ce dernier qui l’a emporté pour 23 centièmes… « Max a aussi amélioré plusieurs chronos. C’est très positif. Quant à Thomas Courbois, il a été à son niveau lors du 400m crawl et du 200m dos et au top sur le 100m et le 200m crawl. » Il confirme ainsi ses progrès avec 7 records de district améliorés cette année.

Quant à Lucas Henveaux, il a battu tous ses chronos. « Un festival », sourit son papa-coach. « Neuf courses, 9 meilleurs temps, même sur le 50m nage libre, qui n’est pas sa spécialité. »

Pour leur première compétition, les Canetons ont bien respecter les consignes.

Première compétition pour les Canetons

Chez les plus petits, le constat est aussi très positif. Les Benjamins ont tous amélioré leur chrono tandis que les Canetons ont découvert les joies d’une première compétition. « Je leur avais demandé de s’appliquer sur la technique, les plongeons et les virages », précise Sylvie Hainaux leur coach. « Et ils l’ont fait. Les chronos, à cet âge, ce n’est pas important. Ils devaient aussi gérer le fait de nager devant du public et aux côtés d’autres clubs. »

Tous les Benjamins ont amélioré leurs chronos. L.M.

Place maintenant à une semaine de repos pour tous les nageurs du club, à l’exception de Camille Henveaux, qui participe le week-end prochain à une compétition en Espagne avec la Fédération belge, et Théo Marti, qui prendra part au championnat du Luxembourg.

Lyne De Buyst perpétue la tradition familiale

Le grand week-end arrive, celui de notre traditionnel meeting d’hiver (cliquez ici pour voir les infos pratiques). Un moment attendu par l’ensemble de notre club, et peut-être plus encore par certains de nos jeunes nageurs qui y disputeront leur toute première compétition. C’est le cas, notamment, de Lyne De Buyst qui s’alignera sur le 50m brasse. Née en 2014, elle attend ce moment avec impatience. « Je suis à la fois contente et un peu stressée », avoue timidement cette demoiselle qui partage ses temps libres entre la dance classique et les scouts. « J’ai envie de bien faire mais je ne sais pas comment cela va se passer. » 

La famille De Buyst a grandi sous les yeux d’André Henveaux. L.M.

Le sosie miniature de la chanteuse Angèle peut cependant compter sur les conseils avisés de la famille. Ses 3 oncles (Kevin, Cédric et Bryan) ont également fréquenté le bassin crisnéen durant leur jeunesse tandis que son papa, Alan, peut se targuer de plusieurs titres de champion de Belgique et d’un record de Belgique de relais sur 4x200m aux côtés du trio Romanini-Grandjean-Meunier (7:44.83 en août 2005). « Les titres nationaux, c’était sur 1500m et 1500m 4 nages », précise ce spécialiste des longues distances. « Une année? Deux? Je ne sais même plus (rires). J’ai fait de la compétition de 4 à 22 ans mais je n’étais pas assez doué pour en vivre. J’ai donc arrêté pour privilégier mes études. Les combiner avec 10 entraînements par semaine, en plus de la PPG, c’était impossible. »

Bryan: le talent mais pas le mental

Comme son aîné, Bryan, a découvert la natation à 4 ans avant de bifurquer vers le water-polo à ses 16 printemps. « On suivait les cours juste à côté, à la Buissonnière, puis on venait nager », explique l’animateur de Fun Radio. « C’était une excellente école de vie qui nous obligeait à nous dépasser et à nous structurer. J’étais plus doué qu’Alan mais je n’avais ni le mental ni la rigueur. J’aimais m’amuser et faire le gugusse. Les compétitions me motivaient. Les entraînements, par contre, ce n’était pas mon truc. Il fallait me mettre des pieds au cul. Une Ferrari avec un moteur de 2CV (rires). » 

Alan marié grâce à la natation

Tous les deux gardent d’excellents souvenirs de ces années durant lesquelles ils ont défendu nos couleurs. « Tout d’abord parce que c’est grâce à la natation que j’ai rencontré ma femme, nageuse à Charleroi », reprend le papa de Lyne, qui s’entraînait avec Sylvie Hainaux, l’actuel coach de sa fille. « Je n’oublierai jamais les grosses compétitions, les « après-compét » et, bien sûr, les stages. On allait déjà à la Sierra Nevada. Une année, André y avait rencontré Edith Van Dijk, une Hollandaise championne d’Europe en eau libre sur 10 et 25 km… et il m’a fait m’entraîner avec elle. Je lui servais de lièvre et je nageais des 3x4000m et des 10x1000m aux entraînements. C’était super dur… mais j’avais bien progressé. » 

Bryan, lui, préférait les sprints. « Je me battais avec Systermans. C’était souvent lui ou moi pour la gagne. On avait Van Dessel comme rival aussi. J’ai été champion de Belgique sur 400m en jeunes mais, après, j’ai craqué et je me suis tourné vers un sport d’équipe. On en a vécu des choses ici, notamment quand il y avait le toboggan ! »

Et c’est bien évidemment en famille que les De Buyst comptent soutenir Lyne pour cette grande première.

Lucas en valeur sûre, Emma en révélation

Les championnats de Belgique 2021 laisseront de bons souvenirs dans la mémoire d’André Henveaux et de ses élèves. En effet, Liège Natation, qui alignait 10 athlètes dans le bassin louvaniste, a ramené 10 médailles : 2 en or via Lucas Henveaux, 6 en argent (2 fois grâce à Lucas, à nouveau, et 4 par l’entremise d’Ambre Franquinet) et 2 en bronze grâce à Camille Henveaux. Les motifs de satisfaction ne s’arrêtent pas à ce bilan chiffré. Au lendemain des épreuves, le mentor crisnéen a analysé au cas par cas les prestations de ses ouailles (tous les résultats en cliquant ici)

Quatre médailles pour Lucas Henveaux: 2 en or, 2 en argent.

Lucas Henveaux: “L’or sur le 1500m et le 400m 4 nages, l’argent sur le 200m et le 400m. Que demander de mieux? Je regrette juste son incohérence lors du 400. Il l’a mal géré. Sans être chauvin, je peux affirmer que c’est LE nageur belge en devenir. C’est aussi celui qui s’est mis le plus en vue lors de ces championnats. Et dire qu’il a arrêté pendant 5 ans pour faire du golf! Il est volontaire et très très ambitieux. Son objectif, c’est Paris! Et pourquoi pas? Lucas a le corps, la taille, les mains, les pieds, du talent et un énorme potentiel. Et en plus, il est intelligent, ce qui me pousse à me demander si c’est bien mon fils (rires).”

Ambre Franquinet: “Un bilan magnifique avec 4 médailles d’argent (400m, 800m, 200m 4 nages et 400m 4 nages). Et si elle avait sorti un chrono équivalent à son record personnel, elle l’emportait même sur le 400. Peut-être était-elle un peu fatiguée le dimanche matin car elle a beaucoup nagé.”

Camille Henveaux: “Elle améliore son chrono sur 3 de ses 4 distances (100m, 200m et 400m) et décroche même 2 médailles de bronze (400 et 800) au caractère. Pourtant, elle n’est pas au top de sa forme actuellement.”

Thomas Courbois: “Trois finales + 3 records de district (200m dos, 400m 4 nages et 1500m). Il se loupe sur le 400 mais offre un récital sur le 200m dos. Il a été formidable et a vraiment un grand avenir devant lui.”

Emma Govaerts: “La toute bonne surprise du week-end. La révélation! Deux finales pour ses premiers championnats alors qu’elle sera toujours cadette l’an prochain, c’est la classe. Elle doit prendre conscience de ses qualités athlétiques énormes car elle a trop tendance à se dévaluer. Elle a vraiment bien choisi son sport!”

Florentin Lovens: “Il a été super. Il améliore ses chronos sur 200m, 400m, 400m 4 nages et 1500m, signant un même un top 8 sur cette dernière distance!”

André Henveaux peut être fier de ses troupes. L.M.

Naya Dominiczak: “C’est une compétitrice, elle a un tempérament de bagarreuse au-dessus de la norme, ce qui lui a permis d’améliorer ses chronos sur ses 4 distances. Mais Naya pourrait mieux faire avec plus d’engagement dans le travail de fonds. A l’entraînement, elle a toujours le pied sur le frein quand il s’agit de se faire mal.”

Maxime Courtois: “Le grand déçu du week-end car il n’a pas performé sur 1500m. Max était abattu après la course. C’est un nageur de grand bassin car ses virages sont trop faibles. A sa décharge, il était mal placé au couloir 1 car les concurrents de son niveau nageaient aux 6, 7 et 8, à plus de 12 mètres de lui, donc…”

Théo Marti: “Théo était là pour le 200m dos et il a répondu présent puisqu’il y réalise son meilleur temps personnel.”

Noah Franquinet: “Noah n’a fait qu’une course, le 400m 4 nages, mais il y a réussi un très bon temps en améliorant son chrono de 9 secondes.”

Grace Palmer: “Elle n’a nagé qu’un jour et n’était pas de bonnes conditions pour raisons familiales. Mais on compte sur elle. Grace est un excellent espoir… et un champion reste un champion.

Vous comprenez mieux, maintenant, la satisfaction générale du coach?

Le stage en altitude fini, place aux championnats de Belgique

Ce jeudi, le groupe compétition est rentré d’un stage intensif de deux semaines et demie qui s’est déroulé dans la Sierra Nevada (près de Grenade), en Espagne. Le but était de préparer des championnats de Belgique qui constituent le premier objectif important de la saison et qui se déroulent ce week-end des 13 et 14 novembre à Louvain. André Henveaux a emmené 6 garçons (son fils Lucas, Thomas Courbois, Florentin Lovens, Maxime Courtois, Théo Marti et Noah Franquinet) et 3 demoiselles (sa fille Camille, Emma Govaerts et Naya Dominicjak).

André Henveaux, pourquoi avez-vous choisi la Sierra Nevada ?

Je connais bien les installations. La première fois que j’y suis allé, c’était en 1993, pour l’inauguration, avec Alexandre Popov. C’est le meilleur centre au monde en altitude. On a tout sur place : une superbe piste d’athlétisme pour le fonds et les exercices dynamiques et, bien sûr, un bassin pour les entraînements.

Du travail mais aussi des sourires qui font plaisir à voir…

Et pourquoi un stage en altitude ?

Le site est situé à 2.350 mètres et les organismes de nos nageurs en tireront les bénéfices… à condition de bien doser les efforts. A plus de 2.000 mètres, l’oxygène est plus rare et on atteint vite ses limites. Le tout est de ne pas se brûler. Il faut donc un entraîneur qui s’y connaît et j’ai la chance d’avoir cette expérience. Ce n’est pas un hasard si les Français se rendent à Font-Romeu et si les Russes, les Italiens et les cyclistes sont adeptes de ce type de pratiques. La natation demande des qualités de résistance et d’endurance naturelle. Au niveau de la chimie du sang, cela permet une oxygénation naturelle et cela augmente les capacités cardiaques. Chez les hommes, c’est du 100%. Chez les filles, il faut surveiller que cela n’engendre pas un déficit en fer.

Vous étiez seul à la barre pendant tout le séjour ?

Non, j’ai pu compter durant les 10 premiers jours sur l’aide de Pierre-Yves Romanini, notre ancien nageur qui a participé aux championnats d’Europe et du Monde, qui est un spécialiste de tout ce qui touche à la préparation physique. Il a travaillé la dynamique, la stabilisation du corps et le renforcement. Il est présent jusque dimanche. Ensuite, j’ai continué à appliquer son programme. Ce n’était pas un one shot, il s’occupera encore de nos nageurs deux fois par mois.

A quoi ressemblait une journée-type ?

Petit-déjeuner vers 7h30-8h puis une heure de musculation et de préparation hors de l’eau. De 10h30 à 12h30, on nageait. Après le repas de midi, c’était repos jusque 15h puis deux heures de temps libre. Un second entraînement était prévu de 18 à 20 heures et le couvre-feu était instauré à 22 heures.

Quel bilan tirez-vous du stage ?

Tout s’est très bien passé et sans bobo. La première semaine, ils avaient nagé 80 kilomètres. C’était beaucoup. Sur l’ensemble du stage, ils ont légèrement dépassé les 190 kilomètres. On a calmé les 3 derniers jours. Ils ont aussi bénéficié de demi-journées de congé pour effectuer de petites balades dans les montagnes.

Quelle sera l’ambition aux championnats de Belgique de ce week-end ?

Quelques titres. Il y a des courses à gagner, notamment avec Ambre Franquinet (qui est partie en stage en Turquie avec la Fédération) et mes enfants (Lucas et Camille). J’attends de bonnes choses des autres aussi et notamment de nouveaux records personnels de la part de Thomas Courbois, Florentin Lovens, Maxime Courtois et Emma Govaerts. Ils ne s’aligneront pas pour la gagne mais j’espère qu’ils pourront être les meilleurs dans leurs catégories.

La concurrence sera sévère ?

Vu le peu de compétitions, il y aura beaucoup de monde. On annonce 1.000 nageurs. Les organisateurs ont d’ailleurs avancé l’échauffement à 7h du matin au lieu de 8h30 ! Nous, en tout cas, nous sommes prêts. Après, les détails se joueront dans la tête… mais l’entraîneur n’a pas de stress en tout cas (rires).

Un championnat qui se déroulera avec une pensée toute particulière pour notre secrétaire, Brigitte, qui a perdu son papa ce jeudi matin. Toutes nos condoléances à elle et à la famille.

Le chronométrage électronique pour notre compétition

C’est une tradition depuis 1987, Liège Natation organise son meeting de fin d’année. Il se déroule cette saison les vendredi 26 et samedi 27 novembre.

Cette année, nous serons équipés du chronométrage électronique. Vous pourrez donc y battre tous les records de Belgique que vous voulez, ils seront valablement homologués. 

Retrouvez le programme complet dans notre onglet Compétitions.

Comen Cup: « On a beaucoup de travail à faire »

Présents à la Comen Cup serbe le week-end dernier, Thomas Courbois, Florentin Lovens et Maxime Courtois sont rentrés en Belgique lundi soir avec des souvenirs plein la tête. « C’était une belle expérience et cela nous a permis de voir qu’il nous reste beaucoup de travail à faire » clamaient-ils en chœur, peu après leur descente d’avion.

Florentin Lovens, Thomas Courbois et Maxime Courtois ont apprécié l’expérience en Serbie.

En effet, niveau résultats, ils n’ont pas décroché de médailles… mais on s’y attendait. Les meilleurs classements sont des onzièmes places décrochées par Thomas Courbois sur le 200m dos et le 1500m. Une déception ? « Non pas du tout », commente sereinement André Henveaux au moment de tirer le bilan. « Je m’attendais à ce que cela se passe comme ça. Les championnats de Belgique d’été se sont déroulés il y a 10 semaines. Ensuite, nos nageurs en ont eu 6 de vacances puis seulement 4 de travail. On ne savait rien faire de mieux. On était déjà surpris d’apprendre leur sélection ! Il ne fallait donc pas rêver, surtout que Florentin et Maxime sont nés en 2006, donc c’est leur année « faible ». Si je prends le cas de Florentin, c’était pas mal sur 400m mais il peut faire beaucoup mieux. Thomas avait un peu trop de courses à son programme (6) alors qu’il n’a actuellement pas le fonds nécessaire. En disputer 3 ou 4, c’était l’idéal. On savait que le niveau général serait moins élevé que d’habitude. Cela s’est vérifié avec des chronos de 16 minutes sur 1500m. Ce n’est pas terrible. J’ai juste vu 2-3 Italiens qui sortaient du lot. »

Courtois : « Les Italiens impressionnants »

Un avis que partagent également nos nageurs. « Certains Italiens étaient impressionnants », confirme Maxime Courtois. « L’un deux fait 15:30 sur 1500m, soit une minute seulement de plus que le record du monde. Moi, je suis à 17:15… J’aurais préféré un peu mieux mais je suis quand même content de mes courses vu le manque de préparation spécifique pour cet événement. »

Lovens : « Bonne ambiance avec les Trucs »

« On a pu mesurer notre niveau à celui des autres nations », ajoute Florentin Lovens. « On a aussi vu que certains de notre âge sont super grands et super forts ! Même en étant de 2006, ils survolaient les courses. Ce sont des exemples à suivre. J’ai beaucoup aimé l’ambiance générale également. On a pu faire connaissance avec d’autres pays et on s’est bien amusés avec les Turcs. »

Courbois : « Dur lors de la dernière course »

Thomas Courbois reconnaissait aussi que la multiplication des courses l’avait un peu desservi. « J’hésitais mais finalement j’ai choisi de les faire toutes. Je ne le regrette pas mais j’avoue que c’était dur à certains moments. Sur ma première course, j’ai dû m’adapter car je n’avais plus nagé dans un bassin de 50 mètres depuis un moment. J’ai aussi souffert lors de ma dernière course. Un 400m 4 nages moins d’une heure après le 1500m, ça faisait mal aux bras… »

Avec la majeure partie du groupe « Compétition », nos trois athlètes repartent déjà ce vendredi pour un stage de préparation de près de 3 semaines (jusqu’au 10 novembre) dans la Sierra Nevada espagnole. Ils y prépareront les championnats de Belgique qui se dérouleront à Louvain mi-novembre. Et, là, nos trois gaillards, afficheront d’autres ambitions…

De l’expérience plutôt que des chronos en Serbie

Le grand jour est arrivé. Ce jeudi, Thomas Courbois, Florentin Lovens et Maxime Courtois s’envoleront en compagnie de 3 autres nageurs francophones (Raphaël Vanhecke, Sarah Dumont et Rachel Rinchon) vers Belgrade, en Serbie, pour y disputer la Comen Cup (de vendredi à dimanche). 

Florentin Lovens, Thomas Courbois et Maxime Courtois ont de bonnes sensations. L.M.

Un moment que nos trois représentants attendaient avec impatience. Avec un peu de stress aussi? « Oui, un peu », reconnaît Florentin, « même si nous n’avons pas de pression au niveau du temps. »

Décalée en raison de la pandémie, la compétition, qui rassemble les meilleurs jeunes athlètes européens, se dispute cette année en début de saison, à un moment où les nageurs se préparent pour des objectifs à plus long terme. Le but pour eux sera d’engranger un maximum d’expérience. Toute médaille sera du bonus. Mais il n’est bien sûr pas interdit d’espérer…

Six courses pour Thomas Courbois 

« J’essayerai de faire le meilleur classement possible », avoue Thomas Courbois, qui s’était distingué fin juillet à Anvers. « Mon ambition première est de me rapprocher de mes meilleurs temps mais ce sera compliqué. »

En plus de ses 3 distances de prédilection (400m 4 nages, 200m dos et 1500m), il s’alignera aussi sur le 200m 4 nages, le 100m dos et le 400m. Son premier jour sera chargé avec pas moins de 3 courses. Le samedi sera plus relax avec « seulement » le 100m dos dans l’après-midi. Il clôturera son aventure le dimanche après-midi par le 1500m et le 200m 4 nages.

Florentin Lovens : « M’attendre à tout »

Florentin Lovens sera aussi sur le pont dès le vendredi avec le 400m. Il devra ensuite patienter jusqu’au dimanche pour son 200m et son 1500m. Avec quelle ambition ? « C’est le début de saison, donc difficile de se montrer réellement ambitieux. On ne s’est pas calmé au niveau des entraînements pour préparer la Comen Cup de façon spécifique. Je peux m’attendre à tout car j’ai de bonnes sensations actuellement… mais je ne pense pas que le temps sera top ni que je décrocherai une médaille. C’est difficile de se prononcer car on ne connaît pas du tout les autres compétiteurs. Le but, c’est surtout d’acquérir de l’expérience dans une compétition d’envergure. »

Maxime Courtois : « Une première en bassin » 

De son côté, Maxime Courtois n’était au départ pas très chaud pour participer à la compétition serbe. « Je craignais de ne pas être bon et je n’avais pas envie de m’y rendre pour rien. Mais, après réflexion, ce sera une bonne expérience, d’autant que je me sens bien aux entraînements. J’aborde ce rendez-vous sans stress. » 

Il s’alignera le dimanche sur le 1500m et sur le 200m. « Ce sera une première pour moi en bassin. En juillet, j’avais participé aux championnats d’Europe juniors mais c’était en eau libre. J’avais pu me rendre compte qu’il me fallait une meilleure tactique dans ce type d’exercice, surtout vu le gabarit de mes adversaires. Ici, chacun aura son couloir. J’espère être sous les 17’30’’ alors que mon chrono en petit bassin est de 16’27’’. Le plus embêtant, c’est que je nage le dernier jour. Ce sera plus difficile de garder la concentration. J’aurais préféré m’aligner le vendredi. »

Vous pouvez retrouver les liens Youtube menant aux lives des compétitions sur notre page Facebook https://www.facebook.com/LiegeNatation

Mini-stage instructif avec la Fédération belge à Anvers

En fin de semaine dernière, quatre de nos nageurs étaient invités au rassemblement organisé à Anvers par la fédération belge. Camille Henveaux, Ambre Franquinet, Grâce Palmer et Maxime Courtois ont ainsi pu se frotter au gratin belge actuel. Une première pour Maxime. « C’était un mini-stage de 3 jours, sauf pour Ambre qui, en tant que séniore, est restée plus longtemps. On a nagé le jeudi soir, deux fois le vendredi et une fois le samedi matin. En plus de ces séances, on a suivi des analyses de vidéos sous l’eau et on a fait de la musculation. Tout s’est déroulé dans une très bonne ambiance. C’était dur et fatigant mais cela a permis de renforcer les liens. Dans ce genre de rassemblement, on peut confronter son niveau à celui des autres Belges, même si ceux de mon âge sont plus attirés par le sprint et le 200 que par le 1500m. Actuellement, c’est difficile de s’auto-évaluer car la saison vient à peine de débuter. »

Camille Henveaux est rentrée ravie du stage anversois. L.M.

« Une source de motivation »

Camille Henveaux est également rentrée ravie du stage. « Au niveau fédéral, c’était une première pour moi », explique la fille d’André. « Comme ma maman est néerlandophone, j’ai pu communiquer avec tout le monde. C’était sympa. On a aussi découvert la façon de travailler des nageurs flamands et la façon de développer sur le long terme la motivation pour un pays, plutôt que pour une région. Quand j’ai participé aux Championnats d’Europe juniors, j’ai pu constater à quel point les grandes nations étaient soudées. En Belgique, ce n’est malheureusement pas le cas. C’est une belle source de motivation. »

« S’inspirer de Fanny Lecluyse »

Tout comme l’a été l’entrevue avec Fanny Lecluyse, détentrice de plusieurs records de Belgique en brasse et en quatre nages, tant en petit et qu’en grand bassin. « S’entretenir avec une nageuse qui a participé trois fois aux Jeux Olympiques, c’est inspirant. Entendre cette grande athlète évoquer les périodes difficiles de sa carrière, c’est aussi très motivant. J’ai beaucoup apprécié, tout comme le fait de m’entraîner dans la seule infrastructure belge qui dispose d’une piscine de 50 mètres. »

Ce stage aura également servi de bonne mise en jambes avant celui prévu du 22 octobre au 10 novembre dans la Sierra Nevada espagnole. Camille aura pour objectif de s’y préparer pour se qualifier pour les Championnats du Monde seniors en petit bassin.

Le trio Courbois-Courtois-Lovens à la Comen Cup

Compétition de renom pour les jeunes talents des bassins, la Comen Cup se disputera du 15 au 17 octobre en Serbie. Trois de nos nageurs ont décroché leur sésame grâce à leurs récents chronos : Thomas Courbois, Maxime Courtois et Florentin Lovens. Une grande fierté pour Liège Natation. « Trois nageurs en même temps, c’est le top », se réjouit André Henveaux. « C’est une récompense pour leurs prestations aux championnats de Belgique à Anvers, fin juillet, ainsi qu’aux tournois belges qualificatifs organisés en fonction du coronavirus. » 

Florentin Lovens, Thomas Courbois et Maxime Courtois. L.M.

Une belle occasion pour Thomas Courbois, le transfuge du club voisin de Waremme, de se mettre en évidence sous ses nouvelles couleurs. Il s’alignera sur 6 distances: 100 et 200m dos, 400 et 1500m crawl, 200 et 400m 4 Nages. Florentin Lovens prendra lui le départ du 400m nage libre. « Mais j’ai demandé qu’il puisse aussi participer au 200m », précise André Henveaux. « Idem pour Maxime Courtois. » 

Ce dernier tentera de se mettre en évidence sur le 1500 nage libre, sa distance de prédilection.  

« Voir plus loin » 

Maxime a pourtant hésité avant d’accepter l’invitation. « Il ne se sentait pas prêt », poursuit André Henveaux. « Mais, de toute façon, personne ne sera prêt. Quand elle tombe en juin, la Comen Cup fait partie des objectifs d’une saison. Ici, vu qu’elle est décalée à cause du covid, elle se dispute alors que les clubs sont en pleine période de travail. Nous sommes d’ailleurs dans une grosse semaine d’entraînement. On construit les fondations de la saison. On voit donc beaucoup plus loin que cette compétition et je n’ai pas envie de tout perturber à cause de quelques affûtages. »

« De l’expérience » 

Dans ces conditions, que peuvent espérer nos représentants ? « Presque tous les nageurs seront au même niveau. Il est donc possible qu’on décroche des médailles, même si on ne s’est pas préparé spécifiquement. Si c’est le cas, tant mieux… mais le but premier est que nos trois garçons engrangent de l’expérience. Par contre, je ne m’attends pas à des miracles au niveau des chronos. Les miracles, c’est à Lourdes qu’ils se produisent, pas dans les bassins (rires).  »